Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1903-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juin 1903 01 juin 1903
Description : 1903/06/01 (A6,N18)-1903/06/30. 1903/06/01 (A6,N18)-1903/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6537326p
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 18
- .......... Page(s) .......... 413
- .......... Page(s) .......... 419
- .......... Page(s) .......... 425
- .......... Page(s) .......... 428
- Graphique des fluctuations de la valeur de la piastre et de la valeur du demi picul de riz blanc en francs et en piastres, en Cochinchine.
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 434
- .......... Page(s) .......... 439
- 439 -
ÉTRANGER
Les thés de Ceylan en 1902. — Le Tropical agriculturist de mai 1903 nous donne
des renseignements très précieux sur la situation des thés de Ceylan en 1902; il nous sera
permis d'en tirer une conclusion qui pourra intéresser nos producteurs et nos exportateurs
de thés indo-chinois.
Les thés de Ceylan, après un moment de crise, semblent reprendre faveur quoique le
prix moyen de 1 f. 58 par kilogramme auquel ils se sont vendus en 1902 sur le marché
de Londres, ne soit en réalité que de deux centimes supérieur au prix obtenu en 1901, et au con-
traire de dix centimes inférieur à celui de 1900. Mais si faible que soit la différence entre les prix
de 1902 et de 1901, on constate néanmoins une reprise notable des opérations et une plus grande
activité dans les affaires, quand on songe que la production de 1902 a été de beaucoup supérieure
à celle des années précédentes, et que le chiffre des exportations de Colombo a été pour
cette année de plus de 67.585.000 kilos, tandis qu'en 1901 il n'était que d'un peu plus de
66.000.000 de kilogrammes.
Si d'autre part, on considère que l'importation anglaise proprement dite a diminué d'une
façon sensible et que le Royaume-Uni n'a importé de Ceylan, en 1902, que 47.000.000 de
kilogrammes environ de thés, contre plus de 48.000.000 en 1901 et près de 52.000.000 en
1900, on constate, les exportations n'ayant fait, comme nous venons de le voir, que s'accroître,
que les thés de Ceylan sont l'objet de demandes de plus en plus importantes de la part du com-
merce étranger.
La consommation de la Grande-Bretague a, du reste, subi une réduction analogue : alors
qu'en 1900 près de 42.000.000 de kilogrammes des thés importés de Ceylan étaient consommés,
en 1901 la consommation anglaise était d'un peu plus de 41.000.000 et tombait en 1902
à 38.000.000 de kilogrammes environ.
Ce n'est pas que l'Angleterre consomme moins de thé qu'auparavant ; mais comme les
thés de Ceylan, importés en Angleterre et rendus sur les marchés anglais, jouissent de la
faveur croissante de l'étranger, il s'ensuit que leur prix est plus élevé et que la con-'
sommation populaire préfère s'adresser aux thés de l'Inde qu'elle se procure à un prix
moins élevé. Une grande partie, du reste, des thés de Ceylan importés en Angleterre n'y
entrent pour ainsi dire qu'en transit, ne faisant que passer d'un navire sur un autre et
étant presque immédiatement réexportés.
Les deux tableaux que nous reproduisons ci-après, et que nous puisons à la même
source, résument le mouvement du commerce des thés de Ceylan.
1. — COMMERCE DES THÉS DE CEYLAN POUR LES ANNÉES 1900-1901-1902
EXPORTATIONS DE COLOMBO
ANNÉES en dans les en Améri- en en dans en Chine
en Russie autres que et au Afrique et à
Angleterre pays et a Australie l'Inde
d'Europe Canada Maurice Singapour
kilos kilos kilos kilos kilos kilos kilos kilos
( Thé noir 47.0n.Cb6 5.640.042 695.074 1.981.256 322 3401 8.583.778 374.096 2.039.368
- 1902 ]
Thé vert. 289.542 57.658 — 891.202 90< — 15.910 2.724
1901 1 1.345.202
1001. * 1.668.9161187 n} U. 3Û5. 981 503.03211.345.20-)
1900. 51.813.769 4.067.386 598.826 1.866.848 174.336 7.915.036 511.204 1 454.454
ÉTRANGER
Les thés de Ceylan en 1902. — Le Tropical agriculturist de mai 1903 nous donne
des renseignements très précieux sur la situation des thés de Ceylan en 1902; il nous sera
permis d'en tirer une conclusion qui pourra intéresser nos producteurs et nos exportateurs
de thés indo-chinois.
Les thés de Ceylan, après un moment de crise, semblent reprendre faveur quoique le
prix moyen de 1 f. 58 par kilogramme auquel ils se sont vendus en 1902 sur le marché
de Londres, ne soit en réalité que de deux centimes supérieur au prix obtenu en 1901, et au con-
traire de dix centimes inférieur à celui de 1900. Mais si faible que soit la différence entre les prix
de 1902 et de 1901, on constate néanmoins une reprise notable des opérations et une plus grande
activité dans les affaires, quand on songe que la production de 1902 a été de beaucoup supérieure
à celle des années précédentes, et que le chiffre des exportations de Colombo a été pour
cette année de plus de 67.585.000 kilos, tandis qu'en 1901 il n'était que d'un peu plus de
66.000.000 de kilogrammes.
Si d'autre part, on considère que l'importation anglaise proprement dite a diminué d'une
façon sensible et que le Royaume-Uni n'a importé de Ceylan, en 1902, que 47.000.000 de
kilogrammes environ de thés, contre plus de 48.000.000 en 1901 et près de 52.000.000 en
1900, on constate, les exportations n'ayant fait, comme nous venons de le voir, que s'accroître,
que les thés de Ceylan sont l'objet de demandes de plus en plus importantes de la part du com-
merce étranger.
La consommation de la Grande-Bretague a, du reste, subi une réduction analogue : alors
qu'en 1900 près de 42.000.000 de kilogrammes des thés importés de Ceylan étaient consommés,
en 1901 la consommation anglaise était d'un peu plus de 41.000.000 et tombait en 1902
à 38.000.000 de kilogrammes environ.
Ce n'est pas que l'Angleterre consomme moins de thé qu'auparavant ; mais comme les
thés de Ceylan, importés en Angleterre et rendus sur les marchés anglais, jouissent de la
faveur croissante de l'étranger, il s'ensuit que leur prix est plus élevé et que la con-'
sommation populaire préfère s'adresser aux thés de l'Inde qu'elle se procure à un prix
moins élevé. Une grande partie, du reste, des thés de Ceylan importés en Angleterre n'y
entrent pour ainsi dire qu'en transit, ne faisant que passer d'un navire sur un autre et
étant presque immédiatement réexportés.
Les deux tableaux que nous reproduisons ci-après, et que nous puisons à la même
source, résument le mouvement du commerce des thés de Ceylan.
1. — COMMERCE DES THÉS DE CEYLAN POUR LES ANNÉES 1900-1901-1902
EXPORTATIONS DE COLOMBO
ANNÉES en dans les en Améri- en en dans en Chine
en Russie autres que et au Afrique et à
Angleterre pays et a Australie l'Inde
d'Europe Canada Maurice Singapour
kilos kilos kilos kilos kilos kilos kilos kilos
( Thé noir 47.0n.Cb6 5.640.042 695.074 1.981.256 322 3401 8.583.778 374.096 2.039.368
- 1902 ]
Thé vert. 289.542 57.658 — 891.202 90< — 15.910 2.724
1901 1 1.345.202
1001. * 1.668.9161187 n} U. 3Û5. 981 503.03211.345.20-)
1900. 51.813.769 4.067.386 598.826 1.866.848 174.336 7.915.036 511.204 1 454.454
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