Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1903-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1903 01 janvier 1903
Description : 1903/01/01 (A6,N13)-1903/01/31. 1903/01/01 (A6,N13)-1903/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65373221
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 13
- SOMMAIRE DU N° 14
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 113
- .......... Page(s) .......... 116
- .......... Page(s) .......... 119
- .......... Page(s) .......... 130
- .......... Page(s) .......... 136
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 139
- .......... Page(s) .......... 144
- .......... Page(s) .......... 144
- .......... Page(s) .......... 144
- .......... Page(s) .......... 144
- .......... Page(s) .......... 145
- .......... Page(s) .......... 146
- L'éclipse annulaire du soleil du 29 mars 1903
H. T. - Isobares du mois de janvier 1903
H. T. - Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de décembre 1902
H. T.
- 142 —
Un arrêté du 30 décembre 1902, du Résident supérieur au Tonkin, interdit la chasse du gibier
à plumes, sédentaire, du 15 avril au 15 août de chaque année.
Il interdit, en outre, pendant la même période, de brûler les herbes des mamelons.
Il fixe les pénalités applicables aux contraventions de chasse et de colportage du gibier
précité, pendant le temps d'interdiction.
*
* *
L'élevage au Cambodge. -- L'Inspecteur des Services civils, Résident de Phnompenh,
signale qu'une grande quantité de bœufs sort régulièrement du Cambodge.
Pendant le mois de novembre dernier, 516 de ces aunimaux ont été dirigés sur Saigon par
les chaloupes fluviales ; en outre on peut estimer que dans la même période, environ 500
bœufs ont été introduits en Cocbinchine par la route Soai-rieng, Peam.
C'est donc un millier de bœufs qui vont alimenter mensuellement le marché de Saigon.
Cette exportation indique que les indigènes possèdent des réserves de bétail assez impor-
tantes et que le Cambodge peut être considéré comme un pays d'élevage.
»
♦ *
La canne à sucre au Cambodge. — Mangée surtout fraîche en tronçons, la canne
à sucre est cultivée en petits carrés de peu de surface dans les villages des environs de l'hnom-
penh principalement. Dans l'île de Kien swai, il existe des champs d'un demi-hectare; à côté
de Banam également, mais ce sont là des exceptions. Si on totalisait la surface de ces petits
carrés, on trouverait peut-être pour tout le Cambodge une superficie de 800 à 1.000 hectares
cultivés en canne à sucre (Kompong-cham. Prey-vèng, Phnom-penh, Takèo, etc.).
On commence les pépinières dès le retrait des eaux dans les terrains de chamkar en octobre
ou novembre; deux mois après environ, les pousses ont 20 à 30 centimètres de hauteur. On
met alors les boutures en place dans les terrains hauts qui ne sont plus inondés, terres rouges
très fertiles. On plante aussi en juin.
La récolte est possible dès le 7e mois et on ne laisse pas la canne plus de 15 mois en terre
(8 à 12 mois en moyenne).
Les variétés sont:
Ampôn Kêo phé — grosse, cassante, vert cendré ; très cultivée.
— Kêo cràhàm — plus petite que la précédente, écorce et chair rougeàtre ; moins cultivée.
— Chhnôt — grosseur moyenne, rayée rouge et blanc ; moins cultivée qu'en Cochinchine.
— Kdam — grosseur moyenne, rose ; très cultivée.
— Keô pôc - nœuds espacés, écorce dure, difficile à casser; peu cultivée.
— Khmàu — violet foncé, moyenne grosseur; peu cultivée. Employée en médecine.
— Trêng — line, verte; peu cultivée.
— Tòmlàn - la plus grosse; se fend quelquefois entre les nœuds; cultivée surtout
dans l'Ouest; on la cultive aussi un peu sur les berges du fleuve.
— Léàc - moyenne, rouge, feuilles rougeàtres ; peu cultivée.
— Chèn - - ( de Chine) grosseur moyenne, verte, nœuds éloignés, chair verdàtre.
