Importance des facteurs écologiques « durée du jour ) et « intensité de la lumière» en agronomie tropicale — P. CARTON, dans L'Agronomie coloniale, Bulletin mensuel de l'Institut International d'Agronomie Coloniale, n08 183, 185 et 186 de mars, avril, juin 1933 et brochure à part n° 171. - Etude d'ensemble sur la question de la « durée du jour » et de l'« intensité de la lumière » considérées comme facteurs écologiques pour le développement et la production des plantes, en particulier dans les pays tropicaux. L'auteur passe en revue les différents tra- vaux qui ont été faits à ce sujet jusqu'à ce jour ; puis il étudie ces deux facteurs en Indochine, pays tropical s'étendant sur une quinzaine de degrés en latitude, et spécialement leur influence possible sur les rendements des riz. Suit une biblio- graphie de 11 publications.
Extention de la culture du riz vers le Nord de l'U. R. S. S. —
M. BRJEZITSKY, dans Riz et Riziculture, vol. 7, fasc. 3, p. 177-181, Paris, octobre 1933. — Le riz était autrefois considéré comme une culture spéciale aux pays tro- picaux et subtropicaux. Il est bien évident que c'est dans ces régions qu'il fut cultivé tout d'abord et c'est de là que sa culture s'est propagée aussi bien vers le Nord que vers le Sud. Son extension en Amérique du Nord atteint la latitude de 42°N ; en Europe, et plus particulièrement en Italie, 48° ; en Chine, 40° et au Japon, sur une des îlles les plus septentrionales, Khokkaïdo, 46°. Jusqu'en 1922- 1923, on ne connaissait guère de zone de riziculture plus septentronale el ces limites étaient consédérées comme infranchissables. On était bien persuadé qu'une future extension du riz vers le Nord était désormais pratiquement impossible. Mais ces hypothèses ne se confirmèrent pas.
C'est ainsi que dans la partie extrême-orientale de l'Union des Républiques soviétiques, où la culture ne fut introduite qu'assez tardivement, vers 1918-1919, on fit des expériences pour étendre la culture vers des régions plus froides. Ces expériences donnèrent des résultats positifs et démontrèrent la possibilité de cul- tiver le riz jusqu'au 50° de latitude Nord. Une telle extension vers le Nord ne fut atteinte qu'après l'introduction, dans cette région, d'espèces les plus hâtives du Japon.
L'auteur indique trois zones futures de riziculture en U. R. S. S. dont les limites Nord s'abaissent progressivement vers le Sud quand on se déplace vers l'Ouest. Dans la première zone, les rendements seraient de 35 quintaux à l'hectare ; dans la seconde, de 25 quintaux à l'hectare ; dans la phil septentrionale de 10- 15 quintaux à l'hectare. L'auteur estime qu'on peut espérer étendre la riziculture jusqu'à 55-56°N.
Influence de la teneur en eau du grain sur le décorticage du paddy et le pourcentage de brisures — G. STACHEL, dans Riz et Riziculture, vol. 7, fasc. 3, P: 163-175, ,rads, oct. 1933. - Le riz blanc produit par les rizières du Suriman (Guyane hollandaise) contient jusqu'à 85 de grains brisés. L'auteur a recher- ché par quels moyens la brisure du riz pourrait être diminuée. On n'emploie dans le pays que de simples décortiqueurs du type Engelberg ou Buffalo dans quel- que soixante-dix rizeries. Dans des cas exceptionnels, ces décortiqueurs peuvent donner un riz blanc avec 80 de grains entiers, à la condition que le paddy soit séché correctement et pilé lentement. La façon de sécher le paddy est de toute première importance ; c'est pourquoi l'auteur a étudié spécialement l'effet du séchage sur la brisure.
Quelle relation existe entre le rendement en grains entiers et l'humidité du paddy ? Aux Etats-Unis, le paddy est décortiqué quand il renferme encore 13-14 d'humidité ; en faisant de même avec les variétés du Surinam, on aurait 80 1t
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