Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1934-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1934 01 mai 1934
Description : 1934/05/01 (A37)-1934/06/30. 1934/05/01 (A37)-1934/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536843m
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- INDUSTRIE, COMMERCE, FINANCES, STATISTIQUES
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— 576 —
mais a le grave inconvénient de détruire certains cryptogames qui rendent de
grands services dans la lutte contre les cochenilles. On évitera donc ce traite-
ment, partout où les cochenilles sont abondantes. Le traitement anti-mélanique
serait, au contraire, indispensable : il s'effectue par le moyen de la bouillie
bordelaise, additionnée de savon et de pétrole et pulvérisée après la chute de toute
la floraison. Cette dernière pulvérisation suffit généralement dans l'Etat de Sâo-
Paulo à prévenir les autres infections.
11 y a lieu, lors des pulvérisations, d'observer certaines règles fixes : opérer
toujours sur le feuillage sec ; considérer comme inefficace celle qui serait suivie,
de pluies quelques heures après ; projeter le liquide en un véritable brouillard;
ne laisser aucun endroit sans traitement.
II. — Le sulfate de zinc est employé, comme on sait, dans le traitement de
certaines maladies bactériennes de l'oranger. Son action serait celle d'un anti-
toxique neutralisant les excrétions microbiennes qui se développent dans le sol.
L'application de 40 à 80 kg autour d'un arbre en pleine production aurait pour
effet d'améliorer notablement les états de végétation. Toutefois, la condition sine
qua non est d'opérer en saison sèche, afin d'éviter une absorption trop rapide
par les racines. Dans ce dernier cas, on a enregistré des brûlures des feuilles et
des organes souterrains. Le meilleur moyen d'appliquer le traitement au sulfate
de zinr serait d'incorporer celui-ci à une bouillie type bouillie bordelaise (eau,
sulfate de zinc et chaux hydratée) dont on emploierait de 10 à 12 litres pour
chaque arbre.
III. — La pourriture du pied des orangers, qui existe partout où on cultive
l'oranger, est particulièrement grave, au Brésil, où les organismes qui la provo-
quent (Phytophtora cilrophtora et P. parasitica) ont trouvé des conditions d'exis-
tense exacerbant leur virulence ordinaire. La symptomatologie en est difficile au
début de l'évolution de la maladie, c'est-à-dire quand une intervention peut
encore être utile.
On ne remarque généralement qu'une légère intumescence sur le tronc, un-
peu au-dessus du collet. Plus tard, apparaît un exsudat de gomme, localisé au
milieu d'une auréole jaunâtre, en- même temps que l'extension de l'infection
se fait vers le haut et vers le bas de l'arbre. Quand plus du quart des tissus de
l'écorce sont attaqués, les feuilles commencent à jaunir et la fructification sui-
vante est très abondante ; toutefois, les fruits sont rarement de qualité passable;
Les facteurs favorisant l'éclosion de la maladie sont les blessures et l'humidité
prolongée. On note, pour cette raison, une fréquence plus élevée de la maladie
dans les terrains argileux, compacts, mal drainés. Parmi les moyens préventifs
de lutte, on cite, notamment: l'emploi de sujets résistants et la localisation de-
la greffe à une hauteur minimale de 20 cm du sol pour éviter le contact de la
terre avec le greffon ; ensuite, pratiquer une taille sévère ne laissant subsister
que les branches situées à 50 cm au moins du niveau du sol, découvrir large-
ment les racines latérales principales et badigeonner ensuite cette zone à la
bouillie bordelaise.
On a noté parmi les agrumes l'échelle suivante de susceptibilité décroissante:
citronnier, oranger doux, mandarinier, limettier et oranger amer. Le traitement
des individus malades ne peut être envisagé que quand l'infection est encore
localisée. Il consiste à enlever l'écorce aux alentours des lésions, à débrider lar-
gement les zones superficielles de bois infiltrées de gomme et à stériliser ensuite
à la bouillie bordelaise.
mais a le grave inconvénient de détruire certains cryptogames qui rendent de
grands services dans la lutte contre les cochenilles. On évitera donc ce traite-
ment, partout où les cochenilles sont abondantes. Le traitement anti-mélanique
serait, au contraire, indispensable : il s'effectue par le moyen de la bouillie
bordelaise, additionnée de savon et de pétrole et pulvérisée après la chute de toute
la floraison. Cette dernière pulvérisation suffit généralement dans l'Etat de Sâo-
Paulo à prévenir les autres infections.
11 y a lieu, lors des pulvérisations, d'observer certaines règles fixes : opérer
toujours sur le feuillage sec ; considérer comme inefficace celle qui serait suivie,
de pluies quelques heures après ; projeter le liquide en un véritable brouillard;
ne laisser aucun endroit sans traitement.
II. — Le sulfate de zinc est employé, comme on sait, dans le traitement de
certaines maladies bactériennes de l'oranger. Son action serait celle d'un anti-
toxique neutralisant les excrétions microbiennes qui se développent dans le sol.
L'application de 40 à 80 kg autour d'un arbre en pleine production aurait pour
effet d'améliorer notablement les états de végétation. Toutefois, la condition sine
qua non est d'opérer en saison sèche, afin d'éviter une absorption trop rapide
par les racines. Dans ce dernier cas, on a enregistré des brûlures des feuilles et
des organes souterrains. Le meilleur moyen d'appliquer le traitement au sulfate
de zinr serait d'incorporer celui-ci à une bouillie type bouillie bordelaise (eau,
sulfate de zinc et chaux hydratée) dont on emploierait de 10 à 12 litres pour
chaque arbre.
III. — La pourriture du pied des orangers, qui existe partout où on cultive
l'oranger, est particulièrement grave, au Brésil, où les organismes qui la provo-
quent (Phytophtora cilrophtora et P. parasitica) ont trouvé des conditions d'exis-
tense exacerbant leur virulence ordinaire. La symptomatologie en est difficile au
début de l'évolution de la maladie, c'est-à-dire quand une intervention peut
encore être utile.
On ne remarque généralement qu'une légère intumescence sur le tronc, un-
peu au-dessus du collet. Plus tard, apparaît un exsudat de gomme, localisé au
milieu d'une auréole jaunâtre, en- même temps que l'extension de l'infection
se fait vers le haut et vers le bas de l'arbre. Quand plus du quart des tissus de
l'écorce sont attaqués, les feuilles commencent à jaunir et la fructification sui-
vante est très abondante ; toutefois, les fruits sont rarement de qualité passable;
Les facteurs favorisant l'éclosion de la maladie sont les blessures et l'humidité
prolongée. On note, pour cette raison, une fréquence plus élevée de la maladie
dans les terrains argileux, compacts, mal drainés. Parmi les moyens préventifs
de lutte, on cite, notamment: l'emploi de sujets résistants et la localisation de-
la greffe à une hauteur minimale de 20 cm du sol pour éviter le contact de la
terre avec le greffon ; ensuite, pratiquer une taille sévère ne laissant subsister
que les branches situées à 50 cm au moins du niveau du sol, découvrir large-
ment les racines latérales principales et badigeonner ensuite cette zone à la
bouillie bordelaise.
On a noté parmi les agrumes l'échelle suivante de susceptibilité décroissante:
citronnier, oranger doux, mandarinier, limettier et oranger amer. Le traitement
des individus malades ne peut être envisagé que quand l'infection est encore
localisée. Il consiste à enlever l'écorce aux alentours des lésions, à débrider lar-
gement les zones superficielles de bois infiltrées de gomme et à stériliser ensuite
à la bouillie bordelaise.
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