Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1934-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1934 01 septembre 1934
Description : 1934/09/01 (A37)-1934/10/31. 1934/09/01 (A37)-1934/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536845f
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- INDUSTRIE, COMMERCE, FINANCES, STATISTIQUES
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sorbée est un peu plus faible qu'au bout de vingt-quatre ou trente-six
heures, mais on évite ainsi le départ d'une fermentation nuisible à la
fabrication.
2° Mouture. -J
Nous avons effectué la mouture à la meule indigène, mais il est
certain qu'industriellement on aurait intérêt à opérer à l'aide d'une
meule de grès jumelée tournant dans une cuvette. Ce dispositif per-
mettrait l'introduction régulière de l'eau au cours de l'opération.
Nous avons étudié l'influence de la quantité d'eau ajoutée. Cette pro-
portion de 2,5 du poids de la matière première paraît la meilleure
pour le système de meule adopté. Si l'on n'ajoute pas d'eau peu à
peu, la matière travaillée ne sort pas de la meule encrasse les aspérités
de celle-ci et l'on obtient un travail insuffisant et irrégulier. Si l'on
ajoute trop d'eau, les particules de matière première sont trop rapide-
ment entraînées et la mouture est incomplète.
Il est probable qu'en utilisant un autre type de meule les quantités
d'eau à introduire au cours de l'opération devraient être différentes.
3° Dilution.
L'opération précédente fournit une masse mousseuse blanchâtre
épaisse qu'il serait impossible de travailler telle qu'elle est dans un
système de filtration quelconque. Nous avons donc été conduit à la
diluer en ajoutant une quantité d'eau égale à celle introduite au cours
du travail précédent. De cette façon, nous obtenons une masse liquide
blanchâtre assez épaisse mais pouvant être filtrée.
•
4° Essorage centrifuge.
Nous avons, au cours de nos essais, renoncé à une filtration ordinaire
qui correspond industriellement au travail au filtre-presse, les toiles
perdant rapidement tout pouvoir filtrant par suite du dépôt de subs-
tances résiduelles venant s'y accumuler. D'une façon générale, d'ail-
leurs, chaque fois que l'on a à séparer par filtration une matière
partiellement colloïdale, le filtre-presse conduit à un travail très pénible
et donne de mauvais résultats ; l'essorage centrifuge, au contraire, s'est
montré beaucoup plus satisfaisant, le nettoyage de la toile est très
simplifié. On peut travailler dans des conditions de propreté très supé-
rieures à celle du filtre-presse et traiter de grandes quantités de subs-
tance avec un appareil d'assez faible capacité.
sorbée est un peu plus faible qu'au bout de vingt-quatre ou trente-six
heures, mais on évite ainsi le départ d'une fermentation nuisible à la
fabrication.
2° Mouture. -J
Nous avons effectué la mouture à la meule indigène, mais il est
certain qu'industriellement on aurait intérêt à opérer à l'aide d'une
meule de grès jumelée tournant dans une cuvette. Ce dispositif per-
mettrait l'introduction régulière de l'eau au cours de l'opération.
Nous avons étudié l'influence de la quantité d'eau ajoutée. Cette pro-
portion de 2,5 du poids de la matière première paraît la meilleure
pour le système de meule adopté. Si l'on n'ajoute pas d'eau peu à
peu, la matière travaillée ne sort pas de la meule encrasse les aspérités
de celle-ci et l'on obtient un travail insuffisant et irrégulier. Si l'on
ajoute trop d'eau, les particules de matière première sont trop rapide-
ment entraînées et la mouture est incomplète.
Il est probable qu'en utilisant un autre type de meule les quantités
d'eau à introduire au cours de l'opération devraient être différentes.
3° Dilution.
L'opération précédente fournit une masse mousseuse blanchâtre
épaisse qu'il serait impossible de travailler telle qu'elle est dans un
système de filtration quelconque. Nous avons donc été conduit à la
diluer en ajoutant une quantité d'eau égale à celle introduite au cours
du travail précédent. De cette façon, nous obtenons une masse liquide
blanchâtre assez épaisse mais pouvant être filtrée.
•
4° Essorage centrifuge.
Nous avons, au cours de nos essais, renoncé à une filtration ordinaire
qui correspond industriellement au travail au filtre-presse, les toiles
perdant rapidement tout pouvoir filtrant par suite du dépôt de subs-
tances résiduelles venant s'y accumuler. D'une façon générale, d'ail-
leurs, chaque fois que l'on a à séparer par filtration une matière
partiellement colloïdale, le filtre-presse conduit à un travail très pénible
et donne de mauvais résultats ; l'essorage centrifuge, au contraire, s'est
montré beaucoup plus satisfaisant, le nettoyage de la toile est très
simplifié. On peut travailler dans des conditions de propreté très supé-
rieures à celle du filtre-presse et traiter de grandes quantités de subs-
tance avec un appareil d'assez faible capacité.
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