Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1903-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juin 1903 01 juin 1903
Description : 1903/06/01 (A6,N18)-1903/06/30. 1903/06/01 (A6,N18)-1903/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6537326p
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE DU N° 18
- .......... Page(s) .......... 413
- .......... Page(s) .......... 419
- .......... Page(s) .......... 425
- .......... Page(s) .......... 428
- Graphique des fluctuations de la valeur de la piastre et de la valeur du demi picul de riz blanc en francs et en piastres, en Cochinchine.
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 434
- .......... Page(s) .......... 439
- 422 -
rapprochant du Yen-binh-Xa, le pays devient plus praticable, le calcaire reparaît.
Près du poste, au milieu de la plaine, on peut voir un rocher constitué par un
poudingue très dur, exploité pour l'empierrement. Les plus gros galets sont de
dimension pugilaire ; on y reconnaît un calcaire bleu avec tiges d'encrines, un
quartzite, du quartz de filon, ainsi qu'une roche noirâtre dont nous n'avons pu
déterminer la nature; le ciment empâte ces mêmes roches dans un état de
division extrême, c'est l'élément calcaire qui prédomine. Ce poudingue est donc
postérieur au calcaire carbonifère qui entre dans sa composition.
En quittant Ha-giang, dans la direction du Nord, la route est exactement
parallèle au Song-pa-Xoum. Au confluent de ce cours d'eau et du Ngoi-Méou,
au gîte d'étape, nous trouvons une roche calcaire, noirâtre, compacte, cristalline
par places, à cassure irrégulière, découvrant sous certains angles des surfaces
lustrées, flexueuses, recouvertes d'un enduit d'apparence sériciteuse ; cette roche
répand un odeur empyreumatique par percussion. Les mamelons environnants
sont tous couronnés de calcaire, mais il nous semble difficile d'établir une relation
entre la roche précédente et le calcaire carbonifére dont elle diffère complè-
tement. Après avoir dépassé ce point, on accède à un plateau élevé dont le sol
paraît entièrement schisteux. A la montée, les schistes sont inclinés de 30° dans
une direction S. S. 0. De nombreux rochers calcaires, curieusement ciselés par
les météores, y sont disséminés; c'est toujours le même calcaire compact, avec
quelques légères variantes locales et que nous avons pu observer depuis le littoral
du golfe de Siam jusqu'à la frontière chinoise. Avant d'arriver à Quan-ba on
franchit un ressaut de terrain. Au sommet de la descente qui conduit au poste
militaire, un calcaire gris bleuâtre, très schisteux, affleure sur les berges de la
route; un peu plus bas, les schistes apparaissent, ils alternent à plusieurs reprisés
avec un quartzite, sur des épaisseurs excédant rarement un mètre. Ces roches
plongent vers le Sud sous un angle d'environ 45°. Au bas de la pente, nous
retrouvons un calcaire semblable à celui du haut ; de plus, de nombreux témoins
isolés de la même roche couvrent la plaine de Quan-ba; parfois ces monticules
sont constitués par un calcaire fissile identique à celui que nous venons de
décrire, parfois, c'est le calcaire marbre,.ruiniforme, des hauteurs; d'ailleurs, ce
dernier se montre sous l'aspect de petits pitons coniques, tandis que le calcaire
schisteux forme des collines de peu d'étendue, étroites et longues, dont le
grand axe est fréquemment parallèle à la direction de la vallée. Sur le versant
opposé, en suivant la route qui conduit à Na-cho-Kai, le calcaire est visible sur
presque toute la hauteur. La vallée de Quan-ba a pu être produite par une
faille avec dénivellation ; cette hypothèse nous fournirait l'explication des faits
énumérés plus haut. Près du poste, un de ces mamelons attire notre attention ;
le calcaire qui le constitue est exploité pour l'empierrement et cette particularité
nous permet d'étudier la roche dans des conditions favorables. Nous sommes en
présence d'un calcaire d'un bleunoirâtre, à stratification très nette, avecpendage
de 45° Sud ; les bancs sont bien réglés, d'une épaisseur maxima d'environ 0m 30;
certains. montrent une alternance de petits lits cristallins et terreux, A divers
rapprochant du Yen-binh-Xa, le pays devient plus praticable, le calcaire reparaît.
Près du poste, au milieu de la plaine, on peut voir un rocher constitué par un
poudingue très dur, exploité pour l'empierrement. Les plus gros galets sont de
dimension pugilaire ; on y reconnaît un calcaire bleu avec tiges d'encrines, un
quartzite, du quartz de filon, ainsi qu'une roche noirâtre dont nous n'avons pu
déterminer la nature; le ciment empâte ces mêmes roches dans un état de
division extrême, c'est l'élément calcaire qui prédomine. Ce poudingue est donc
postérieur au calcaire carbonifère qui entre dans sa composition.
En quittant Ha-giang, dans la direction du Nord, la route est exactement
parallèle au Song-pa-Xoum. Au confluent de ce cours d'eau et du Ngoi-Méou,
au gîte d'étape, nous trouvons une roche calcaire, noirâtre, compacte, cristalline
par places, à cassure irrégulière, découvrant sous certains angles des surfaces
lustrées, flexueuses, recouvertes d'un enduit d'apparence sériciteuse ; cette roche
répand un odeur empyreumatique par percussion. Les mamelons environnants
sont tous couronnés de calcaire, mais il nous semble difficile d'établir une relation
entre la roche précédente et le calcaire carbonifére dont elle diffère complè-
tement. Après avoir dépassé ce point, on accède à un plateau élevé dont le sol
paraît entièrement schisteux. A la montée, les schistes sont inclinés de 30° dans
une direction S. S. 0. De nombreux rochers calcaires, curieusement ciselés par
les météores, y sont disséminés; c'est toujours le même calcaire compact, avec
quelques légères variantes locales et que nous avons pu observer depuis le littoral
du golfe de Siam jusqu'à la frontière chinoise. Avant d'arriver à Quan-ba on
franchit un ressaut de terrain. Au sommet de la descente qui conduit au poste
militaire, un calcaire gris bleuâtre, très schisteux, affleure sur les berges de la
route; un peu plus bas, les schistes apparaissent, ils alternent à plusieurs reprisés
avec un quartzite, sur des épaisseurs excédant rarement un mètre. Ces roches
plongent vers le Sud sous un angle d'environ 45°. Au bas de la pente, nous
retrouvons un calcaire semblable à celui du haut ; de plus, de nombreux témoins
isolés de la même roche couvrent la plaine de Quan-ba; parfois ces monticules
sont constitués par un calcaire fissile identique à celui que nous venons de
décrire, parfois, c'est le calcaire marbre,.ruiniforme, des hauteurs; d'ailleurs, ce
dernier se montre sous l'aspect de petits pitons coniques, tandis que le calcaire
schisteux forme des collines de peu d'étendue, étroites et longues, dont le
grand axe est fréquemment parallèle à la direction de la vallée. Sur le versant
opposé, en suivant la route qui conduit à Na-cho-Kai, le calcaire est visible sur
presque toute la hauteur. La vallée de Quan-ba a pu être produite par une
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présence d'un calcaire d'un bleunoirâtre, à stratification très nette, avecpendage
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