Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1903-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 avril 1903 01 avril 1903
Description : 1903/04/01 (A6,N16)-1903/04/30. 1903/04/01 (A6,N16)-1903/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6537324v
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 16
- .......... Page(s) .......... 279
- .......... Page(s) .......... 281
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- Renseignements:
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- .......... Page(s) .......... 311
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de février 1903.
- 294 -
les tremblements augmentent ; il regarde son flanc et reste souvent la tête ainsi rejetée en
arrière ; bientôt il se couche, gardant la tête repliée dans le flanc. En quelques heures ces sym-
ptômes se sont succédés et ont atteint leur plus haut degré d'intensité ; l'agonie est courte et
peu bruyante : quelques plaintes, quelques mouvements convulsifs des mâchoires et des mem-
bres, et la mort arrive, surprenant l'animal dans la posture décrite plus haut, à moins qu'il ne
se couche complètement sur le côté.
Cette terminaison rapide est l'apanage des premiers cas observés et presque la règle chez
le buffle, où les cas chroniques sont très rares. Le bœuf, au début de l'épizootie, meurt presque
aussi vite et avec les mêmes symptômes; puis, après avoir tué ainsi un cerlain nombre d'ani-
maux, la maladie prend une forme plus lente et aussi moins grave ; alors elle dure plusieurs
jours avec les symptômes déjà décrits mais d'une intensité moindre ; c'est à cette époque que
paraît latoux plus ou moins fréquente.
Si l'épizootie continue, certains symptômes s'atténuent et même disparaissent ; l'appétit
revient peu à peu et la guérison survient au bout de quelques semaines, ou bien l'appétit
est presque nul, capricieux, l'amaigrissement s'accentue, la toux augmente et l'animal finit par
mourir dans l'étisie la plùs complète.
Il existe parfois, et presque exclusivement chez le buffle, des tuméfactions œdèmateuses,
douloureuses, d'étendue variable. Elles siègent principalement sous la gorge, au niveau de
l'épaule, de la cuisse, du flanc, du ventre, des organes génitaux.
Enfin, après quelques jours de maladie, on peut encore rencontrer des exanthèmes de formes
variées, qui envahissent surtout les parties les plus fines de la peau (intérieur des membres,
ventre, etc).
La similitude de ces symptômes avec ceux de la peste bovine est telle, que les inoculations
de contrôle et la culture du microbe pathogène sont, dans certains cas, indispensables pour
l'établissement d'un diagnostic précis.
- Dans ces conditions, il y a pu avoirparfois confusion des deux maladies, lorsque, en l'absence
de toute méthode expérimentale, on était réduit au seul examen clinique des malades. -
L'application stricte des articles 1, 17, 19, 20, 21 et 22 de la loi du 21 juillet 1881, rendue
applicable en Indo-Chine par décret présidentiel du 10 mars 1898 et promulguée dans la
colonie par arrêté du Gouverneur général en date du 29 avril 1898, aurait pour résultat,
si la différenciation des deux affections n'était pas faite, de grever fortement les budgets
locaux. - -
EIL effet, alors que la mortalité est la règle presque absolue dans les épizooties de peste
bovine, 20, 30 ou même 50 %, suivant les cas, guérissent spontanément quand il s'agit de
septicémie hémorragique (chez le bœuf surtout). Même dans les épizooties bénignes, la mor-
talité est inférieure à 30 et une fraction plus ou moins importante des contaminés necontracte
pas la maladie.
: Ces faits ont frappé un certain nombre de Vétérinaires, qui avaient soupçonné une affection
spéciale et l'avaient désignée sous le nom de dysenterie épizootique, sans d'ailleurs pouvoir
faire la preuve de cette assertion.
En pareille occurrence, l'abatage immédiat et en masse des troupeaux contaminés eût été une
mesure injustifiée et onéreuse. - ,- -.
<, La connaissance plus complète de ces maladies permet aujourd'hui d'établir des prescriptions
sanitaires mieux en rapport avec leur contagiosité et leur gravité variable. -
Il est constant que l'isolement absolu des malades ou contaminés et la désinfection scrupuleuse
de tout ce qui peut servir de véhicule à la contagion suffisent pour arrêter sur place les épizoo-
fies de septicémie hémorragique. L - -,
, Ce fait indéniable a conduit à l'adoption des règles suivantes, applicables aussitôt que
l'existence de la septicémie hémorragique est reconnue : ",
1° Mise en quarantaine des localités, locaux, cours, enclos, herbages et pâturages où ont
séjourné des animaux malades ou ayant été exposés à la contagion de la septicémie hémorra-
gique des bovidés (sous toutes ses formes), impliquant défense d'y introduire des animaux
sains des espèces bovine ou bubaline et de déplacer ceux qui s'y trouvent ;
;j2 ° Dénombrement et marque des animaux des espèces bovine et bubaline compris dans
tout territoire infecté ; - ■
les tremblements augmentent ; il regarde son flanc et reste souvent la tête ainsi rejetée en
arrière ; bientôt il se couche, gardant la tête repliée dans le flanc. En quelques heures ces sym-
ptômes se sont succédés et ont atteint leur plus haut degré d'intensité ; l'agonie est courte et
peu bruyante : quelques plaintes, quelques mouvements convulsifs des mâchoires et des mem-
bres, et la mort arrive, surprenant l'animal dans la posture décrite plus haut, à moins qu'il ne
se couche complètement sur le côté.
