L'auteur rend compte de deux publications de date assez récente ; l'une d'Ha- waï, due à W. T. POPE, l'autre des Indes Néerlandaises écrite par H. W. HOFsTJWB, , .., ;' brochures contenant des bibliographies complètes. Dans son compte-rendu, l'au- teur traite successivement les sujets suivants : origine du papayer ; systématique ; répartition des sexes (parmi les nombreuses variétés, la plupart sont dioïques, mais quelques-unes sont monoïques) ; variétés cultivées; établissement d'une plantation ; maladies et insectes nuisibles ; la papaïne et sa récolte ; préparation de la papaïne ; rendement ; rendement financier ; emplois de la papaïne ; les pa- payes et leur emploi ; bibliographie des publications les plus récentes citées dans les brochures de POPE et HOFSTEDE.
Propagation du théier de rejets étiolés - .1. N. MILSUM et T. D. MARSH, dans Malayan Agricultural Journal, vol. XXI, n° 7, p. 310-313, Kuala-Lampur, 1933. — S'inspirant des méthodes poursuivies à l'« East Malling Research Station, Kent » pour la propagation végétative d'arbres fruitiers des régions tempérées, on a fait en Malaisie les mêmes essais sur des arbres des pays tropicaux, notamment sur le théier.
Le procédé, qui a donné d'encourageants résultats, consiste à provoquer la production de rejets à partir du collet de théiers taillés à cet endroit, ces rejets formant, en l'espace de six mois, un nombre considérable de racines ; pour cela, on recouvre les rejets de terre ; les parties inférieures de la tige blanchissent alors et s'étiolent ; pour assurer une rapide formation de racines, on enlève la terre et on place autour de la base de chaque rejet à peu de distance du point d'où il émerge de la souche, une bande de fil de cuivre fin. On replace la terre quand la formation radicale se produit, formation qui est probablement due à la pro- duction stimulée du cal et à la réduction, comme résultat de ~l'étio'ement du tissu fibreux dans l'écorce du rejet.
A Java, on a obtenu des réussites de la façon suivante. Les plants à propager furent plantées obliquement dans les raies (35° par rapport à l'horizontale) ; une fois bien établis, les jeunes plants furent couchés et maintenus dans une tran- chée peu profonde à quelques centimètres au-dessous du niveau du sol ; dès appa- rition des rejets de la lige principale ou des branches latérales, on recouvre l'arbre entier de deux centimètres et demi de terre fine ; les rejets en voie dé développement eurent ainsi à se frayer passage vers le haut à travers la couche du sol ; à mesure que la croissance s'opérait, on faisait de nouveaux apports de terre, jusqu'à ce qu'une couche de 10 à 15 cm de profondeur recouvrît la base ds rejets; la portion de la tige qui se trouve au-dessous du niveau du sol, ne recevant plus de lumière, s'étiole et les conditions sont alors favorables à la formation de racines qui se produisent librement dans la partie étiolée de la tige.
Cette méthode de propagation permet la multiplication rapide des clones que l'on vent obtenir. Il reste à savoir si ces rejets racinés donneront, en champ, autant de satisfaction que les seedlings.
Caractéristiques de floraison du palmier nipa cultivé. — H. W. JACK, dans Malayan Agricullural Journal, vol. XXI. n° 7, p. 314-315, Kuala-Lampur, 1933.
—*• Chez Nipa fruticans, l'auto-fécondation est naturelle, mais c'est la fécondation croisée, qui est la plus courante.
On a recherché : 1) quels étaient les agents de pollinisation ; 2) si l'auto-féconda- tion est possible ; 3) si la fécondation croisée est normale ; 4) s'il est possible de pratiquer la fécondation artificielle.
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