Quoique introduite dans le pays depuis longtemps, elle est peu cultivée.
On ne fait guère de sucre que dans Prey-vêng, à la façon annamite.
Les plus grandes étendues de terrains libres et favorables a la culture de la canne à sucre se
rencontreraient dans Swai-rieng, Prey-vêng, Takèo; peut-être aussi en Kompong-cham mais
dans cette dernière région, il faudrait compter avec les déprédations des éléphants sauvages.
Un arrêté du 30 décembre 1902, du Résident supérieur au Tonkin, interdit la chasse du gibier
à plumes, sédentaire, du 15 avril au 15 août de chaque année.
Il interdit, en outre, pendant la même période, de brûler les herbes des mamelons.
Il fixe les pénalités applicables aux contraventions de chasse et de colportage du gibier
précité, pendant le temps d'interdiction.
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* *
L'élevage au Cambodge. -- L'Inspecteur des Services civils, Résident de Phnompenh,
signale qu'une grande quantité de bœufs sort régulièrement du Cambodge.
Pendant le mois de novembre dernier, 516 de ces aunimaux ont été dirigés sur Saigon par
les chaloupes fluviales ; en outre on peut estimer que dans la même période, environ 500
bœufs ont été introduits en Cocbinchine par la route Soai-rieng, Peam.
C'est donc un millier de bœufs qui vont alimenter mensuellement le marché de Saigon.
Cette exportation indique que les indigènes possèdent des réserves de bétail assez impor-
tantes et que le Cambodge peut être considéré comme un pays d'élevage.
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La canne à sucre au Cambodge. — Mangée surtout fraîche en tronçons, la canne
à sucre est cultivée en petits carrés de peu de surface dans les villages des environs de l'hnom-
penh principalement. Dans l'île de Kien swai, il existe des champs d'un demi-hectare; à côté
de Banam également, mais ce sont là des exceptions. Si on totalisait la surface de ces petits
carrés, on trouverait peut-être pour tout le Cambodge une superficie de 800 à 1.000 hectares
cultivés en canne à sucre (Kompong-cham. Prey-vèng, Phnom-penh, Takèo, etc.).
On commence les pépinières dès le retrait des eaux dans les terrains de chamkar en octobre
ou novembre; deux mois après environ, les pousses ont 20 à 30 centimètres de hauteur. On
met alors les boutures en place dans les terrains hauts qui ne sont plus inondés, terres rouges
très fertiles. On plante aussi en juin.
La récolte est possible dès le 7e mois et on ne laisse pas la canne plus de 15 mois en terre
(8 à 12 mois en moyenne).
Les variétés sont:
Ampôn Kêo phé — grosse, cassante, vert cendré ; très cultivée.
— Kêo cràhàm — plus petite que la précédente, écorce et chair rougeàtre ; moins cultivée.
— Chhnôt — grosseur moyenne, rayée rouge et blanc ; moins cultivée qu'en Cochinchine.
— Kdam — grosseur moyenne, rose ; très cultivée.
— Keô pôc - nœuds espacés, écorce dure, difficile à casser; peu cultivée.
— Khmàu — violet foncé, moyenne grosseur; peu cultivée. Employée en médecine.
— Trêng — line, verte; peu cultivée.
— Tòmlàn - la plus grosse; se fend quelquefois entre les nœuds; cultivée surtout
dans l'Ouest; on la cultive aussi un peu sur les berges du fleuve.
— Léàc - moyenne, rouge, feuilles rougeàtres ; peu cultivée.
— Chèn - - ( de Chine) grosseur moyenne, verte, nœuds éloignés, chair verdàtre.
Quoique introduite dans le pays depuis longtemps, elle est peu cultivée.
On ne fait guère de sucre que dans Prey-vêng, à la façon annamite.
Les plus grandes étendues de terrains libres et favorables a la culture de la canne à sucre se
rencontreraient dans Swai-rieng, Prey-vêng, Takèo; peut-être aussi en Kompong-cham mais
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