Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1903-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juin 1903 01 juin 1903
Description : 1903/06/01 (A6,N18)-1903/06/30. 1903/06/01 (A6,N18)-1903/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6537326p
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE DU N° 18
- .......... Page(s) .......... 413
- .......... Page(s) .......... 419
- .......... Page(s) .......... 425
- .......... Page(s) .......... 428
- Graphique des fluctuations de la valeur de la piastre et de la valeur du demi picul de riz blanc en francs et en piastres, en Cochinchine.
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 434
- .......... Page(s) .......... 439
FLUCTUATIONS DE LA VALEUR DE LA PIASTRE
ET DE LA VALEUR DU DEMI-PICUL DE RIZ BLANC EN FRANCS ET EN PIASTRES
Le prix s'entend du riz livré le long du bord sans les droits en sacs à Saigon - Les chiffres inscrits sous ceux indiquant les années représentent les quantités totales en tonnes des exportations du riz de Cochinchine sous toutes ses formes TABLEAU DRESSÉ PAR M W.LICHTENFELDER,REDACTEUR A LA DIRECTION DE L'AGRICULTURE ET DU COMMERCE
Les points (.) indiquent le prix moyen du mois
COMMENTAIRE
1
Les principales réflexions que nous paraît appeler le tableau ci-dessus sont les suivantes :
1°) Il n'y a aucune concordance entre le mouvement de la valeur de la piastre en francs et du demi picul de riz en piastres. Par exemple, de juin 1893 à mars 1894, la piastre
tombe de 3 fr. 40 à 2fr. 65 ; et le prix du demi picul de riz en piastres, au lieu d'augmenter comme le croient certaines personnes, à cause de la baisse de la piastre, se
maintient entre 1$et 1$10. Au contraire, de mars à septembre 1894, stabilité de la valeur de la piastre, et hausse assez sensible de la valeur du riz. De décembre 196
à février 1897, stabilité de la piastre; et baisse considérable du prix du IZ et ainsi de suite tout le long des deux courbes auxquelles il suffit de se reporter. Sans doute
ces deux courbes finissent par se rejoindre et meme par se croiser; mais si le prix du riz en piastres a finalement doublé, c'est par l'effet naturel de la loi de l'offre et de
la demande, les usiniers de Cholon ayant de plus en lllS besoin de paddy, dont le prix réagit naturellement sur celui du riz blanc, et celui-ci étant de plus en plus
demandé et d'autre part, l'indigène ayant appris a mieux tenir ses prix ;
2°) Ce qui le confirme, c'est qu'il y a — en dehors du mouvement général de hausse- - une certaine concordance entre les chiffres de l'exportation en tonnes, —et les fluctuations
de la valeur de riz en piastres. Sans doute plusieurs éléments nous manquent pour donner une rigueur scientifique à cette démonstration : le produit exact de la récolte en
Cochinchine; les fluctuations de la demande sur les principaux marchés qui se fournissent de riz en Cochinchine, etc. ; mais si l'on tient compte que la récolte a lieu en
Cochinchine en janvier-février, et que ses résultats commencent à être connus en décembre, on peut se reporter aux chutes de la courbe du prix du riz de décembre 1896
à janvier 1897 ; puis de novembre 1897 à janvier 1898; puis se référer aux exportations de ces mêmes années, seule révélation que nous ayons de l'augmentation des
récoltes pour se rendre compte de l'influence prépondérante de celle-ci. La hausse qui marque la fin de 1902 tient on le sait à ce que la récolte de 1903 promettait d'être,
et a été, au-dessous de la moyenne ;
3°) Il n'en reste pas moins vrai que, pour ceux dont les débours sont en or, le prix des riz en francs (c'est-à-dire, en réalité, en or) n'a passé, en dix ans, que de 3 fr. 55 à 4 fr.
le demi picul, c'est-à-dire en chiffres ronds, de 16 %; alors que le prix en piastres (c'est-à-dire en argent) à monté de 1 $ à 2 $, c'est-à-dire a doublé. On conçoit qu'il y
ait là, contrairement à ce que soutiennent certains économistes intransigeants, une sorte de prime à l'exportation vers les pays à étalon d'or, en admettant même la baisse
(qui n'est pas certaine) du prix (or) du riz sur ces derniers marchés.
