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- AGRICULTURE, ÉLEVAGE, FORETS
- INDUSTRIE, COMMERCE, FINANCES, STATISTIQUES
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0
80 des chenilles de jeunes colonies de P. litura récoltées dans les
champs. Mais nous n'avons pas encore une idée précise de sa fréquence.
L'autre espèce est de taille plus grande ; sa larve sort de la chenille
de P. litura lorsque celle-ci se trouve à la fin du 5e stade ; les tentatives
d'élevage ont, jusqu'à présent, été infructueuses. Une colonie de P. lilurQ
était parasitée dans la proportion de 90 par cette 2e espèce. Mais elle
semble moins fréquente que la première.
MALADIES MICROBIENNES. — Une maladie à « polyèdres » et une dysen-
terie ont été observées.
Maladie à polyèdres.
Les chenilles malades sont d'une teinte plus pâle, vert laiteux ou
brun rosàtre, selon l'âge, et plus gonflées que les chenilles saines. Sur
le point de mourir, elles ont tendance à grimper, et succombent en
demeurant accrochées par les pattes abdominales. Leur peau devenue
très fragile se rompt, laissant couler une humeur laiteuse. L'examen de
ce liquide révèle la présence d'une multitude de corpuscules réfringents,
de forme polyédrique, qui proviennent de la désagrégation du noyau
des cellules sanguines et adipeuses. Ces corpuscules sont caractéristiques
de ce genre d'infection semblable à la grasserie des vers à soie. L'agent
causal, bactérie ou ultravirus, reste à préciser.
Cette maladie est très virulente et contagieuse, puisqu'il suffit de
donner un seul repas de feuilles contaminées avec le produit d'écrase-
ment de chenilles malades dans l'eau physiologique, à des chenilles
saines, quel qu'en soit l'âge, pour provoquer leur mort, en totalité,
5 à 6 jours après.
De plus, cette infection sévit dans la nature. Mais son rôle limitateur
reste encore à chiffrer.
Dysenterie :
Une dysenterie a décimé des élevages entiers, parvenant à la fin de
leur évolution larvaire, au Laboratoire. Le sang des chenilles malades,
qui devient d'un noir rougeâtre, recèle de nombreuses bactéries. Il n'a
pas été constaté si l'épizotie existe dans la nature.
En Cochinchine, M. NAMV a observé un hyménoptère parasite des
chenilles, probablement identique à la petite espèce que nous signalons
au Tonkin, et une mouche Tachinaire. L'antagonisme naturel auquel
P. li.1 tira se heurte en Cochinchine semble toutefois moins énergique
qu'au Tonkin, car la Noctuelle paraît pulluler davantage dans le Sud
que dans le Nord de l'Indochine.
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80 des chenilles de jeunes colonies de P. litura récoltées dans les
champs. Mais nous n'avons pas encore une idée précise de sa fréquence.
L'autre espèce est de taille plus grande ; sa larve sort de la chenille
de P. litura lorsque celle-ci se trouve à la fin du 5e stade ; les tentatives
d'élevage ont, jusqu'à présent, été infructueuses. Une colonie de P. lilurQ
était parasitée dans la proportion de 90 par cette 2e espèce. Mais elle
semble moins fréquente que la première.
MALADIES MICROBIENNES. — Une maladie à « polyèdres » et une dysen-
terie ont été observées.
Maladie à polyèdres.
Les chenilles malades sont d'une teinte plus pâle, vert laiteux ou
brun rosàtre, selon l'âge, et plus gonflées que les chenilles saines. Sur
le point de mourir, elles ont tendance à grimper, et succombent en
demeurant accrochées par les pattes abdominales. Leur peau devenue
très fragile se rompt, laissant couler une humeur laiteuse. L'examen de
ce liquide révèle la présence d'une multitude de corpuscules réfringents,
de forme polyédrique, qui proviennent de la désagrégation du noyau
des cellules sanguines et adipeuses. Ces corpuscules sont caractéristiques
de ce genre d'infection semblable à la grasserie des vers à soie. L'agent
causal, bactérie ou ultravirus, reste à préciser.
Cette maladie est très virulente et contagieuse, puisqu'il suffit de
donner un seul repas de feuilles contaminées avec le produit d'écrase-
ment de chenilles malades dans l'eau physiologique, à des chenilles
saines, quel qu'en soit l'âge, pour provoquer leur mort, en totalité,
5 à 6 jours après.
De plus, cette infection sévit dans la nature. Mais son rôle limitateur
reste encore à chiffrer.
Dysenterie :
Une dysenterie a décimé des élevages entiers, parvenant à la fin de
leur évolution larvaire, au Laboratoire. Le sang des chenilles malades,
qui devient d'un noir rougeâtre, recèle de nombreuses bactéries. Il n'a
pas été constaté si l'épizotie existe dans la nature.
En Cochinchine, M. NAMV a observé un hyménoptère parasite des
chenilles, probablement identique à la petite espèce que nous signalons
au Tonkin, et une mouche Tachinaire. L'antagonisme naturel auquel
P. li.1 tira se heurte en Cochinchine semble toutefois moins énergique
qu'au Tonkin, car la Noctuelle paraît pulluler davantage dans le Sud
que dans le Nord de l'Indochine.
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