Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de janvier 1903.
— 180 -
comparativement aux premières expériences faites en 1898, qui ont donné jusqu'à 1.347 kilos à l'hectare.
Nous constatons cependant une augmentation de 270 kilos pour la récolte et une diminution de 2 o dans le déchet de la parcelle Il, qui a reçu de la cendre.
La variété rouge donné un rendement de 1.370 kilos et un déchet e 3 dans la, parcelle 1, qui n'a reçu que de la tourbe; nous nous rapprochons sensiblement du résultat obtenu dans l'expérience n° I, de la Société d'horti- culture, citée plus haut.
La parcelle II qui, en plus de 40.000 kilos de tourbe, a reçu 600 kilos de cendre ne peut être comparée, le semis ayant été fait avec une graine; nous remarquons que la récolte atteint 1.158 kilos et que le déchet est de 4 ; si le semis de cette expérience avait été normal, le résultat obtenu aurait dépassé celui de l'expérience n° I, de la ferme Southern Pines, qui nous aurait coûté, si nous l'avions entreprise ici, la somme de 290 francs ou 133 $ 18, tandis que la tourbe et la cendre ne reviennent qu'à 25 $ environ.
A priori il faut donc renoncer à l'emploi des engrais chimiques pour la culture de l'arachide. Nous ne nous arrêterons pas aux expériences A. B. C. D.., les rendements sont nuls, le déchet considérable. Nous remarquons cependant dans les trois premières A. B. C, l'augmentation de la récolte et une diminu- tion du déchet, en raison directe de la potasse et de l'acide phosphorique introduits dans le sol.
Les parcelles E. F. G. H. ne nous donnent pas le rendement exact, pour les raisons dont il a été parlé plus haut ; on voit pour les trois dernières, dans le pourcentage du déchet, l'effet de la potasse.
Nous avons constaté, après le dernier nettoyage, une grande quantité de gousses vides, surtout dans la variété rouge ; la gousse avait cependant bonne apparence, quelques-unes seulement étaient d'une couleur plus terne, un peu grisâtre; il faut attribuer cet état de choses à une mauvaise fécondation, qui sans doute, est le résultat des fortes pluies tombées au moment de la floraison.
Cocos nucifera. — Cocotiers, (annamite: dùa). — Cette culture est à délaisser dans les terrains de Ong-Iêm ; elle est du reste suffisamment connue en Cochinchine pour ne pas s'y arrêter davantage. Ce palmier se plaît dans les terres riches et surtout dans le voisinage de la mer.
Elœis guineensis. — (annamite : Dùa dâu). — Ce palmier a été planté en différents sols, tous plus ou moins humides, et n'a pas donné le résultat que l'on en attendait ; il paraît souffrir à la saison sèche et ne reprend de la vigueur que pendant les pluies. Nons ne nous en expliquons pas bien la raison, car à Saigon, ceux plantés au Jardin botanique dans un sol très sec, supportent les plus grandes chaleurs sans jamais recevoir d'arrosage.
Polygala butyracea (Heckel) Les essais de culture ont été poursuivis en 1901 en tenant compte des observations relevées durant les deux années précédentes.
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
Institut national d'agronomie de la France d'outre mer Institut national d'agronomie de la France d'outre mer/services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Institut national d'agronomie de la France d'outre mer" or dc.contributor adj "Institut national d'agronomie de la France d'outre mer")France France/services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "France" or dc.contributor adj "France")
