Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1934-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1934 01 septembre 1934
Description : 1934/09/01 (A37)-1934/10/31. 1934/09/01 (A37)-1934/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536845f
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- INDUSTRIE, COMMERCE, FINANCES, STATISTIQUES
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— 1047 —
Si l'immersion a lieu au moment de la grenaison, les grains cessent de se déve-
lopper ou commencent à germer dans la panicule qui pourrit. Si la température
tle l'eau est basse et la durée d'immersion courte, ces phénomènes ne se produi-
sent pas.
Pendant son séjour sous l'eau, la plante s'accroît beaucoup en longueur. Cette
croissance atteint son maximum lorsque la température de l'eau est de 25° à
35°C. - De 35° à 40° et sous l'influence d'une immersion prolongée, la plante
dépérit et meurt. Au-dessous de 30°, la croissance est proportionnelle à la durée
d'immersion; au-dessus de 30°, la croissance diminue avec le prolongement de
l'immersion.
Les feuilles qui se forment pendant l'immersion de la plante poussent en
longueur, semblables à des fils blancs ; si l'on retire les plantes de l'eau, ces
feuilles se fanent. L'allongement d'une plante qui a déjà subi une immersion
est d'autant plus faible que la température de l'eau avait été plus élevée et la
durée de l'immersion plus prolongée. Il en est de même pour la formation des
tiges et le développement des panicules.
Immergée à l'époque de sa croissance en longueur ou de sa floraison, la plante
donne des talles au-dessus du collet avec deux, trois et quatre nœuds, rarement
un seul. Le nombre de talles est d'autant plus grand que la température est plus
élevée et la durée de l'immersion plus prolongée.
La plante subit d'autant moins de dégâts que plus courte est la durée de son
séjour dans l'eau et plus basse la température de celle-ci.
D'après les auteurs, les facteurs responsables de l'action néfaste de l'immersion
sur la plante sont la température de l'eau et le manque d'oxygène.
Fertilité des plants de riz influencée par les basses températures
N. ENOMOTO, dans Proceedings of the Crop Scientific Society of Japan, vol. 5, 1933,
p. 216-242, résumé dans Riz et Riziculture, vol. 8, fasc. 1, p. 61, Paris, fév. 1934.
Des plants de la variété « Sosei » furent soumis pendant l'épiage et la floraison
à des températures allant de 16°5 à 17° et les fleurs fermées après la floraison
furent exposées aux mêmes températures pendant 36 à 72 heures et à une tempé-
rature de 18° de 48 à 96 heures. Dans aucun cas, la fertilité ne fut affectée.
Avec une température de 18° avant la floraison aucune fleur ne s'ouvrit, même
après deux jours, et la fertilité n'en fut pas affectée ; toutefois, quelques fleurs
s'épanouirent après quatre jours de cette température.
Une température de 21° à laquelle furent soumises les plantes pendant quatre
jours détermina une plus grande floraison que celle de 18°. Les fleurs qui s'ou-
vrirent pendant cette période de basse température virent leur fertilité grande-
ment réduite, 180 leur étant plus préjudiciables que 21°.
Rapport entre la température et la teneur en eau des grains, d'une
part, et l'humidité de l'espace intercalaire entre les grains, d'autre
part — M. KONDO et T. OKAMURA, dans Berichte des Ohara Instituts fiir landwirts-
chaftliche Forschungen, vol. V, n° 3, p. 375-394, Kuraschiki, 1932-1933, résumé dans
Riz et Riziculture, vol. 8, fasc. 1, p. 69-70, Paris, fév. 1934.
Les expériences durèrent d'octobre 1930 à août 1931. Les grains utilisés pour les
expériences appartenaient aux variétés « Shinriki », « Omachi » et « Asahi ». D'une
teneur en eau variable, ils furent soumis fi des températures différentes, selon
le cas ; l'humidité de l'espace intercalaire fut mesurée au moyen de l'hygromètre
Si l'immersion a lieu au moment de la grenaison, les grains cessent de se déve-
lopper ou commencent à germer dans la panicule qui pourrit. Si la température
tle l'eau est basse et la durée d'immersion courte, ces phénomènes ne se produi-
sent pas.
Pendant son séjour sous l'eau, la plante s'accroît beaucoup en longueur. Cette
croissance atteint son maximum lorsque la température de l'eau est de 25° à
35°C. - De 35° à 40° et sous l'influence d'une immersion prolongée, la plante
dépérit et meurt. Au-dessous de 30°, la croissance est proportionnelle à la durée
d'immersion; au-dessus de 30°, la croissance diminue avec le prolongement de
l'immersion.
Les feuilles qui se forment pendant l'immersion de la plante poussent en
longueur, semblables à des fils blancs ; si l'on retire les plantes de l'eau, ces
feuilles se fanent. L'allongement d'une plante qui a déjà subi une immersion
est d'autant plus faible que la température de l'eau avait été plus élevée et la
durée de l'immersion plus prolongée. Il en est de même pour la formation des
tiges et le développement des panicules.
Immergée à l'époque de sa croissance en longueur ou de sa floraison, la plante
donne des talles au-dessus du collet avec deux, trois et quatre nœuds, rarement
un seul. Le nombre de talles est d'autant plus grand que la température est plus
élevée et la durée de l'immersion plus prolongée.
La plante subit d'autant moins de dégâts que plus courte est la durée de son
séjour dans l'eau et plus basse la température de celle-ci.
D'après les auteurs, les facteurs responsables de l'action néfaste de l'immersion
sur la plante sont la température de l'eau et le manque d'oxygène.
Fertilité des plants de riz influencée par les basses températures
N. ENOMOTO, dans Proceedings of the Crop Scientific Society of Japan, vol. 5, 1933,
p. 216-242, résumé dans Riz et Riziculture, vol. 8, fasc. 1, p. 61, Paris, fév. 1934.
Des plants de la variété « Sosei » furent soumis pendant l'épiage et la floraison
à des températures allant de 16°5 à 17° et les fleurs fermées après la floraison
furent exposées aux mêmes températures pendant 36 à 72 heures et à une tempé-
rature de 18° de 48 à 96 heures. Dans aucun cas, la fertilité ne fut affectée.
Avec une température de 18° avant la floraison aucune fleur ne s'ouvrit, même
après deux jours, et la fertilité n'en fut pas affectée ; toutefois, quelques fleurs
s'épanouirent après quatre jours de cette température.
Une température de 21° à laquelle furent soumises les plantes pendant quatre
jours détermina une plus grande floraison que celle de 18°. Les fleurs qui s'ou-
vrirent pendant cette période de basse température virent leur fertilité grande-
ment réduite, 180 leur étant plus préjudiciables que 21°.
Rapport entre la température et la teneur en eau des grains, d'une
part, et l'humidité de l'espace intercalaire entre les grains, d'autre
part — M. KONDO et T. OKAMURA, dans Berichte des Ohara Instituts fiir landwirts-
chaftliche Forschungen, vol. V, n° 3, p. 375-394, Kuraschiki, 1932-1933, résumé dans
Riz et Riziculture, vol. 8, fasc. 1, p. 69-70, Paris, fév. 1934.
Les expériences durèrent d'octobre 1930 à août 1931. Les grains utilisés pour les
expériences appartenaient aux variétés « Shinriki », « Omachi » et « Asahi ». D'une
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