methylanabasine. La toxicité de la lupinine est faible toxicité relative = 6. De toutes façons, la nicotine et l'anabasine sont moins toxiques vis-à-vis des larves df moustiques et des mouches domestiques par la roténone.
DIVERS
L'irrigation avec des eaux salées — P. BJGINAMJ, dans Agncoliura coloniale, vol. XXVII, noe 9 et 10, 1933.
La présence de certains sels dans les eaux d'irrigation peut avoir dans les pays chauds de graves inconvénients. Il est, par conséquent, important de connaître quel est le degré de tolérance des plantes à l'égard de ces sels.
Nombreux sont les sels qui peuvent exercer une action nocive, mais, pour cer- tains d'entre eux, il y a souvent antagonisme ; c'est ainsi que le chlorure de magnésium, sel très toxique lorsqu'il est seul, perd une partie de sa toxicité en présence d'une petite quantité de chlorure de calcium. De même, si le chlorure de sodium et le chlorure de magnésium existaient seuls dans les eaux de beau- coup d'oasis africains, ces eaux seraient impropres à la vie des animaux et des végétaux ; heureusement leur effet toxique est presque annihilé grâce au chlorure de calcium et au sulfate de calcium qui d'ordinaire existent aussi dans ces mêmes eaux. D'après l'ingénieur NOVIKOFF, il semble que ce sont les sels de calcium qui possèdent le rôle antitoxique le plus important contre le chlorure de sodium et le chlorure de magnésium. Le degré de toxicité d'une eau ou d'une terre ne peut être estimé qu'en se basant sur le pourcentage quantitatif de chaque sel pris séparément.
La salinité d'une eau ou d'une terre s'exprime généralement en grammes de sel par litre d'eau ou kilogramme de terre sèche. On estime que dans l'eau de mer la dose de sel est d'environ 34 à 37 %, et cependant il y a des plantes comme Salsola Kali qui s'en accommodent fort bien ; mais, en règle générale, la proportion de sels, et notamment, de sel marin, que les plantes peuvent tolérer e t assez faible elle s'élève parfois à 12 o/oo mais d'ordinaire 2 o/oo représente la limite maximum pour beaucoup de plantes cultivées. La vigne supporte 2-3 grammes de chlorures de sodium par litre, la betterave, le cotonnier, plus de 3 g {>Il le dattier jusqu'à 10-12 grammes.
En revanche, les abricotiers et les citronniers sont déjà sensibles à des doses de 1,5 — 2 g de chlorure de sodium par litre ; le riz, d'après YmJNGLOoD. n'en endure que 0,6 — 0,7.
Les végétaux cultivés dans des terres imprégnées de chlorure de sodium peuvent être incommodés avec des doses très faibles de ce sel ; on admet que, pour la majorité d'entre eux, la dose de 0,8 ne peut être dépassée sans inconvénient.
Exceptionnellement, la plupart des céréales, certaines plantes horticoles, le supin et surtout le dattier acceptent des doses plus élevées Le chlorure de sodium à petite dose exerce une action stimulante sur la végé- tation ; il déplace les bases comme la potasse, la chaux et la magnésie, qui sont en partie absorbées par les plantes, et favorise la solubilité de l'acide phosphorique.
Des expériences effectuées en Irlande ont montré que l'épandage de sel marin à la dose de 500 kg par ha est d'un grand bénéfice pour la betterave.
Les sels autres que le chlorure de sodium ont également, suivant le cas, une action utile ou une action nuisible. Ainsi, le sulfate de sodium réduit l'alcalinité du sol, ce qui est avantageux dans les terres très riches en carbonate de calcium.
D'autre part, ce même sel et le carbonate de sodium peuvent, à un certain degré
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