DIX ANS DE VACCINATION PREMUNITIVE CONTRE LES PIROPLASMOSES BOVINES EN AFRIQUE DU NO Edm. SERGENT, A. DONATIEN, L. PARROT et F. LKSTOQI>a1{1) C()Hlples rendus des Séances de l'Académie d'Agriculture de F1 ll j.
communication présentée par le Prof. BOUVIER à la séance 7 février 1934, p. 169-172).
IIC Les piroplasmoses bovines constituent les maladies les pius re tJIIjSC' pour l'élevage en Afrique du Nord, où les colons les appelle- nt ja," on. i maladie du feuillet, et les indigènes « bouçffaïr » (maladie jau*1 orwlllt' vu des troupeaux importés d'Europe disparaître en entier. La 11 fec'.
moyenne, sur les animaux indigènes ou croisés, est, en pa>_ < Ii.
de 20 à 40 Les piroplasmoses du bœuf, comme les pahldl', tje k l'homme, sévissent surtout dans les plaines fertiles, de s°rt<^^ue kr meilleurs pâturages sont, pour ainsi dire, interdits aux troupeaux P11' la maladie. efl Lorsque nous avons entrepris l'élude des piroplaSllloses aU étbt.)tll Algérie, notre premier soin a été d'en faire l'inventaire par la D'étitty et pastorienne de l'isolement des germes. Des sujets d'expérien(tnen^ e' | sensibles aux maladies du pays nous sont fournis par des ho]I !
de la métropole (veaux de la race d'Aubrac ) Nous avons d njji i'0'1 de la métropole (veaux de la "j\iè¡Jll cinq piroplasmoses bovines en Afrique du Nord et découvert u t~'a' piroplasmose, européenne celle-là, sur des animaux .provenant, T,,('ilt'l.
Sur les cinq -piroplasmoses nord-africaines, l'une, due à ,.Il (Gonderia) mutans, qui existe aussi en Europe, en Afrique nOIre, palllli et en Australie, n'est pas pathogène. Les quatre p>i'°plaSlïlOSe>0fl reI' gènes sont : la piroplasmose vraie à Piroplasma bigerninurt1, lJe,lt contre à peu près partout dans le monde ; la babésiellose (l r/l e ¡/t" f berbera nov. sp., espèce méditerranéenne ; la Ihéilériose !
dispar nov. sp., qui, en dehors de l'Afrique du Nord, a été 1 e j' ^uVt>e l'un de nous en Asie mineure ; l'anaplasmose à Anplasma rr décel:,', très répandue. La piroplasmose européenne que nous aV°l^ chez des bovins importés était due à un parasite nouveau : major, qui cause peut-être, en Europe, la « rupture d1 e i"< iltt )K ft' L'identité de chacun de ces virus Ci été démontrée par tics W (ll d'ordre morphologique et d'ordre expérimental, notamment servées,.':i sultats des inoculations croisées. Les souches pures sont cou erNe laboratoire par la transfusion, en série, du sang des anirna 1 fect-es, des animaux neufs. 1 1Jlfllt.
Les agents transmetteurs ont été déterminés expérinientalelïiAl1 ;( sont des tiques. t ro La piroplasmose vraie, la babésiellose et l'anaplasmose - pr^f^ par Margaropus calcaratus et Rhipicephalus bursa.
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
