Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1934-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1934 01 janvier 1934
Description : 1934/01/01 (A37)-1934/02/28. 1934/01/01 (A37)-1934/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536841s
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
- 158 -
Il a été observé que, tandis que le cycle d'existence de l'insecte ne dépasse pas
18 jours pendant les mois allant d'avril à octobre, sa durée est considérablement
augmentée pendant la saison fraîche et peut atteindre jusqu'à 107 jours.
L'insecte peut être rencontré toute l'année. En octobre et novembre, mois pen-
dant lesquels les surfaces plantées en coton diminuent, la mouche émigré sur
un certain nombre d'autres cultures, telles que celles du colza, des raves, des
choux, etc., ainsi que sur certaines herbes sur lesquelles elles elle passe la saison
froide.
Au printemps, l'infection commence sur les cucurbitacées, les mauves (alcées),
etc. et, de là, gagne durant le mois de mai la nouvelle culture de coton.
L'attaque est caractérisée par l'apparence huileuse des feuilles qui sont collantes
au toucher et qui présentent ultérieurement une apparence fuligineuse due à la
croissance de champignons. Dans quelques cas d'infection sévère, les plantes atta-
quées se rabougrissent et ne produisent pas de fruits. Dans les cas d'infection ordi-
naire, la plante continue à grandir et à conserver une apparence saine, mais son
activité reproductrice diminue. En général, la formation des bourgeons et des
fruits est indirectement proportionnelle à l'intensité de l'attaque de la mouche
blanche, tandis que la chute des bourgeons et des fruits lui est directement
proportionnelle. On a constaté que les plantes infestées produisent un plus petit
nombre de grains par fruit et un pourcentage moindre de bourre que celles qui
sont restées exemptes d'infection.
L'emploi d'engrais à base d'azote et une irrigation fréquente assainissent la
culture et lui permettent de résister beaucoup mieux à l'attaque de la mouche
blanche.
Des essais de pulvérisation des plantes avec une solution de résine au taux de
1 sur 6 ont donné des résultats très encourageants tant en ce qui concerne la
destruction de l'insecte que la production ultérieure de la culture.
Le Comité Central Indien du Coton a consacré une somme supplémentaire de
11.250 roupies à expérimenter en grand cette méthode de lutte contre la mouche
blanche en vue d'évaluer son prix de revient. Durant l'année 1933, environ 1.900
acres de cultures de coton ont été traités par pulvérisation au moyen de différents
types d'appareils. Le coût du traitement a été évalué à un peu plus d'une roupie
par acre.
Un ennemi de Brontispa froggatti Sharp, aux Nouvelles-Hébrides —
J. RISBEC, dans Comptes Rendus des Séances de l'Académie des Sciences, t. 197,
no 22, Paris, 27 novembre 1933, p. 1357-1358. — Brontispa frogâtti est un ennemi -
dangereux du cocotier. La larve et l'adulte vivent entre les folioles des palmes
non encore étalées et dévorent le parenchyme foliaire. Lorsque les feuilles sont
développées, les zones attaquées présentent des taches grisrs. Si les parasites sont
nombreux les cocotiers en souffrent et peuvent mourir des suites de cette attaque.
Aux Nouvelles-Hébrides l'auteur a constaté que seuls les jeunes cocotiers souf-
fraient des attaques de cet insecte. La présence de traces d'attaque par B. froggatti
sans qu'aucun individu soit remarqué a permis la découverte du rôle d'un
« perce-oreille » commun dans les cocoteraies, Chelisoches morio F., qui se nour-
rit volontiers des larves du parasite. Des expériences réalisées au laboratoire Par
l'auteur ont confirmé la destruction de B. froggatti par le perce-oreille.
