Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1903-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1903 01 mai 1903
Description : 1903/05/01 (A6,N17)-1903/05/31. 1903/05/01 (A6,N17)-1903/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65373258
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 17
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- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 362
- .......... Page(s) .......... 367
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- .......... Page(s) .......... 368
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- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de mars 1903
UTILISATION DES FRUITS DU CAY-CAY tit
(Espèce de kaki)
Sous le nom de cây-cây, les indigènes de la Cochinchine et du Tonkin désignent un arbre
que Loureiro a déterminé sous le nom de Diospyros lobata de la famille des Ebénacées.
M. de Lanessan, dans son ouvrage: Les plantes utiles des colonies françaises (p. 775), nous
en donne la description suivante :
« Petit arbre de 8 pieds, à feuilles ovales, lancéolées, petites, entières, glabres, pétiolées,
« alternes; fleurs blanches axillaires, solitaires, hermaphrodites ; baie d'un jaune pâle, com-
« primée, à 8 loges ; pulpe d'une saveur un peu amère, sans odeur ; le fruit est comestible. »
Les indigènes du Tonkin, indépendamment de la menue consommation pour la bouche, qu'ils
peuvent faire de ces fruits, les cueillent au mois d'août, avant maturité et vont les vendre
chez les fabricants d'éventails qui les utilisent de la façon suivante :
Ces fruits verts, de la grosseur d'une petite prune, sont pilés dans un mortier, avec addition
d'eau. Le liquide obtenu est tamisé une première fois, au moyea d'un panier en bambou, pour
enlever les impuretés grossières et une seconde fois, à l'aide d'un tamis assez fin, pour débar-
rasser la mixture des matières étrangères tenues encore en suspens. Le liquide jaune brun
ainsi obtenu est vidé ensuite dans une jarre recouverte simplement d'un tissu léger, afin que
l'action de l'air puisse aider la fermentation; sans cette précaution la mixture recherchée se
décomposerait, dit-on.
Après quelques jours le liquide, qui prend le nom de nuóc-cây, est employé par les fabri-
cants à peindre les éventails en papier, les couvertures intérieures des livres et les parasols
également en papier. Cette mixture, qu'il ne faut pas confondre avec une huile siccatire, a la
propriété d'imperméabiliser les papiers que l'on a badigeonnés à la brosse. Ses qualités auraient,
dit-on, l'avantage de s'améliorer lorsqu'on la laisse un peu vieillir dans les jarres; on ne retire
d'ailleurs,de ces récipients,que les quantités nécessaires aux besoins journaliers de la fabrication.
Une autre forme du produit appelé nu:Ó'c-cç"y-den est obtenue par l'adjonction d'un cân
(livre indigène de 0 k. 604 gr.) de phèn-den (sulfate de fer) pour une quantité d'environ
140 litres de mixture. Cette addition de sulfate de fer ne s'effectue qu'autant qu'on l'a délayé
dans une petite quantité d'eau contenue dans une marmite qu'on a portée ensuite à l'ébullition.
Ce second produit, muni ainsi d'un fixatif, est également employé pour enduire les éventails,
les couvertures extérieures des livres, les parasols ; pour enduire les papiers protecteurs de
la surface des objets laqués, et enfin pour rendre imperméables certains vases en bois.
Les résidus de la fabrication, c'est-à-dire la pâte obtenue par le pilonnage des fruits, sert à
boucheries trous des petits sampans portatifs en bambou appelés tlwyén-tltúng.
Les fruits verts sont achetés à raison de une piastre le cái-gánh (charge d'un homme, com-
posée de 2 paniers). Le liquide fermenté se vend à raison de 0 $ 06 le bol (cái-lọ) d'une conte-
nance de près de 2 litres.
Les arbres producteurs sont disséminés dans les villages.
(Espèce de kaki)
Sous le nom de cây-cây, les indigènes de la Cochinchine et du Tonkin désignent un arbre
que Loureiro a déterminé sous le nom de Diospyros lobata de la famille des Ebénacées.
M. de Lanessan, dans son ouvrage: Les plantes utiles des colonies françaises (p. 775), nous
en donne la description suivante :
« Petit arbre de 8 pieds, à feuilles ovales, lancéolées, petites, entières, glabres, pétiolées,
« alternes; fleurs blanches axillaires, solitaires, hermaphrodites ; baie d'un jaune pâle, com-
« primée, à 8 loges ; pulpe d'une saveur un peu amère, sans odeur ; le fruit est comestible. »
Les indigènes du Tonkin, indépendamment de la menue consommation pour la bouche, qu'ils
peuvent faire de ces fruits, les cueillent au mois d'août, avant maturité et vont les vendre
chez les fabricants d'éventails qui les utilisent de la façon suivante :
Ces fruits verts, de la grosseur d'une petite prune, sont pilés dans un mortier, avec addition
d'eau. Le liquide obtenu est tamisé une première fois, au moyea d'un panier en bambou, pour
enlever les impuretés grossières et une seconde fois, à l'aide d'un tamis assez fin, pour débar-
rasser la mixture des matières étrangères tenues encore en suspens. Le liquide jaune brun
ainsi obtenu est vidé ensuite dans une jarre recouverte simplement d'un tissu léger, afin que
l'action de l'air puisse aider la fermentation; sans cette précaution la mixture recherchée se
décomposerait, dit-on.
Après quelques jours le liquide, qui prend le nom de nuóc-cây, est employé par les fabri-
cants à peindre les éventails en papier, les couvertures intérieures des livres et les parasols
également en papier. Cette mixture, qu'il ne faut pas confondre avec une huile siccatire, a la
propriété d'imperméabiliser les papiers que l'on a badigeonnés à la brosse. Ses qualités auraient,
dit-on, l'avantage de s'améliorer lorsqu'on la laisse un peu vieillir dans les jarres; on ne retire
d'ailleurs,de ces récipients,que les quantités nécessaires aux besoins journaliers de la fabrication.
Une autre forme du produit appelé nu:Ó'c-cç"y-den est obtenue par l'adjonction d'un cân
(livre indigène de 0 k. 604 gr.) de phèn-den (sulfate de fer) pour une quantité d'environ
140 litres de mixture. Cette addition de sulfate de fer ne s'effectue qu'autant qu'on l'a délayé
dans une petite quantité d'eau contenue dans une marmite qu'on a portée ensuite à l'ébullition.
Ce second produit, muni ainsi d'un fixatif, est également employé pour enduire les éventails,
les couvertures extérieures des livres, les parasols ; pour enduire les papiers protecteurs de
la surface des objets laqués, et enfin pour rendre imperméables certains vases en bois.
Les résidus de la fabrication, c'est-à-dire la pâte obtenue par le pilonnage des fruits, sert à
boucheries trous des petits sampans portatifs en bambou appelés tlwyén-tltúng.
Les fruits verts sont achetés à raison de une piastre le cái-gánh (charge d'un homme, com-
posée de 2 paniers). Le liquide fermenté se vend à raison de 0 $ 06 le bol (cái-lọ) d'une conte-
nance de près de 2 litres.
Les arbres producteurs sont disséminés dans les villages.
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