Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1903-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 juillet 1903 01 juillet 1903
Description : 1903/07/01 (A6,N19)-1903/07/31. 1903/07/01 (A6,N19)-1903/07/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65373273
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 19
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- Renseignements:
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On le voit, il est difficile d'établir, à priori, un devis, car pendant plusieurs
années les plants se vendront assez chers.,
Néanmoins, étant donné la certitude de la bonne venue de ces plants dans
un sol de choix, leur accroissement, la possibilité d'étendre, de développer
chaque année la plantation, les frais relativement minimes d'entretien d'une
culture peu exigeante, et surtout la certitude de la vente, on peut envisager les
pires aléas en face de cette perspective d'un bénéfice chiffré entre 100 et 150
piastres à l'hectare. Ces raisons suffisent je crois à engager les planteurs dans
l'essai de cette entreprise.
L'hectare de rizière en moyenne récolte, rapporte comme l'on sait de 50 à
60 piastres, et si la mauvaise foi de l'ouvrier indigène n'était en cause, tous
les colons trouveraient ce bénéfice très rémunératenr et s'efforceraient de défri-
cher de nouvelles rizières.
L'hectare de café était escompté comme devant produire environ 750 piastres
en se basant sur 2.500 pieds rendant annuellement 0 k. 300. Il fallait défalquer
bien entendu un intérêt d'amortissement, et des frais d'entretien et de fumure
considérables. Ce bénéfice était certainement, si exagéré qu'il paraisse, en
proportion du capital à débourser.
Je conclus : L'abaca peut être considéré comme une culture riche, à la èon-
dition d'être entrepris très judicieusement. Loin d'être, comme certains pro-
duits, à consommation limitée, et dont les revenus faiblissent en raison d'une
plus grosse production, il aura toujours un cours forcé, car outre son dévelop-
pement, possible seulement dans quelques régions similaires des Philippines,
les usages auxquels il sert, dans la fabrication des tissus, dans la corderie
notamment, son emploi accru, dans toutes les flottes de commerce et de guerre,
le rendent en quelque sorte unique, sans équivalent.
C'est cette utilisation universelle qui lui assurera, pour longtemps encore, et.
des débouchés, et une valeur.
CH. REMERY,
Colon à Tuyên-quang.
On le voit, il est difficile d'établir, à priori, un devis, car pendant plusieurs
années les plants se vendront assez chers.,
Néanmoins, étant donné la certitude de la bonne venue de ces plants dans
un sol de choix, leur accroissement, la possibilité d'étendre, de développer
chaque année la plantation, les frais relativement minimes d'entretien d'une
culture peu exigeante, et surtout la certitude de la vente, on peut envisager les
pires aléas en face de cette perspective d'un bénéfice chiffré entre 100 et 150
piastres à l'hectare. Ces raisons suffisent je crois à engager les planteurs dans
l'essai de cette entreprise.
L'hectare de rizière en moyenne récolte, rapporte comme l'on sait de 50 à
60 piastres, et si la mauvaise foi de l'ouvrier indigène n'était en cause, tous
les colons trouveraient ce bénéfice très rémunératenr et s'efforceraient de défri-
cher de nouvelles rizières.
L'hectare de café était escompté comme devant produire environ 750 piastres
en se basant sur 2.500 pieds rendant annuellement 0 k. 300. Il fallait défalquer
bien entendu un intérêt d'amortissement, et des frais d'entretien et de fumure
considérables. Ce bénéfice était certainement, si exagéré qu'il paraisse, en
proportion du capital à débourser.
Je conclus : L'abaca peut être considéré comme une culture riche, à la èon-
dition d'être entrepris très judicieusement. Loin d'être, comme certains pro-
duits, à consommation limitée, et dont les revenus faiblissent en raison d'une
plus grosse production, il aura toujours un cours forcé, car outre son dévelop-
pement, possible seulement dans quelques régions similaires des Philippines,
les usages auxquels il sert, dans la fabrication des tissus, dans la corderie
notamment, son emploi accru, dans toutes les flottes de commerce et de guerre,
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CH. REMERY,
Colon à Tuyên-quang.
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