Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1935-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 novembre 1935 01 novembre 1935
Description : 1935/11/01 (A38)-1935/12/31. 1935/11/01 (A38)-1935/12/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65368337
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2013
- Aller à la page de la table des matières951
- SOMMAIRE
- AGRICULTURE, ÉLEVAGE, FORÊTS
- Chronique météorologique.
- Pages
- .......... Page(s) .......... 953
- Renseignements techniques d'Indochine.
- Renseignements extérieurs intéressant l'Indochine.
- INDUSTRIE, COMMERCE, FINANCES, STATISTIQUES
— 1014 -
Le sol est profond et sablonneux. Il est couvert de forêt à diptérocar-
pées partout où les tecks n'ont pas été plantés. C'est un sol plutôt mé-
diocre : loin d'avoir la valeur du sol à Kg-Cham ou à Xuyên-môc. Toute-
fois en bordure du Stung Roléang-Sangké, qui traverse l'une des par-
celles de tecks, se développent de très beaux diplérocarpus alatus indi-
quant un sol relativement riche, profond et humide. Mais ces zônes
n'ont pas été plantées de tecks : elles ont gardé leurs peuplements pri-
mitifs.
Les pluies, comme en général au Cambodge, sont beaucoup moins
abondantes que dans les deux autres lieux précédemment cités ; c'est
dire que, à première vue, la végétation est plus contrariée à Khset qu'à
Kg-Cham ou à Xuyên-môc.
D) Quant aux territoires d'où provient le teck mis à notre disposition
par l'Est asiatique français, nous ne pouvons en donner de description
complète puisque nous ne connaissons pas le lieu exact de sa prove-
nance. Mais les peuplements de teck dans ces régions sont en général
moitié sur des collines, moitié dans la plaine. Le teck provenant de la
plaine est beaucoup moins estimé que celui qui provient de la mon-
tagne. Il y a tout lieu de supposer que le teck étudié est un teck de
montagne, son tronc étant nettement excentrique comme cela se pro-
duit en général dans les régions montagneuses. Nous le considérons
donc comme un teck typique de grande valeur marchande.
ETUDE DE L'ASPECT DES BOIS
1°) Couleurs. — Le bois de teck, sur une section transversale, est en
général gris beige plus ou moins soutenu. Les zones de bois d'été sont
plus foncées et les zones de bois de printemps se détachent en un brin
très jaune.
La couleur est assez constante dans les divers échantillons. Pourtant
le bois provenant de Kg-Cham est nettement plus clair que les autres.
Par contre celui de Xuyên-môc est un peu plus foncé. Il est surtout
d'une couleur moins chaude, tendant plus que les autres vers le gris
foncé.
2°) Proportion d'aubier. — L'aubier est blanc et se distingue donc
parfaitement du bois de cœur. Sa formation ne suit pas exactement les
zones d'accroissement, ainsi que l'on peut s'en rendre compte en étudiant
la photographie n° 7 prise sur un teck de Xuyên-môc. Il y a jusqu'à
six zones de différence, c'est-à-dire que suivant certains diamètres, le
bois de cœur se rencontre après sept zones d'accroissement tandis que
suivant d'autres diamètres, il faut compter jusqu'à treize zones d'accrois-
Le sol est profond et sablonneux. Il est couvert de forêt à diptérocar-
pées partout où les tecks n'ont pas été plantés. C'est un sol plutôt mé-
diocre : loin d'avoir la valeur du sol à Kg-Cham ou à Xuyên-môc. Toute-
fois en bordure du Stung Roléang-Sangké, qui traverse l'une des par-
celles de tecks, se développent de très beaux diplérocarpus alatus indi-
quant un sol relativement riche, profond et humide. Mais ces zônes
n'ont pas été plantées de tecks : elles ont gardé leurs peuplements pri-
mitifs.
Les pluies, comme en général au Cambodge, sont beaucoup moins
abondantes que dans les deux autres lieux précédemment cités ; c'est
dire que, à première vue, la végétation est plus contrariée à Khset qu'à
Kg-Cham ou à Xuyên-môc.
D) Quant aux territoires d'où provient le teck mis à notre disposition
par l'Est asiatique français, nous ne pouvons en donner de description
complète puisque nous ne connaissons pas le lieu exact de sa prove-
nance. Mais les peuplements de teck dans ces régions sont en général
moitié sur des collines, moitié dans la plaine. Le teck provenant de la
plaine est beaucoup moins estimé que celui qui provient de la mon-
tagne. Il y a tout lieu de supposer que le teck étudié est un teck de
montagne, son tronc étant nettement excentrique comme cela se pro-
duit en général dans les régions montagneuses. Nous le considérons
donc comme un teck typique de grande valeur marchande.
ETUDE DE L'ASPECT DES BOIS
1°) Couleurs. — Le bois de teck, sur une section transversale, est en
général gris beige plus ou moins soutenu. Les zones de bois d'été sont
plus foncées et les zones de bois de printemps se détachent en un brin
très jaune.
La couleur est assez constante dans les divers échantillons. Pourtant
le bois provenant de Kg-Cham est nettement plus clair que les autres.
Par contre celui de Xuyên-môc est un peu plus foncé. Il est surtout
d'une couleur moins chaude, tendant plus que les autres vers le gris
foncé.
2°) Proportion d'aubier. — L'aubier est blanc et se distingue donc
parfaitement du bois de cœur. Sa formation ne suit pas exactement les
zones d'accroissement, ainsi que l'on peut s'en rendre compte en étudiant
la photographie n° 7 prise sur un teck de Xuyên-môc. Il y a jusqu'à
six zones de différence, c'est-à-dire que suivant certains diamètres, le
bois de cœur se rencontre après sept zones d'accroissement tandis que
suivant d'autres diamètres, il faut compter jusqu'à treize zones d'accrois-
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