Cette terminaison rapide est l'apanage des premiers cas observés et presque la règle chez
le buffle, où les cas chroniques sont très rares. Le bœuf, au début de l'épizootie, meurt presque
aussi vite et avec les mêmes symptômes; puis, après avoir tué ainsi un cerlain nombre d'ani-
maux, la maladie prend une forme plus lente et aussi moins grave ; alors elle dure plusieurs
jours avec les symptômes déjà décrits mais d'une intensité moindre ; c'est à cette époque que
paraît latoux plus ou moins fréquente.
Si l'épizootie continue, certains symptômes s'atténuent et même disparaissent ; l'appétit
revient peu à peu et la guérison survient au bout de quelques semaines, ou bien l'appétit
est presque nul, capricieux, l'amaigrissement s'accentue, la toux augmente et l'animal finit par
mourir dans l'étisie la plùs complète.
Il existe parfois, et presque exclusivement chez le buffle, des tuméfactions œdèmateuses,
douloureuses, d'étendue variable. Elles siègent principalement sous la gorge, au niveau de
l'épaule, de la cuisse, du flanc, du ventre, des organes génitaux.
Enfin, après quelques jours de maladie, on peut encore rencontrer des exanthèmes de formes
variées, qui envahissent surtout les parties les plus fines de la peau (intérieur des membres,
ventre, etc).
La similitude de ces symptômes avec ceux de la peste bovine est telle, que les inoculations
de contrôle et la culture du microbe pathogène sont, dans certains cas, indispensables pour
l'établissement d'un diagnostic précis.
- Dans ces conditions, il y a pu avoirparfois confusion des deux maladies, lorsque, en l'absence
de toute méthode expérimentale, on était réduit au seul examen clinique des malades. -
L'application stricte des articles 1, 17, 19, 20, 21 et 22 de la loi du 21 juillet 1881, rendue
applicable en Indo-Chine par décret présidentiel du 10 mars 1898 et promulguée dans la
colonie par arrêté du Gouverneur général en date du 29 avril 1898, aurait pour résultat,
si la différenciation des deux affections n'était pas faite, de grever fortement les budgets
locaux. - -
EIL effet, alors que la mortalité est la règle presque absolue dans les épizooties de peste
bovine, 20, 30 ou même 50 %, suivant les cas, guérissent spontanément quand il s'agit de
septicémie hémorragique (chez le bœuf surtout). Même dans les épizooties bénignes, la mor-
talité est inférieure à 30 et une fraction plus ou moins importante des contaminés necontracte
pas la maladie.
: Ces faits ont frappé un certain nombre de Vétérinaires, qui avaient soupçonné une affection
spéciale et l'avaient désignée sous le nom de dysenterie épizootique, sans d'ailleurs pouvoir
faire la preuve de cette assertion.
En pareille occurrence, l'abatage immédiat et en masse des troupeaux contaminés eût été une
mesure injustifiée et onéreuse. - ,- -.
<, La connaissance plus complète de ces maladies permet aujourd'hui d'établir des prescriptions
sanitaires mieux en rapport avec leur contagiosité et leur gravité variable. -
Il est constant que l'isolement absolu des malades ou contaminés et la désinfection scrupuleuse
de tout ce qui peut servir de véhicule à la contagion suffisent pour arrêter sur place les épizoo-
fies de septicémie hémorragique. L - -,
, Ce fait indéniable a conduit à l'adoption des règles suivantes, applicables aussitôt que
l'existence de la septicémie hémorragique est reconnue : ",
1° Mise en quarantaine des localités, locaux, cours, enclos, herbages et pâturages où ont
séjourné des animaux malades ou ayant été exposés à la contagion de la septicémie hémorra-
gique des bovidés (sous toutes ses formes), impliquant défense d'y introduire des animaux
sains des espèces bovine ou bubaline et de déplacer ceux qui s'y trouvent ;
;j2 ° Dénombrement et marque des animaux des espèces bovine et bubaline compris dans
tout territoire infecté ; - ■
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