Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1903-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 juillet 1903 01 juillet 1903
Description : 1903/07/01 (A6,N19)-1903/07/31. 1903/07/01 (A6,N19)-1903/07/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65373273
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 19
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- Renseignements:
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- 517 —
ÉTRANGER
Les engrais de poissons au Japon. — Les renseignements suivants nous ont été très
obligeamment fournis par M. de Lucy Fossarieu, Consul de France à Kohé et Osaka, qui adres-
sait en même temps à la Direction de l'Agriculture et du Commerce des échantillons des divers-
engrais de poissons du Japon, où ils sont très largement employés.
La production annuelle des ces engrais est, en moyenne, de 10 millions de yens (dont les
7/10 au moins fournis par l'île de Yézo) et cette production est encore insuffisante puisque
les engrais dont il s'agit, donnent lieu à des importations relativement considérables : en 1902,
les statistiques de la Douane accusent 3 millions de kilogrammes de sardines séchées, importées
de Corée, représentant une valeur de 153.000 yens, et 20.700.000 kilogrammes de tourteaux
d'huile de poissons, importés de Sibérie (Saglialine et la côte), pourune valeur de 1.4,50.000 yens.
Ces engrais sont de deux sortes :
1 u Les poissons et débris de poissons séchés ;
2o Les tourteaux résultant de l'extraction de l'huile.
La première catégorie d'éngrais produits au Japon ne comprend guère, que les sardines et
les harengs.
Les sardines sont entières et simplement séchées au soleil. Généralement c'est le fretin que
l'on emploie à cet usage ; mais il arrive souvent aussi, lorsque l'on fait des pêches trop consi-
dérables d'un seul coup, qu'une partie de la prise soit ainsi utilisée. Les sardines séchées
sont d'ordinaire empaquetées pêle-mêle dans des sacs grossiers en nattes de paille.
Pour les harengs, au contraire, les parties employées comme engrais se composent seule-
ment du squelette, c'ést-à-dire de l'épine dorsale avec la tête et la queue, après que l'on a
détaché les filets, destinés à être salés ou fumés. Les laitances, qui n'entrent point dans
l'alimentation des Japonais (contrairement aux œufs, lesquels sont soigneusement conservés),
sont séchées à part, et constituent une autre sorte d'engrais. Les squelettes de harengs
s'expédient en bottes d'une centaine.
La seconde catégorie d'engrais comprend les résidus de l'extraction de l'huile des divers
poissons (et la liste en est assez longue) susceptibles d'en produire. Parmi ces poissons,
d'ailleurs, les harengs et les sardines occupent de beaucoup la première place. Les. poissons
sont d'abord bouillis dans de vastes cuves, puis placés dans des presses en bois, de construc,
tiontrès simple. Les deux genres les plus fréquemment en usage, sont les presses à vis, et les
presses à levier, la poutre qui sert de levier étant abaissée au maximum possible à l'aide d'une
corde et d'un cabestan. Les résidus sont ensuite séchés au soleil.
Les engrais de poissons sont loin d'être les seuls employés au Japon, où l'on fait aussi très
largement usage des tourteaux de pois, de haricots, de colza, de la chaux, des engrais phos-
phoriques et, depuis quelque temps, des engrais chimiques.
D'une façon générale, les engrais de poissons et ceux de harengs, plus particulièrement, sont
employés de préférence pour la culture du riz, à raison de 56 à 75 kilogs par 10 ares, et
pour celle du blé, à raison d'un tiers environ de la quantité ci-dessus. En fait de cultures
spéciales, l'engrais de sardines réussit, paraît-il,1 fort bien pour l'indigo; il fortifie les tiges et
donne aux feuilles une coloration très intense. Pour les orangers, qui font l'objet d'une
culture fort étendue dans cette région du Japon, l'engrais de harengs de première qualité don-
ne des résultats particulièrement favorables, et les essais faits de ce procédé aux Etats-Unis
ont été assez satisfaisants pour motiver d'ores et déjà une exportation notable de cet engrais du
Japon en Californie.
