Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1903-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 avril 1903 01 avril 1903
Description : 1903/04/01 (A6,N16)-1903/04/30. 1903/04/01 (A6,N16)-1903/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6537324v
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 16
- .......... Page(s) .......... 279
- .......... Page(s) .......... 281
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- Renseignements:
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- .......... Page(s) .......... 305
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- .......... Page(s) .......... 308
- .......... Page(s) .......... 309
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- .......... Page(s) .......... 311
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de février 1903.
— 287 —
« La racine, à maturité, a une tige de quatorze pouces de longueur, sensible
ment perpendiculaire au sol. A cette distance, les branches, ordinairement au
nombre de cinq, partent d'un point presque commun, et sur celles-ci, à quatre
pouces environ du sommet de la tige centrale, se trouve un groupe de cinq
feuilles, dont trois grandes, rayonnant sous des angles légers, et deux petites, à
angle droit de la branche, à partir de leur commune base. Les plus grandes sont
ovales, leurs côtes sont à arêtes vives mais peu profondes, la longueur et la
largeur sont de deux pouces respectivement, la couleur est presque celle d'une
châtaigne verte.
« La tige est dure et fibreuse, cannelée longitudinalement. La racine a
environ un pied de long et se compose ordinairement de quatre sections
différentes. La première, ou supérieure, est un pelit nœud irrégulier formant
une tête à la racine principale ; delà partent, en la recouvrant, quelques minces
radicelles se terminant en petits nœuds. La seconde section est le corps de la
racine, qui est court et se sépare bientôt en un certain nombre de parties
bulbeuses, dont quatre sont particulièrement larges. On les appelle communé-
ment « les bras et les jambes ». Les bulbes s'arrondissent tout à coup et
s'effilent en petites pointes minces, d'où rayonne le chevelu nourricier.
L'épaisseur de la partie principale de la racine, ou corps, atteint rarement un
pouce.
« Aussitôt après que les graines ont été récoltées (en octobre), les plants
et les racines intactes sont retirés de terre avec soin. Les tiges sont aussitôt
cassées, les racines lavées, placées dans de petits paniers à grandes mailles
et portées sur-le-champ à l'étuve. Là se trouvent des chaudières plates, peu
profondes, posées sur un fourneau. Au-dessus d'elles sont placés des vases
en terre de deux pieds de diamètre, hermétiquement fermés d'un couvercle ;
dans leur partie inférieure, ils possèdent cinq trous de deux pouces de diamèlre.
L'eau bout dans le récipient en fer, la vapeur s'élève et passe à travers les trous
dans le vase supérieur.
« Les petits paniers contenant les racines, après avoir été mis dans des vases
de terre hermétiquement fermés, sont traversés par la vapeur pendant un
laps de temps variant de une heure et demie à quatre heures. Les racines sont
ensuite enlevées et transportées au séchoir, longue construction contenant des
claies en bambou, sur lesquelles on place, en rang, de petits paniers plats
affectés au séchage. Sous le plancher de cette maison, à des intervalles de
trois ou quatre pieds, sont des cheminées dont la fumée se dégage, par derrière,
au moyen de petits trous placés au-dessous du niveau du plancher. Dans les
paniers du séchoir, les racines sont étendues séparément. Le feu est maintenu
d'une façon constante pendant environ dix jours, jusqu'à ce que les racines
soient supposées sèches. Elles sont alors empaquetées pour le marché, dans de
petits paniers rectangulaires, en saule, soigneusement garnis de papier pour
empêcher l'humidité.
« Pendant cette opération les-racines deviennent très dures, et leur couleur
« La racine, à maturité, a une tige de quatorze pouces de longueur, sensible
ment perpendiculaire au sol. A cette distance, les branches, ordinairement au
nombre de cinq, partent d'un point presque commun, et sur celles-ci, à quatre
pouces environ du sommet de la tige centrale, se trouve un groupe de cinq
feuilles, dont trois grandes, rayonnant sous des angles légers, et deux petites, à
angle droit de la branche, à partir de leur commune base. Les plus grandes sont
ovales, leurs côtes sont à arêtes vives mais peu profondes, la longueur et la
largeur sont de deux pouces respectivement, la couleur est presque celle d'une
châtaigne verte.
« La tige est dure et fibreuse, cannelée longitudinalement. La racine a
environ un pied de long et se compose ordinairement de quatre sections
différentes. La première, ou supérieure, est un pelit nœud irrégulier formant
une tête à la racine principale ; delà partent, en la recouvrant, quelques minces
radicelles se terminant en petits nœuds. La seconde section est le corps de la
racine, qui est court et se sépare bientôt en un certain nombre de parties
bulbeuses, dont quatre sont particulièrement larges. On les appelle communé-
ment « les bras et les jambes ». Les bulbes s'arrondissent tout à coup et
s'effilent en petites pointes minces, d'où rayonne le chevelu nourricier.
L'épaisseur de la partie principale de la racine, ou corps, atteint rarement un
pouce.
« Aussitôt après que les graines ont été récoltées (en octobre), les plants
et les racines intactes sont retirés de terre avec soin. Les tiges sont aussitôt
cassées, les racines lavées, placées dans de petits paniers à grandes mailles
et portées sur-le-champ à l'étuve. Là se trouvent des chaudières plates, peu
profondes, posées sur un fourneau. Au-dessus d'elles sont placés des vases
en terre de deux pieds de diamètre, hermétiquement fermés d'un couvercle ;
dans leur partie inférieure, ils possèdent cinq trous de deux pouces de diamèlre.
L'eau bout dans le récipient en fer, la vapeur s'élève et passe à travers les trous
dans le vase supérieur.
« Les petits paniers contenant les racines, après avoir été mis dans des vases
de terre hermétiquement fermés, sont traversés par la vapeur pendant un
laps de temps variant de une heure et demie à quatre heures. Les racines sont
ensuite enlevées et transportées au séchoir, longue construction contenant des
claies en bambou, sur lesquelles on place, en rang, de petits paniers plats
affectés au séchage. Sous le plancher de cette maison, à des intervalles de
trois ou quatre pieds, sont des cheminées dont la fumée se dégage, par derrière,
au moyen de petits trous placés au-dessous du niveau du plancher. Dans les
paniers du séchoir, les racines sont étendues séparément. Le feu est maintenu
d'une façon constante pendant environ dix jours, jusqu'à ce que les racines
soient supposées sèches. Elles sont alors empaquetées pour le marché, dans de
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« Pendant cette opération les-racines deviennent très dures, et leur couleur
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