Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1934-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1934 01 septembre 1934
Description : 1934/09/01 (A37)-1934/10/31. 1934/09/01 (A37)-1934/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536845f
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- INDUSTRIE, COMMERCE, FINANCES, STATISTIQUES
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Bibliographie
Le durian ; sa culture en Cochinchine et au Cambodge - Aug. CHEVALIER,
dans Revue de Botanique appliquée, et d'Agriculture tropicale, 14e an., n° 153,
p. 350-353, Paris, mai 1934.
Le durian, Durio zibethinus Murray (1774), est un arbre fruitier dont la culture
est pour ainsi dire localisée dans le Sud-Est de l'Asie et dans l'archipel indo-malais.
Le touriste qui à goûté une seule fois à son fruit ou qui a humé un instant son
parfum (P) ne l'oublie plus jamais ; mais les avis sont des plus partagés à son
sujet. Certains l'appellent « le fruit répugnant », d'autres « le plus délicieux
des fruits des tropiques ».
Il existe du reste des variétés ou des espèces-de durian à fruits très peu nauséeux.
Ces espèces ou variétés sont d'ailleurs très mal connues.
Le nom durian dérive du malais doerian.
Le. genre Durio créé par RHUMPHIUS, puis introduit dans la nomenclature lin-
néenne par ADANSON (1763) renferme aujourd'hui 12 à 15 espèces, pour la plupart
spontanées dans les forêts de la péninsule malaise (D. malaccensis Planch., D. singa-
porensis Ridley) et dans l'archipel de rlrilînde (D. sumatrana Becc., D. testudi-
narum Becc., etc.). * *
Ces plantes appartiennent à la famille des Malvacées, tribu des Bombacées (qui
renferme le baobab et le kapokier). Elles ont des feuilles alternes simples, des
étamines nombreuses groupées en cinq faisceaux, des fruits gros, subligneux,
ronds ou ovoïdes, divisés en cinq loges, hérissés de fortes épines ou pointes (comme
les syncarpes du jaquier) et s'ouvrant à l'extrême maturité (ils ne sont pas ouverts
quand on les cueille pour les manger) en cinq valves. Dans certaines variétés ils
peuvent peser jusqu'à 5 à 7 kg. Chaque loge contient une ou plusieurs graines.
La pulpe comestible est constituée par une arille épaisse, couleur crème ou rosée,
qui, dans es espèces à fruits comestibles, est continue tout autour de la graine,
, tandis que, dans d'autres espèces, l'arille est incomplète.
La monographie la plus complète du genre Durio est due à O. BECCARI Matesta,
III (1886-90); p. 219-357 et pl. XII-XXVI. Ce botaniste avait étudié sur le vivant
les espèces de Bornéo. Parmi les sortes à fruits comestibles il décrit, outre l'espèce
¡ commune, les quatre espèces suivantes connues seulement à Bornéo : D. graveolens
Becc., D, dulcis Becc., D. carinatus Mast., D. gratissimum Becc. Cette dernière serait
celle qui donne les fruits les plus estimés, tandis que le D. carinatus, fréquent à
Bornéo dans les forêts et voisin de D. zibethinus, a des fruits petits, moins appréciés.
Toutes ces formes paraissent proches parentes et le mieux, si l'on voulait constituer
un verger d'études, serait de les multiplier par greffe ou écusson. -
On trouvera quelques renseignements sur le durian dans : K. HEYNE — De Nuttige
Planten van Nederlandsch Indië, II, 1927, p. 1056.
La culture a été propagée par les Malais dans les îles Moluques, là péninsule
malaise et le Siam.
- Plus tard, les Chinois, établis dans ces pays et qui sont très amateurs de ce
fruit auquel ils attribuent des propriétés aphrodisiaques, ont contribué aussi à sa
propagation.
