100 de brisures. Pour cette raison chaque rizerie possède un séchoir cimenté eri plein air grâce auquel l'humidité est réduite par le soleil de 13-14 à environ 10 ; mais, pendant la saison des pluies, le séchage n'est pas possible.
De ses essaais avec les variétés locales, l'auteur a établi que le rendement maxi- mum en grains entiers au décorticage est obtenu à lO-il d'humidité, rende- ment qui reste constant quand le taux d'humidité est encore abaissé par un sé- chage prolongé.
On appelle « suncracking » ou « sunchecking » une fine craquelure transver- sale du grain qui a pour effet d'accroître la proportion de brisures à l'usinage k; R- Copfxand a dit qu'elle était due à l'exposition au soleil et à un séchage trop rapide. L'auteur a pu établir que le séchage rapide du paddy frais humide au soleil ne cause pas le « suncracking » ; d'autre part, on sait que le paddy traité dans un séchoir mécanique à des températures très élevées contient plus de bri- sures que le paddy séché en plein air. Avec le paddy frais, de meilleurs résultats furent obtenues en le séchant au soleil, tandis qu'avec le paddy séché et trempé ans l'eau avant le décorticage, le rendement en grains entiers fut plus élevé après le séchage à l'ombre qu'après le séchage au soleil.
L'auteur a effectué des essais comparatifs avec deux variétés des Etats-Unis ; pour elles, le rendement maximum en grains entiers a été obtenu, non point à partir de 10 11 d'humidité, mais à partir de 16-17 (chiffre déjà déterminé Par SMITH flU\ Etats-Unis).
Conservation du riz : étude de riz décortiqués conservés en vase clos pendant 26 et 28 ans — M. KeNDO et T. OKAMURA, dans Berichte des Ohara Insti- 1,11-ts f a y landwirlschaftlichc Forschungen in Kuraschiki, vol. V, fasc. 3, pp. 413- 420, 1932. - Les auteurs examinèrent du riz déooiviqmï ces : (Voiles de 1904 et 1906, qui avait été conservé pendant vingt-six et vingt-huit ans respectivement dans dés récipients de zinc hermétiquement scellés. Les riz avaient été desséchés à 'a chaleur en les chauffant et leur degré d'humidité était respectivement dé 12,7 et 10,6 En janvier 1932 les vases furent ouverts et la quantité des riz Examinée Bien que là qualité originelle du riz ne fût pas bonne, qu'il fût décoloré et Possédât une odeur plutôt mauvaise, ses propriétés physiques n'avaient guère changé pendant la période de conservation. Il avait l'apparence d'un riz moisson- né dëpuis trois ou quatre ans.
« étain.
D'après l'analysé des gaz, CO2 avait légèrement augmenté dans les boîtes Les éléments nutritifs n'avaient pas subi de changement chimique pendant ce mag-asinage de vingt-six et vingt-huit ans.
lns lé riz de 1904, demeuraient 34 de la catalase et 74 dans celui de 1906.
d Dans ïe1 riz de 1904, la teneur en vitamine B était de 54,1 de celle du riz e Cannée ; dans celui de 1906, elle était de 83,8 La teneur en était exacte- ftienf égale à celle du riz conservé pendant deux ou trois ans dans des sacs de faille.
Le liz bouilli possédait une légère odeur désagréable et n'était pas très gluant ; ndant sa saveur était assez bonne et, dans l'ensemble, ses caractères culinai- taierit tout à fait satisfaisants.
III. tesSÓrtde ces remarques que le riz décortiqué: de bonne qualité et séché au :ll jusqu'à réduire la teneur en eau à 11-13 peut être conservé en bon état nP» 6nd, ^t trente ans.
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