N. D. L. D.
ET DE LA VALEUR DU DEMI-PICUL DE RIZ BLANC EN FRANCS ET EN PIASTRES
Le prix s'entend du riz livré le long du bord sans les droits en sacs à Saigon - Les chiffres inscrits sous ceux indiquant les années représentent les quantités totales en tonnes des exportations du riz de Cochinchine sous toutes ses formes TABLEAU DRESSÉ PAR M W.LICHTENFELDER,REDACTEUR A LA DIRECTION DE L'AGRICULTURE ET DU COMMERCE
Les points (.) indiquent le prix moyen du mois
COMMENTAIRE
1
Les principales réflexions que nous paraît appeler le tableau ci-dessus sont les suivantes :
1°) Il n'y a aucune concordance entre le mouvement de la valeur de la piastre en francs et du demi picul de riz en piastres. Par exemple, de juin 1893 à mars 1894, la piastre
tombe de 3 fr. 40 à 2fr. 65 ; et le prix du demi picul de riz en piastres, au lieu d'augmenter comme le croient certaines personnes, à cause de la baisse de la piastre, se
maintient entre 1$et 1$10. Au contraire, de mars à septembre 1894, stabilité de la valeur de la piastre, et hausse assez sensible de la valeur du riz. De décembre 196
à février 1897, stabilité de la piastre; et baisse considérable du prix du IZ et ainsi de suite tout le long des deux courbes auxquelles il suffit de se reporter. Sans doute
ces deux courbes finissent par se rejoindre et meme par se croiser; mais si le prix du riz en piastres a finalement doublé, c'est par l'effet naturel de la loi de l'offre et de
la demande, les usiniers de Cholon ayant de plus en lllS besoin de paddy, dont le prix réagit naturellement sur celui du riz blanc, et celui-ci étant de plus en plus
demandé et d'autre part, l'indigène ayant appris a mieux tenir ses prix ;
2°) Ce qui le confirme, c'est qu'il y a — en dehors du mouvement général de hausse- - une certaine concordance entre les chiffres de l'exportation en tonnes, —et les fluctuations
de la valeur de riz en piastres. Sans doute plusieurs éléments nous manquent pour donner une rigueur scientifique à cette démonstration : le produit exact de la récolte en
Cochinchine; les fluctuations de la demande sur les principaux marchés qui se fournissent de riz en Cochinchine, etc. ; mais si l'on tient compte que la récolte a lieu en
Cochinchine en janvier-février, et que ses résultats commencent à être connus en décembre, on peut se reporter aux chutes de la courbe du prix du riz de décembre 1896
à janvier 1897 ; puis de novembre 1897 à janvier 1898; puis se référer aux exportations de ces mêmes années, seule révélation que nous ayons de l'augmentation des
récoltes pour se rendre compte de l'influence prépondérante de celle-ci. La hausse qui marque la fin de 1902 tient on le sait à ce que la récolte de 1903 promettait d'être,
et a été, au-dessous de la moyenne ;
3°) Il n'en reste pas moins vrai que, pour ceux dont les débours sont en or, le prix des riz en francs (c'est-à-dire, en réalité, en or) n'a passé, en dix ans, que de 3 fr. 55 à 4 fr.
le demi picul, c'est-à-dire en chiffres ronds, de 16 %; alors que le prix en piastres (c'est-à-dire en argent) à monté de 1 $ à 2 $, c'est-à-dire a doublé. On conçoit qu'il y
ait là, contrairement à ce que soutiennent certains économistes intransigeants, une sorte de prime à l'exportation vers les pays à étalon d'or, en admettant même la baisse
(qui n'est pas certaine) du prix (or) du riz sur ces derniers marchés.
N. D. L. D.
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