de pétrole, ou de mazout, ou de crésyl, etc., dans laquelle les insectes tombent et se noient ; 2) La source lumineuse est disposée au centre d'un tonneau couché, ouvert aux 2 extrémités et dont l'intérieur a été recouvert d'une couche de matière grasse qui retient les insectes.
La lumière peut cire obtenue à bon compte par la combustion de débris végétaux plus ou moins secs ; mais, en général, la fumée pro- duite diminue sensiblement la valeur du traitement.
Les pièges lumineux peuvent rendre d'appréciables services; mais l'utilité de cette mesure dépend de sa généralisation. Suivie, dans une zone parasitée, par un seul exploitant, elle risque d'être inutile, voire contraire ; en effet, de nombreux ennemis du riz sont attirés des pro- priétés voisines ; tous ne sont pas détruits et les survivants restent sur place.
2" - PROTECTION CO'\THE LES I\OHERS DU RIZ ( ENTRE DEUX CAMPAGNES SUCCESSIVES)
C'est surtout après la récolte, et durant toute la période de non culture du riz, alors qu'il n'y a plus de plants dans la rizière, qu'on peut effica- cement lutter contre les insectes nuisibles, en particulier, contre les con sàti nach.
a) Après la récolte.
Au moment de la moisson, des chenilles et, à une moindre échelle, des chrysalides des deux pyrales se trouvent dans les entrenœuds infé- rieurs des chaumes, parfois au-dessous du sol, contre les racines. La pyrale jaune à 2 points y traverse à l'état de repos la saison sèche , au contraire, la pyrale rouillée poursuit son évolution, en dehors du riz qui lui fait défaut, sur la végétation spontanée des environs.
Par le moyen le plus compatible avec les possibilités locales : le feu ou, quand la terre le permet, un léger labour ou encore le fauchage au ras du sol, il faut donc détruire les chaumes demeurés debout après la récolte.
b) Pendant la période de non culture du riz.
La végétation spontanée des rizières, des diguettes, des talus, des terrains en friche : graminées, joncées, cypéracées (co lat, co chat, rau dua, etc.) doit être supprimée.
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