Procéder tous les ans, avant d'y mettre les carpes, à une désinfection sommaire des bassins à l'aide de chaux, en les laissant exposés au soleil et à l'air pour détruire tous les microorganismes nuisibles à la carpe.
PHYTOPATHOLOGIE
MOYENS DE PROTECTION
Protection des blessures des arbres — A. D. C. LE SUEUR, dans Quartely Journal of Forestry, n° 3, Londres, 1932 et Revue internationale d'Agriculture de 1 Institut International d'Agriculture, an. XXIV, n° 11, Rome, nov. 1933. —>■ Des expériences concernant la protection des blessures des arbres contre les insectes, les champignons et les influences météoriques ont été faites par l'auteur sur diffé- rentes essences pendant deux à cinq ans.
Les blessures sont divisées en : 1) transversales, causées par l'émondage ; 2) lon- gitudinales, occasionnées par des endommagements du tronc ou des branches.
Les substances destinées au pansement des blessures doivent être : faciles à apPliquer, - résistantes aux intempéries, — élastiques, — antiseptiques, — jusqu'à Uu certain point, pénétrantes.
Les matières essayées comme enduits pour les blessures furent les suivantes : 1) Peinture à l'huile ; 2) vernis ; 3) goudron ; 4) asphalte ; 5) composés bitumeux Guides ; 6) silicate de soude en solution ; 7) préparations légères du type crésote.
En ce qui concerne la peinture, les résultats Je deux saisons d'expériences faites avec de la peinture à l'huile ordinaire, type appelée « peinture créosote », mon- trèrent que, sauf pour de petites blessures d'émondage, ce produit, qui craquait et s'ouvrait, aggravait les blessures et, par conséquence, était inutile et même dangereux.
Après trois saisons d'essais, le vernis s'est également montré inutile ou nuisible.
Quant au goudron, avec lequel on a fait des essais en grand, les résultats, peu :atrsaisants aussi, ont prouvé qu'il faut l'appliquer chaud, surtout sur les blessures longItudinales, où l'absorption est particulièrement difficile. L'aptitude du goudron j Pénétrer, même chaud, sur ce type de blessures est faible et il faut le tenir "lU des bords de la coupure, sinon le cambium est tué. Son pouvoir antiseptique l'est pas élevé.
Le silicate de soude (verre soluble », « waterglass »), sur des balafres à grande :hle de bitume, est quelquefois recommandé par les auteurs anglais pour le trai- ment des blessures et fréquemment utilisé aux Etats-Unis. Son emploi est peu enode car il faut le chauffer et le tenir chaud pendant l'application. Comme 1 de blessures, l'asphalte s'est montré imperméable à l'eau, mais incapable résister au gel. Pour remplir des trous dans les troncs ou de grandes blessures ête ondes, Pas trop près du sol ni exposés à des mouvements, l'asphalte semble êtrp, Ollle., satisfaisant ; mais, devant être appliqué à l'état liquide, c'est-à-dire très , il exige beaucoup de pénétrations dans le traitement.
8U11 lcale de soude (verre soluble », « waterglass »), sur des balafres à grande ('.n.. ace, semble disparaître peu à peu en s'émiettant, tandis que, sur de petites frUit: , 1 a duré trois ans; pour de telles blessures ou pour celles des arbres fruitier s> sem e donc constituer un pansement temporaire imperméable assez
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
