Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1934-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1934 01 juillet 1934
Description : 1934/07/01 (A37)-1934/08/31. 1934/07/01 (A37)-1934/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65368441
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
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- SOMMAIRE
- INDUSTRIE, COMMERCE, FINANCES, STATISTIQUES
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- 653 -
la tension de la vapeur émise par l'eau contenue dans les cellules du
grain.
Un grain humide placé dans une atmosphère sèche émettra de la
vapeur d'eau (transpiration), alors qu'un grain sec placé dans une
atmosphère humide en absorbera.
C'est là un phénomène très différent de la simple évaporation d'un
liquide. Le grain vivant retient toujours aux températures ordinaires
une certaine quantité d'eau, alors qu'une fois tué il se dessèche complè-
tement par évaporation.
*
* *
Nous sommes en mesure maintenant de comprendre les phénomènes
qui se passent dans un lot de grains, au cours de leur transport et
pourquoi les grains exportés avec une apparence satisfaisante arrivent
le plus souvent dans la Métropole avariés, causant ainsi des pertes
énormes. La remarque est générale pour tous les pays tropicaux dans
lesquels les grains n'ont pas été l'objet d'un traitement spécial.
La question des conditions dans lesquelles l'exportation du maïs doit
être effectuée n'est pas nouvelle. Elle a été soulevée, il y a vingt-cinq
.ans, par les Services d'Agriculture des Etats-Unis à la suite des plainte3
fréquentes que motivaient à l'arrivée en Europe les avaries subies par
les grains dont la qualité ne correspondait pas à celle des certificats de
contrôle qui accompagnaient la marchandise.
Pendant trois années, les experts du Service de Standardisation con-
trôlèrent les chargements de maïs dans un grand nombre de ports au
départ et à l'arrivée, puis au cours du voyage. Ils déterminèrent les con-
ditions dans lesquelles les transports avaient été effectués et les avaries
subséquentes.
Leurs conclusions, publiées par le « Bureau of Plant Industry », ont
été exposées par M. E. BAILLAUD, Directeur de l'Institut Colonial Fran-
çais (Bulletin économique de l'Indochine). Elles sont simples :
La quantité des grains échauffés au cours d'un transport augmente en
proportion de leur teneur en humidité et du temps passé à bord. 3,5
des chargements avariés proviennent de maïs restés moins de 15 jours
à bord et 42,5 de maïs ayant subi des durées de transport supérieures
à 46 jours.
Des variations dans la teneur en humidité des grains se produisent
pendant le transport par échange d'eau entre les grains trop humides
et les grains secs, lorsque les premiers sont placés dans les parties chau-
■ des du navire. L'eau de ceux-ci s'évapore et vient se condenser sur
la tension de la vapeur émise par l'eau contenue dans les cellules du
grain.
Un grain humide placé dans une atmosphère sèche émettra de la
vapeur d'eau (transpiration), alors qu'un grain sec placé dans une
atmosphère humide en absorbera.
C'est là un phénomène très différent de la simple évaporation d'un
liquide. Le grain vivant retient toujours aux températures ordinaires
une certaine quantité d'eau, alors qu'une fois tué il se dessèche complè-
tement par évaporation.
*
* *
Nous sommes en mesure maintenant de comprendre les phénomènes
qui se passent dans un lot de grains, au cours de leur transport et
pourquoi les grains exportés avec une apparence satisfaisante arrivent
le plus souvent dans la Métropole avariés, causant ainsi des pertes
énormes. La remarque est générale pour tous les pays tropicaux dans
lesquels les grains n'ont pas été l'objet d'un traitement spécial.
La question des conditions dans lesquelles l'exportation du maïs doit
être effectuée n'est pas nouvelle. Elle a été soulevée, il y a vingt-cinq
.ans, par les Services d'Agriculture des Etats-Unis à la suite des plainte3
fréquentes que motivaient à l'arrivée en Europe les avaries subies par
les grains dont la qualité ne correspondait pas à celle des certificats de
contrôle qui accompagnaient la marchandise.
Pendant trois années, les experts du Service de Standardisation con-
trôlèrent les chargements de maïs dans un grand nombre de ports au
départ et à l'arrivée, puis au cours du voyage. Ils déterminèrent les con-
ditions dans lesquelles les transports avaient été effectués et les avaries
subséquentes.
Leurs conclusions, publiées par le « Bureau of Plant Industry », ont
été exposées par M. E. BAILLAUD, Directeur de l'Institut Colonial Fran-
çais (Bulletin économique de l'Indochine). Elles sont simples :
La quantité des grains échauffés au cours d'un transport augmente en
proportion de leur teneur en humidité et du temps passé à bord. 3,5
des chargements avariés proviennent de maïs restés moins de 15 jours
à bord et 42,5 de maïs ayant subi des durées de transport supérieures
à 46 jours.
Des variations dans la teneur en humidité des grains se produisent
pendant le transport par échange d'eau entre les grains trop humides
et les grains secs, lorsque les premiers sont placés dans les parties chau-
■ des du navire. L'eau de ceux-ci s'évapore et vient se condenser sur
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