Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1934-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1934 01 mars 1934
Description : 1934/03/01 (A37)-1934/04/30. 1934/03/01 (A37)-1934/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65368426
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- 270 —
la carpaïne ; c'est un poison du cœur, il en ralentit les mouvements. Les
cuisiniers indigènes emploient souvent les feuilles de papayer, pour attendrir
les viandes et les volailles destinées à la consommation. C'est une pratique
qui pourrait donc avoir des inconvénients,
La pulpe du fruit mûr est employée, comme cosmétique, pour faire passer
les taches de rousseur.
En Nouvelle-Calédonie, les feuilles sèches sont, dit-on, fumées par les
indigènes, en guise de tabac, lorsque celui-ci vient à leur manquer.
Dans certaines régions du Tonkin, notamment chez les populations mon-
tagnardes. Thos et Mans, les fruits du papayer sont utilisés pour la nour-
riture des porcs (1).
Nous revenons aujourd'hui sur ce même sujet, parce qu'il ne semble pas que
nous retirions de ce végétal tous les profits que sa nature nous permettrait
de réaliser.
Disons, d'abord, que la papaye permet de faire des confitures gelées
telles que quelques dames françaises de la Cochinchine savent habilement
préparer. Ces confitures sont remarquablement délicieuses et constituent un
dessert de grand choix. Nous ne parlons pas de la marmelade de papaye que
l'on prépare assez fréquemment dans les ménages, bien différente de la
confiture gelée.
La papaye demi-mûre et découpée en lamelles forme une salade très
acceptable, surtout si elle est soumise au marinage, une heure avant de
servir.
Demi-mûre encore et sautée au beurre, elle peut accompagner les viandes
préparées à la jardinière; elle peut également entrer dans la composition de
la b salade russe.
A l'état de maturité complète, la papaye peut servir à la préparation de
compotes ou de macédoines de fruits et l'on obtient ainsi des préparations des
plus agréables, surtout si on les additionne de kirsch ou de marasquin.
Nous avons vu qu'en Malaisie, les fleurs du papayer mâle sont utilisées
pour faire des sirops ; il semblerait possible de confire ces fleurs au sucre
pour en faire une friandise appréciable.
Enfin, le fruit du papayer, cueilli très peu de temps avant sa complète
maturité, c'est-à-dire au moment où il commence à se colorer en jaune, se
transforme, par la confiserie, en un fruit confit d'un goût très fin et délicat
rappelant celui du marron glacé associé à celui de la noisette. Il semble que
ce fruit ainsi préparé pourrait trouver sa place chez nos grands confiseurs
français, qui seraient sans doute heureux d'ajouter un pareil élément à ceux
dont ils disposent déjà. L'affaire vaut la peine d'être tentée, avec le secours
(1) Extrait du Catalogue des Produits de l'Indochine, 1er volume, CH. CREVOST et
CH. LEMARIÉ.
la carpaïne ; c'est un poison du cœur, il en ralentit les mouvements. Les
cuisiniers indigènes emploient souvent les feuilles de papayer, pour attendrir
les viandes et les volailles destinées à la consommation. C'est une pratique
qui pourrait donc avoir des inconvénients,
La pulpe du fruit mûr est employée, comme cosmétique, pour faire passer
les taches de rousseur.
En Nouvelle-Calédonie, les feuilles sèches sont, dit-on, fumées par les
indigènes, en guise de tabac, lorsque celui-ci vient à leur manquer.
Dans certaines régions du Tonkin, notamment chez les populations mon-
tagnardes. Thos et Mans, les fruits du papayer sont utilisés pour la nour-
riture des porcs (1).
Nous revenons aujourd'hui sur ce même sujet, parce qu'il ne semble pas que
nous retirions de ce végétal tous les profits que sa nature nous permettrait
de réaliser.
Disons, d'abord, que la papaye permet de faire des confitures gelées
telles que quelques dames françaises de la Cochinchine savent habilement
préparer. Ces confitures sont remarquablement délicieuses et constituent un
dessert de grand choix. Nous ne parlons pas de la marmelade de papaye que
l'on prépare assez fréquemment dans les ménages, bien différente de la
confiture gelée.
La papaye demi-mûre et découpée en lamelles forme une salade très
acceptable, surtout si elle est soumise au marinage, une heure avant de
servir.
Demi-mûre encore et sautée au beurre, elle peut accompagner les viandes
préparées à la jardinière; elle peut également entrer dans la composition de
la b salade russe.
A l'état de maturité complète, la papaye peut servir à la préparation de
compotes ou de macédoines de fruits et l'on obtient ainsi des préparations des
plus agréables, surtout si on les additionne de kirsch ou de marasquin.
Nous avons vu qu'en Malaisie, les fleurs du papayer mâle sont utilisées
pour faire des sirops ; il semblerait possible de confire ces fleurs au sucre
pour en faire une friandise appréciable.
Enfin, le fruit du papayer, cueilli très peu de temps avant sa complète
maturité, c'est-à-dire au moment où il commence à se colorer en jaune, se
transforme, par la confiserie, en un fruit confit d'un goût très fin et délicat
rappelant celui du marron glacé associé à celui de la noisette. Il semble que
ce fruit ainsi préparé pourrait trouver sa place chez nos grands confiseurs
français, qui seraient sans doute heureux d'ajouter un pareil élément à ceux
dont ils disposent déjà. L'affaire vaut la peine d'être tentée, avec le secours
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CH. LEMARIÉ.
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