En ce qui concerne le mode d'emploi, les engrais de poissons, pour la culture du riz, sont
simplement concassés et jetés dans les rizières.. Pour le blé et les autres cultures, ils sont
généralement broyés et délayés dans de l'eau avec laquelle on arrose le sol. Les 2/3 environ
de la quantité totale sont donnés au moment des semailles, le reste étant distribué aux plantes
à diverses reprises pendant leur croissance.
ÉTRANGER
Les engrais de poissons au Japon. — Les renseignements suivants nous ont été très
obligeamment fournis par M. de Lucy Fossarieu, Consul de France à Kohé et Osaka, qui adres-
sait en même temps à la Direction de l'Agriculture et du Commerce des échantillons des divers-
engrais de poissons du Japon, où ils sont très largement employés.
La production annuelle des ces engrais est, en moyenne, de 10 millions de yens (dont les
7/10 au moins fournis par l'île de Yézo) et cette production est encore insuffisante puisque
les engrais dont il s'agit, donnent lieu à des importations relativement considérables : en 1902,
les statistiques de la Douane accusent 3 millions de kilogrammes de sardines séchées, importées
de Corée, représentant une valeur de 153.000 yens, et 20.700.000 kilogrammes de tourteaux
d'huile de poissons, importés de Sibérie (Saglialine et la côte), pourune valeur de 1.4,50.000 yens.
Ces engrais sont de deux sortes :
1 u Les poissons et débris de poissons séchés ;
2o Les tourteaux résultant de l'extraction de l'huile.
La première catégorie d'éngrais produits au Japon ne comprend guère, que les sardines et
les harengs.
Les sardines sont entières et simplement séchées au soleil. Généralement c'est le fretin que
l'on emploie à cet usage ; mais il arrive souvent aussi, lorsque l'on fait des pêches trop consi-
dérables d'un seul coup, qu'une partie de la prise soit ainsi utilisée. Les sardines séchées
sont d'ordinaire empaquetées pêle-mêle dans des sacs grossiers en nattes de paille.
Pour les harengs, au contraire, les parties employées comme engrais se composent seule-
ment du squelette, c'ést-à-dire de l'épine dorsale avec la tête et la queue, après que l'on a
détaché les filets, destinés à être salés ou fumés. Les laitances, qui n'entrent point dans
l'alimentation des Japonais (contrairement aux œufs, lesquels sont soigneusement conservés),
sont séchées à part, et constituent une autre sorte d'engrais. Les squelettes de harengs
s'expédient en bottes d'une centaine.
La seconde catégorie d'engrais comprend les résidus de l'extraction de l'huile des divers
poissons (et la liste en est assez longue) susceptibles d'en produire. Parmi ces poissons,
d'ailleurs, les harengs et les sardines occupent de beaucoup la première place. Les. poissons
sont d'abord bouillis dans de vastes cuves, puis placés dans des presses en bois, de construc,
tiontrès simple. Les deux genres les plus fréquemment en usage, sont les presses à vis, et les
presses à levier, la poutre qui sert de levier étant abaissée au maximum possible à l'aide d'une
corde et d'un cabestan. Les résidus sont ensuite séchés au soleil.
Les engrais de poissons sont loin d'être les seuls employés au Japon, où l'on fait aussi très
largement usage des tourteaux de pois, de haricots, de colza, de la chaux, des engrais phos-
phoriques et, depuis quelque temps, des engrais chimiques.
D'une façon générale, les engrais de poissons et ceux de harengs, plus particulièrement, sont
employés de préférence pour la culture du riz, à raison de 56 à 75 kilogs par 10 ares, et
pour celle du blé, à raison d'un tiers environ de la quantité ci-dessus. En fait de cultures
spéciales, l'engrais de sardines réussit, paraît-il,1 fort bien pour l'indigo; il fortifie les tiges et
donne aux feuilles une coloration très intense. Pour les orangers, qui font l'objet d'une
culture fort étendue dans cette région du Japon, l'engrais de harengs de première qualité don-
ne des résultats particulièrement favorables, et les essais faits de ce procédé aux Etats-Unis
ont été assez satisfaisants pour motiver d'ores et déjà une exportation notable de cet engrais du
Japon en Californie.
En ce qui concerne le mode d'emploi, les engrais de poissons, pour la culture du riz, sont
simplement concassés et jetés dans les rizières.. Pour le blé et les autres cultures, ils sont
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