Au Cambodge, le durian est un arbre de 10 à 15 m de haut ; le tronc peut
atteindre 1 m 50 ou 2 m de circonférence. Il entre en production à l'âge de sept
ou huit ans ; il .a alors un port conique ; la racine est pivotante et s'enfonce pro-
Le durian ; sa culture en Cochinchine et au Cambodge - Aug. CHEVALIER,
dans Revue de Botanique appliquée, et d'Agriculture tropicale, 14e an., n° 153,
p. 350-353, Paris, mai 1934.
Le durian, Durio zibethinus Murray (1774), est un arbre fruitier dont la culture
est pour ainsi dire localisée dans le Sud-Est de l'Asie et dans l'archipel indo-malais.
Le touriste qui à goûté une seule fois à son fruit ou qui a humé un instant son
parfum (P) ne l'oublie plus jamais ; mais les avis sont des plus partagés à son
sujet. Certains l'appellent « le fruit répugnant », d'autres « le plus délicieux
des fruits des tropiques ».
Il existe du reste des variétés ou des espèces-de durian à fruits très peu nauséeux.
Ces espèces ou variétés sont d'ailleurs très mal connues.
Le nom durian dérive du malais doerian.
Le. genre Durio créé par RHUMPHIUS, puis introduit dans la nomenclature lin-
néenne par ADANSON (1763) renferme aujourd'hui 12 à 15 espèces, pour la plupart
spontanées dans les forêts de la péninsule malaise (D. malaccensis Planch., D. singa-
porensis Ridley) et dans l'archipel de rlrilînde (D. sumatrana Becc., D. testudi-
narum Becc., etc.). * *
Ces plantes appartiennent à la famille des Malvacées, tribu des Bombacées (qui
renferme le baobab et le kapokier). Elles ont des feuilles alternes simples, des
étamines nombreuses groupées en cinq faisceaux, des fruits gros, subligneux,
ronds ou ovoïdes, divisés en cinq loges, hérissés de fortes épines ou pointes (comme
les syncarpes du jaquier) et s'ouvrant à l'extrême maturité (ils ne sont pas ouverts
quand on les cueille pour les manger) en cinq valves. Dans certaines variétés ils
peuvent peser jusqu'à 5 à 7 kg. Chaque loge contient une ou plusieurs graines.
La pulpe comestible est constituée par une arille épaisse, couleur crème ou rosée,
qui, dans es espèces à fruits comestibles, est continue tout autour de la graine,
, tandis que, dans d'autres espèces, l'arille est incomplète.
La monographie la plus complète du genre Durio est due à O. BECCARI Matesta,
III (1886-90); p. 219-357 et pl. XII-XXVI. Ce botaniste avait étudié sur le vivant
les espèces de Bornéo. Parmi les sortes à fruits comestibles il décrit, outre l'espèce
¡ commune, les quatre espèces suivantes connues seulement à Bornéo : D. graveolens
Becc., D, dulcis Becc., D. carinatus Mast., D. gratissimum Becc. Cette dernière serait
celle qui donne les fruits les plus estimés, tandis que le D. carinatus, fréquent à
Bornéo dans les forêts et voisin de D. zibethinus, a des fruits petits, moins appréciés.
Toutes ces formes paraissent proches parentes et le mieux, si l'on voulait constituer
un verger d'études, serait de les multiplier par greffe ou écusson. -
On trouvera quelques renseignements sur le durian dans : K. HEYNE — De Nuttige
Planten van Nederlandsch Indië, II, 1927, p. 1056.
La culture a été propagée par les Malais dans les îles Moluques, là péninsule
malaise et le Siam.
- Plus tard, les Chinois, établis dans ces pays et qui sont très amateurs de ce
fruit auquel ils attribuent des propriétés aphrodisiaques, ont contribué aussi à sa
propagation.
Au Cambodge, le durian est un arbre de 10 à 15 m de haut ; le tronc peut
atteindre 1 m 50 ou 2 m de circonférence. Il entre en production à l'âge de sept
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