Un nouveau parasite du cocotier à Madagascar: Eugnoristus mon.
chus 01. var. Alluardi Hust - C. FRAPPA, dans L'Agronomie coloniale, oct-
1933, p. 114-116. — Un grand nombre de larves du curculionfde Eugnoristus t*0'
Il a été observé que, tandis que le cycle d'existence de l'insecte ne dépasse pas
18 jours pendant les mois allant d'avril à octobre, sa durée est considérablement
augmentée pendant la saison fraîche et peut atteindre jusqu'à 107 jours.
L'insecte peut être rencontré toute l'année. En octobre et novembre, mois pen-
dant lesquels les surfaces plantées en coton diminuent, la mouche émigré sur
un certain nombre d'autres cultures, telles que celles du colza, des raves, des
choux, etc., ainsi que sur certaines herbes sur lesquelles elles elle passe la saison
froide.
Au printemps, l'infection commence sur les cucurbitacées, les mauves (alcées),
etc. et, de là, gagne durant le mois de mai la nouvelle culture de coton.
L'attaque est caractérisée par l'apparence huileuse des feuilles qui sont collantes
au toucher et qui présentent ultérieurement une apparence fuligineuse due à la
croissance de champignons. Dans quelques cas d'infection sévère, les plantes atta-
quées se rabougrissent et ne produisent pas de fruits. Dans les cas d'infection ordi-
naire, la plante continue à grandir et à conserver une apparence saine, mais son
activité reproductrice diminue. En général, la formation des bourgeons et des
fruits est indirectement proportionnelle à l'intensité de l'attaque de la mouche
blanche, tandis que la chute des bourgeons et des fruits lui est directement
proportionnelle. On a constaté que les plantes infestées produisent un plus petit
nombre de grains par fruit et un pourcentage moindre de bourre que celles qui
sont restées exemptes d'infection.
L'emploi d'engrais à base d'azote et une irrigation fréquente assainissent la
culture et lui permettent de résister beaucoup mieux à l'attaque de la mouche
blanche.
Des essais de pulvérisation des plantes avec une solution de résine au taux de
1 sur 6 ont donné des résultats très encourageants tant en ce qui concerne la
destruction de l'insecte que la production ultérieure de la culture.
Le Comité Central Indien du Coton a consacré une somme supplémentaire de
11.250 roupies à expérimenter en grand cette méthode de lutte contre la mouche
blanche en vue d'évaluer son prix de revient. Durant l'année 1933, environ 1.900
acres de cultures de coton ont été traités par pulvérisation au moyen de différents
types d'appareils. Le coût du traitement a été évalué à un peu plus d'une roupie
par acre.
Un ennemi de Brontispa froggatti Sharp, aux Nouvelles-Hébrides —
J. RISBEC, dans Comptes Rendus des Séances de l'Académie des Sciences, t. 197,
no 22, Paris, 27 novembre 1933, p. 1357-1358. — Brontispa frogâtti est un ennemi -
dangereux du cocotier. La larve et l'adulte vivent entre les folioles des palmes
non encore étalées et dévorent le parenchyme foliaire. Lorsque les feuilles sont
développées, les zones attaquées présentent des taches grisrs. Si les parasites sont
nombreux les cocotiers en souffrent et peuvent mourir des suites de cette attaque.
Aux Nouvelles-Hébrides l'auteur a constaté que seuls les jeunes cocotiers souf-
fraient des attaques de cet insecte. La présence de traces d'attaque par B. froggatti
sans qu'aucun individu soit remarqué a permis la découverte du rôle d'un
« perce-oreille » commun dans les cocoteraies, Chelisoches morio F., qui se nour-
rit volontiers des larves du parasite. Des expériences réalisées au laboratoire Par
l'auteur ont confirmé la destruction de B. froggatti par le perce-oreille.
Un nouveau parasite du cocotier à Madagascar: Eugnoristus mon.
chus 01. var. Alluardi Hust - C. FRAPPA, dans L'Agronomie coloniale, oct-
1933, p. 114-116. — Un grand nombre de larves du curculionfde Eugnoristus t*0'
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