Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1903-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1903 01 janvier 1903
Description : 1903/01/01 (A6,N13)-1903/01/31. 1903/01/01 (A6,N13)-1903/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65373221
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 13
- SOMMAIRE DU N° 14
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 113
- .......... Page(s) .......... 116
- .......... Page(s) .......... 119
- .......... Page(s) .......... 130
- .......... Page(s) .......... 136
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 139
- .......... Page(s) .......... 144
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- .......... Page(s) .......... 144
- .......... Page(s) .......... 144
- .......... Page(s) .......... 145
- .......... Page(s) .......... 146
- L'éclipse annulaire du soleil du 29 mars 1903
H. T. - Isobares du mois de janvier 1903
H. T. - Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de décembre 1902
H. T.
- 30 -
construction de la Compagnie de Tanjong-Pagar, laquelle emploie près de quatre
mille ouvriers et coolies, trois constructeurs de machines et petits navires, la
fonderie d'étain de Poulo-Brani, la plus grande du monde entier pour ce mélal,
appartenant à la Straits Trading Company, quatorze fabriques de conserves
d'ananas, huit scieries à vapeur, dont sept à des propriétaires chinois, une
importante fabrique d'huile de coco, qui produit un article supérieur, débarrassé
de toute odeur, utilisé dans la pâtisserie et cuisine. A ajouter, les sécheries de
rotins, les petites fabrique d'indigo, une fabrique de gutta-percha extraite des
feuilles par le procédé mécanique. Les fabriques de tapioca, les plantations de
café ont disparu de Singapore, où elles florissaient il y a vingt années.
Comme produits de l'agriculture destinés à l'exportation, Singapore n'a, en
somme, à son actif personnel, que les ananas, les noix de cocotier et quelques
autres fruits exotiques. Toutefois, comme Singapore est, de fait, jusqu'à ce jour,
le port obligé de l'Etat indépendant de Johore, le gambier et le poivre, qui en
proviennent, en quantités considérables, peuvent être considérés comme
production locale.
L'Etablissement de Penang, dont le chef-lieu porte officiellement le nom de
Georgetown, ignoré du public, comprend dans sa juridiction un district agricole
important, appelé Province Wellesley.
La « Province » nom usuel, est reliée à Penang par d'excellents services de
navigation, luxueusement et pratiquement installés, lesquels correspondent avec
les lignes de tramways de Georgetown et avec la nouvelle ligne de chemin de
fer des Etats Fédérés Malais. De Penang à Prye, station terminus, le trajet est de
vingt-cinq minutes; ce chemin de fer, propriété de la Fédération Malaise,
traverse les riches plaines de la « Province » où se manifeste, sans interrup-
tion, une activité agricole et industrielle, révélée par une succession de
fabriques de sucre, d'usines à tapioca, à huiles essentielles, à briques et
surtout par de belles plantations de cocotiers et d'arbres à caoutchouc, des
deux espèces Ficus Elastica et Hevea Brasiliensis. Sur cette ligne, ouverte
en ce moment pour un parcours d'environ 150 kilomètres, le trafic en passagers
et en marchandises prend des proportions inattendues. Après deux années à
peine d'exploitation, elle rapporterait, dit-on, un bénéfice de 8 pour cent. Après
avoir aisément traversé la plaine de la « Province » la voie ferrée s'engage,
au Sud, dans la région montagneuse si riche en minerais d'étain, de l'Etat Fédéré
de Perak. L'année prochaine, la circulation sera ouverte, au Sud de Taiping,
capitale de Perak, jusqu'à Kuala Lumpur, capitale de la Fédération et de l'Etat
de Selangor, et, simultanément de Kuala Lumpur à Serembang, capitale de
l'Etat Fédéré des Negri-Sumbilan.
Kuala Lumpur est déjà reliée par chemin de fer à Port Swettenham, Serem-
bang à Port Dickson. Reste à effectuer le tronçon transpéninsulaire Malais de
Serembang à Johore Bahru, à jeter un pont de L.690 mètres sur le détroit qui
sépare Johore Bahru (la capitale malaise) de Kranjee, terminus du chemin de
fer, presqu'achevé, transinsulaire de l'île de Singapore : alors on pourra se
construction de la Compagnie de Tanjong-Pagar, laquelle emploie près de quatre
mille ouvriers et coolies, trois constructeurs de machines et petits navires, la
fonderie d'étain de Poulo-Brani, la plus grande du monde entier pour ce mélal,
appartenant à la Straits Trading Company, quatorze fabriques de conserves
d'ananas, huit scieries à vapeur, dont sept à des propriétaires chinois, une
importante fabrique d'huile de coco, qui produit un article supérieur, débarrassé
de toute odeur, utilisé dans la pâtisserie et cuisine. A ajouter, les sécheries de
rotins, les petites fabrique d'indigo, une fabrique de gutta-percha extraite des
feuilles par le procédé mécanique. Les fabriques de tapioca, les plantations de
café ont disparu de Singapore, où elles florissaient il y a vingt années.
Comme produits de l'agriculture destinés à l'exportation, Singapore n'a, en
somme, à son actif personnel, que les ananas, les noix de cocotier et quelques
autres fruits exotiques. Toutefois, comme Singapore est, de fait, jusqu'à ce jour,
le port obligé de l'Etat indépendant de Johore, le gambier et le poivre, qui en
proviennent, en quantités considérables, peuvent être considérés comme
production locale.
L'Etablissement de Penang, dont le chef-lieu porte officiellement le nom de
Georgetown, ignoré du public, comprend dans sa juridiction un district agricole
important, appelé Province Wellesley.
La « Province » nom usuel, est reliée à Penang par d'excellents services de
navigation, luxueusement et pratiquement installés, lesquels correspondent avec
les lignes de tramways de Georgetown et avec la nouvelle ligne de chemin de
fer des Etats Fédérés Malais. De Penang à Prye, station terminus, le trajet est de
vingt-cinq minutes; ce chemin de fer, propriété de la Fédération Malaise,
traverse les riches plaines de la « Province » où se manifeste, sans interrup-
tion, une activité agricole et industrielle, révélée par une succession de
fabriques de sucre, d'usines à tapioca, à huiles essentielles, à briques et
surtout par de belles plantations de cocotiers et d'arbres à caoutchouc, des
deux espèces Ficus Elastica et Hevea Brasiliensis. Sur cette ligne, ouverte
en ce moment pour un parcours d'environ 150 kilomètres, le trafic en passagers
et en marchandises prend des proportions inattendues. Après deux années à
peine d'exploitation, elle rapporterait, dit-on, un bénéfice de 8 pour cent. Après
avoir aisément traversé la plaine de la « Province » la voie ferrée s'engage,
au Sud, dans la région montagneuse si riche en minerais d'étain, de l'Etat Fédéré
de Perak. L'année prochaine, la circulation sera ouverte, au Sud de Taiping,
capitale de Perak, jusqu'à Kuala Lumpur, capitale de la Fédération et de l'Etat
de Selangor, et, simultanément de Kuala Lumpur à Serembang, capitale de
l'Etat Fédéré des Negri-Sumbilan.
Kuala Lumpur est déjà reliée par chemin de fer à Port Swettenham, Serem-
bang à Port Dickson. Reste à effectuer le tronçon transpéninsulaire Malais de
Serembang à Johore Bahru, à jeter un pont de L.690 mètres sur le détroit qui
sépare Johore Bahru (la capitale malaise) de Kranjee, terminus du chemin de
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