Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1903-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1903 01 juillet 1903
Description : 1903/07/01 (A6,N19)-1903/07/31. 1903/07/01 (A6,N19)-1903/07/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65373273
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE DU N° 19
- .......... Page(s) .......... 451
- .......... Page(s) .......... 471
- .......... Page(s) .......... 494
- .......... Page(s) .......... 502
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 508
- .......... Page(s) .......... 508
- .......... Page(s) .......... 511
- .......... Page(s) .......... 512
- .......... Page(s) .......... 512
- .......... Page(s) .......... 512
- .......... Page(s) .......... 513
- .......... Page(s) .......... 513
- .......... Page(s) .......... 514
- .......... Page(s) .......... 514
- .......... Page(s) .......... 515
- .......... Page(s) .......... 516
- .......... Page(s) .......... 517
- 461 -
particulièrement onéreuse, je sais aussi, par expérience, qu'elle ne vaut pas
mieux que l'autre.
On ramène au fond des trous un peu de terre de surface, quelques débris
d'herbacées; on fixe dessus le rejet d'abaca, puis le tenant des deux mains, et
pendant qu'un second ouvrier jette autour la terre nécessaire, on tasse cette terre
avec les pieds. Il est bonde ne point combler le trou complètement. L'opération
s'achèvera d'elle-même sous les premières pluies, et se dégageront mieux les
rejets nouveaux.
Le maintien des arbres sur le terrain de culture présente l'intérêt suivant :
comme abri contre le soleil; d'autre part, ses racines se développant dans un
rayon assez grand et très profondément, meublent le sol et lui donnent une
humidité due à une eau qu'elles rejettent par leurs nodosités — sorte d'exuda-
tion très visible sur les racines des ficus. C'est l'explication donnée par les
planteurs philippins et je la crois plausible. Leurs plantations sont couvertes
de toutes espèces d'arbres : dap-dap, arbres à pain (Artocarpus), ylang ylang,
cocotiers, aloès géants. L'abri contre le soleil, selon eux, est une raison
secondaire.
Aux Philippines, les saisons n'étant pas précisées comme au Tonkin, on
plante en tous temps, car en tous temps il y a pluie et température à peu près
égale. Ici on devra éviter de planter de novembre à mars: 1° parce que c'est
l'époque la plus sèche ; 2° à cause du froid vif qui peut survenir et détruirait le
plant insuffisamment défendu. On choisirait pour les transplantations de juin
à septembre, les dernières pluies de septembre et octobre affermissant les
jeunes sujets.
Choisir comme rejets à planter ceux de cinq à six mois, ayant une hauteur de
1 mètre à 1 1,1 50. Plantant un rejet en juin, il est rare que ce pied ne projette
pas quatre à cinq mois plus tard jusqu'à quatre drageons (rejets). Nous aurons
ainsi en juin de l'année suivante, une souche composée d'un pied mère et de
trois, quatre sujets et parfois plus, auxquels s'adjoindront, pendant la deuxième
année, d'autres sujets. C'est à ce moment que selon la beauté des bananiers,
leur taille, on restreindra le nombre des pieds, de façon à n'en avoir que de très
beaux.
Les soins d'entretien sont des plus simples : desherber quand le besoin s'en
fera sentir, et laisser les herbes pourrir sur le terrain ; en même temps séparer
les gaines sèches qui pendent le long des tiges, et dégager la partie inférieure,
entre les troncs.
Le moment est venu d'exploiter les fibres, c'est-à-dire après la troisième
année au plus tard. Les tiges sont coupées, exploitées sur place, leurs déchets
jonchent le sol, forment à la longue une litière qui empêche toute évaporation.
contribue au maintien de l'humidité, et fait obstacle à la crue des herbes.
Je ne sache pas qu'aux Philippines on se serve de graines pour établir une
plantation. La généralisation de la culture de l'abaca partout, permet de se
procurer facilement des rejets ; c'est uniquement par ce moyen qu'on étend les
particulièrement onéreuse, je sais aussi, par expérience, qu'elle ne vaut pas
mieux que l'autre.
On ramène au fond des trous un peu de terre de surface, quelques débris
d'herbacées; on fixe dessus le rejet d'abaca, puis le tenant des deux mains, et
pendant qu'un second ouvrier jette autour la terre nécessaire, on tasse cette terre
avec les pieds. Il est bonde ne point combler le trou complètement. L'opération
s'achèvera d'elle-même sous les premières pluies, et se dégageront mieux les
rejets nouveaux.
Le maintien des arbres sur le terrain de culture présente l'intérêt suivant :
comme abri contre le soleil; d'autre part, ses racines se développant dans un
rayon assez grand et très profondément, meublent le sol et lui donnent une
humidité due à une eau qu'elles rejettent par leurs nodosités — sorte d'exuda-
tion très visible sur les racines des ficus. C'est l'explication donnée par les
planteurs philippins et je la crois plausible. Leurs plantations sont couvertes
de toutes espèces d'arbres : dap-dap, arbres à pain (Artocarpus), ylang ylang,
cocotiers, aloès géants. L'abri contre le soleil, selon eux, est une raison
secondaire.
Aux Philippines, les saisons n'étant pas précisées comme au Tonkin, on
plante en tous temps, car en tous temps il y a pluie et température à peu près
égale. Ici on devra éviter de planter de novembre à mars: 1° parce que c'est
l'époque la plus sèche ; 2° à cause du froid vif qui peut survenir et détruirait le
plant insuffisamment défendu. On choisirait pour les transplantations de juin
à septembre, les dernières pluies de septembre et octobre affermissant les
jeunes sujets.
Choisir comme rejets à planter ceux de cinq à six mois, ayant une hauteur de
1 mètre à 1 1,1 50. Plantant un rejet en juin, il est rare que ce pied ne projette
pas quatre à cinq mois plus tard jusqu'à quatre drageons (rejets). Nous aurons
ainsi en juin de l'année suivante, une souche composée d'un pied mère et de
trois, quatre sujets et parfois plus, auxquels s'adjoindront, pendant la deuxième
année, d'autres sujets. C'est à ce moment que selon la beauté des bananiers,
leur taille, on restreindra le nombre des pieds, de façon à n'en avoir que de très
beaux.
Les soins d'entretien sont des plus simples : desherber quand le besoin s'en
fera sentir, et laisser les herbes pourrir sur le terrain ; en même temps séparer
les gaines sèches qui pendent le long des tiges, et dégager la partie inférieure,
entre les troncs.
Le moment est venu d'exploiter les fibres, c'est-à-dire après la troisième
année au plus tard. Les tiges sont coupées, exploitées sur place, leurs déchets
jonchent le sol, forment à la longue une litière qui empêche toute évaporation.
contribue au maintien de l'humidité, et fait obstacle à la crue des herbes.
Je ne sache pas qu'aux Philippines on se serve de graines pour établir une
plantation. La généralisation de la culture de l'abaca partout, permet de se
procurer facilement des rejets ; c'est uniquement par ce moyen qu'on étend les
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Auteurs similaires Indochine française Indochine française /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Indochine française" or dc.contributor adj "Indochine française")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 15/87
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k65373273/f15.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k65373273/f15.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k65373273/f15.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k65373273
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k65373273