mais les sujets obtenus sont encore trop jeunes pour qu'on puisse estimer leur valeur. Dans ce travail, la technique de castration, d'isolement et de pollinisation est amplement décrite.
SCHWEIZER a croisé en 1925 le C. robusta n° BP d'une part avec G. congensis, d'autre part avec C. arabica Pasonnah. Le même auteur attache une grande valeur à l'hybride C. arabica x C. cojigensis qui, tout en se rapprochant du caféier d'Arabie par la forme de ses cerises et le goût excellent de Son produit, a le port vigoureux du C. congensis et n'a pas été jusqu'à présent infecté par l'Hemileia.
Enfin, FERWERDA signale les bons rendements qu'ont donné à Bangelan les hybrides de KAWISARI, connus déjà depuis très longtemps et propagés exclusivement par greffage. L'auteur les recommande aux planteurs, il mentionne encore des hybrides de C. robusta x C. excelsa et C. Uganda x C. congensis, en observation à Bangetan.
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Après avoir traité les différents travaux scientifiques sur la sélection du caféier, il faut poser la question de leur valeur pratique. Quel est, à l'heure actuelle, le meilleur matériel pour complanter un verger ?
Cette question a été discutée dans une conférence de À. J. ULTÉE (1), Directeur de la Stalion expérimentale de Malang. L'auteur est d'avis qu'une sélection inconsciente a eu lieu au cours des ans du fait que la plupart des planteurs ont toujours récolté de préférence les semences des arbres les plus fructifères. Une partie des planteurs continuent à utiliser les semences récoltées sur leurs propres plantations ; dans ce but, ils choisissent les arbres les plus féconds ; mais il est très regrettable qu'on ne se donne pas la peine de les observer pendant plusieurs années.
D'autres planteurs ont recours à des plantations spécialisées dans la pro- duction et la vente des semences. Mais, dans ce cas, il est à craindre que la sélection ne soit pas faite d'une manière assez sérieuse, surtout si ces exploitations sont pressées de demandes. Parfois, tes planteurs ne dis- posant pas de pépinières sont obligés d'acheter leurs plants, ce qui pré- sente aussi beaucoup d'inconvénients. Par suite, les jardins d'essais se transforment de plus en plus en fournisseurs de semences, de plants et de greffons sélectionnés.
En ce qui concerne les semences, on rencontre la difficulté suivante : à Java, la plus grande partie du café mûrit de juin à août ; il s'ensuit qu'à l'époque de la transplantation (décembre), qui coïncide avec le début de la saison humide, les plants de pépinières n'ont pas encore atteint la hauteur désirable (plants à quatre paires de feuilles). Tt y a
(1) A.-J. ULTÉE — Ons koffieplantmaterial —? De Bergcultures, 6 de jaargang, 1932, no 12, p. 304-308, Batavia.
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