Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1903-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 avril 1903 01 avril 1903
Description : 1903/04/01 (A6,N16)-1903/04/30. 1903/04/01 (A6,N16)-1903/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6537324v
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 16
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- Renseignements:
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- .......... Page(s) .......... 311
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de février 1903.
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passe du ton de la carotte blanche à une tonalité approchant de celle de la
merise rouge. Elles sont dures à briser, mais croquantes, et montrent une
cassure luisante, cristalline, translucide, d'un rouge sombre. Le ginseng
résultant de ces procédés est appelé ~hong-sam!n (ginseng muge). C'est un
article dont l'exportation est interdite par tous les traités conclus entre la
Corée et les puissances étrangères. Il est également le plus commun en Corée
et la majeure partie est produite à Syong-to.
« Le pak-sam à c'est-à-dire ginseng blanc, est du ginseng cultivé,
simplement lavé, ràclé et séché au soleil après qu'on l'a enlevé de terre.
Cette variété est la plus employée à l'intérieur, mais n'ayant pas été desséchée,
elle ne saurait supporter l'exportation. Beaucoup de gens la considèrent
comme un meilleur médicament que le hong-sam. (ginseng rouge) et il arrive,
suivant sa forme et sa qualité, que son prix devienne élevé.
« Les modes d'emploi du ginseng sont nombreux.
« Le plus habituellement, il est coupé ou brisé en petits morceaux et mélangé
avec d'autres médicaments, pour former des pilules, des tablettes ou des
décoctions que l'on boit, etc. Quelquefois, et même assez souvent, la racine
entière est absorbée sèche.
« Les gens âgés en font une décoction chaude en la faisant bouillir après
l'avoir coupée en morceaux. Il paraît qu'on regarde celle-ci comme un
fortifiant pour toutes les parties du corps. La forme de la racine est habituelle-
ment comparée à celle d'un homme, à cause de ses quatre parties différentes.
Pour quelques personnes, chacune de celles-ci est supposée être adaptée à un
but particulier; ainsi: la tète, aux affections des yeux; le corps, pour la
faiblesse générale; les bras et les jambes, aux désordres de l'estomac, aux
rhumes et aux. maladies des femmes. Cette forme humaine, que présente la
racine, joue un grand rôle dans l'achat de certaines sortes de ginseng et
spécialement pour le ginseng sauvage.
« Le fournisseur rival de la Corée, sur le marché chinois, est la province
sibérienne de Primorskaya, aux environs de Vladivostock; dans les parages
situés au Nord-Ouest de cette ville, entre les rivières Soutchena et Da-oubi-Ké,
les Chinois cultivent cette plante en grand. Les diverses tribus nomades de l'Est
sibérien recherchent le ginseng sauvage dans les montagnes, et elles trouvent
dans sa vente, et dans celle des fourrures, les ressources nécessaires à leur
existence.
« La méthode de culture exposée plus haut m'a été expliquée dans une des
fermes de ginseng de Syong-to ; on m'a dit cependant, qu'il existe des méthodes
légèrement différentes, qui sont appliquées dans d'autres endroits, par d'autres
fermiers. Quelques racines sont préparées pour le marché cinq ans et demi ou
six ans après avoir été plantées, mais le meilleur article est celui qui demande
sept années pour croître. Le prix actuel du ginseng rouge, sur le marché, est
d'environ quatre piastres la livre anglaise. »
passe du ton de la carotte blanche à une tonalité approchant de celle de la
merise rouge. Elles sont dures à briser, mais croquantes, et montrent une
cassure luisante, cristalline, translucide, d'un rouge sombre. Le ginseng
résultant de ces procédés est appelé ~hong-sam!n (ginseng muge). C'est un
article dont l'exportation est interdite par tous les traités conclus entre la
Corée et les puissances étrangères. Il est également le plus commun en Corée
et la majeure partie est produite à Syong-to.
« Le pak-sam à c'est-à-dire ginseng blanc, est du ginseng cultivé,
simplement lavé, ràclé et séché au soleil après qu'on l'a enlevé de terre.
Cette variété est la plus employée à l'intérieur, mais n'ayant pas été desséchée,
elle ne saurait supporter l'exportation. Beaucoup de gens la considèrent
comme un meilleur médicament que le hong-sam. (ginseng rouge) et il arrive,
suivant sa forme et sa qualité, que son prix devienne élevé.
« Les modes d'emploi du ginseng sont nombreux.
« Le plus habituellement, il est coupé ou brisé en petits morceaux et mélangé
avec d'autres médicaments, pour former des pilules, des tablettes ou des
décoctions que l'on boit, etc. Quelquefois, et même assez souvent, la racine
entière est absorbée sèche.
« Les gens âgés en font une décoction chaude en la faisant bouillir après
l'avoir coupée en morceaux. Il paraît qu'on regarde celle-ci comme un
fortifiant pour toutes les parties du corps. La forme de la racine est habituelle-
ment comparée à celle d'un homme, à cause de ses quatre parties différentes.
Pour quelques personnes, chacune de celles-ci est supposée être adaptée à un
but particulier; ainsi: la tète, aux affections des yeux; le corps, pour la
faiblesse générale; les bras et les jambes, aux désordres de l'estomac, aux
rhumes et aux. maladies des femmes. Cette forme humaine, que présente la
racine, joue un grand rôle dans l'achat de certaines sortes de ginseng et
spécialement pour le ginseng sauvage.
« Le fournisseur rival de la Corée, sur le marché chinois, est la province
sibérienne de Primorskaya, aux environs de Vladivostock; dans les parages
situés au Nord-Ouest de cette ville, entre les rivières Soutchena et Da-oubi-Ké,
les Chinois cultivent cette plante en grand. Les diverses tribus nomades de l'Est
sibérien recherchent le ginseng sauvage dans les montagnes, et elles trouvent
dans sa vente, et dans celle des fourrures, les ressources nécessaires à leur
existence.
« La méthode de culture exposée plus haut m'a été expliquée dans une des
fermes de ginseng de Syong-to ; on m'a dit cependant, qu'il existe des méthodes
légèrement différentes, qui sont appliquées dans d'autres endroits, par d'autres
fermiers. Quelques racines sont préparées pour le marché cinq ans et demi ou
six ans après avoir été plantées, mais le meilleur article est celui qui demande
sept années pour croître. Le prix actuel du ginseng rouge, sur le marché, est
d'environ quatre piastres la livre anglaise. »
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