Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1935-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 novembre 1935 01 novembre 1935
Description : 1935/11/01 (A38)-1935/12/31. 1935/11/01 (A38)-1935/12/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65368337
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2013
- Aller à la page de la table des matières951
- SOMMAIRE
- AGRICULTURE, ÉLEVAGE, FORÊTS
- Chronique météorologique.
- Pages
- .......... Page(s) .......... 953
- Renseignements techniques d'Indochine.
- Renseignements extérieurs intéressant l'Indochine.
- INDUSTRIE, COMMERCE, FINANCES, STATISTIQUES
— 1058 -
Or, comme le note M. Than-trong-Khôi, les roues à godets annamites
tendent à disparaître et à être remplacées par des roues à chapelet chi-
noises, chaque fois que la nappe d'eau où l'on puise est soumises au mar-
nage. C'est dire qu'on préfère une machine qui réclame 4 fois plus de
coolies pour le même effet, mais qui, une fois mise en place, ne nécessite
plus aucun réglage, quelles que soient les variations de la nappe d'ali-
mentation.
Comme en Cochinchine tous les cours d'eau sont soumis au marnage,
nous avons conclu à l'avantage de la vis d'Archimède sur le Tympanum
pour l'irrigation en Cochinchine. Elle groupe et concentre en elle-même
tous les avantages : haut rendement (double de celui de la roue japo-
naise ou de la noria à godets et 8 fois supérieur à celui du chapelet chi-
nois), facilité de transport, facilité de mise en place et non réglage une
fois en place.
CONSTRUCTION DE LA VIS D'ARCHIMÈDE
Sur un axe de 8 cm. de diamètre, et 3 m. 50 de longueur, nous avons
tracé une hélice dont la distance entre chaque spire est de 0 m. 36. Puis
nous avons implanté normalement dans cet axe des bâtonnets de 3 cm. de
diamètre environ à raison de 8 bâtonnets par tour de spire. Sur ce sque-
lette d'hélice, nous avons tressé du bambou refendu et obtenu une sur-
face que nous avons enduite d'une bonne couche de mastic chinois mêlé
de sciure de bois. Lorsque ce fut sec, nous avions une surface hélicoïdale
imperméable et presque parfaite. Au lieu de faire tourner cette surface
hélicoïdale dans un cylindre, nous avons construit le canon solidaire
de l'hélice et toujours en bambou tressé enduit de mastic chinois.
Essais Ayant monté cette vis d'Archimède dans un cadre en bois,
nous l'essayâmes immédiatement en lui communiquant l'énergie à
l'aide d'une manivelle. Nous constatâmes alors que cette petite machine
peu encombrante montait l'eau à plus de 1 m. 20 et évidemment à toutes
les hauteurs intermédiaires comprises entre 0 et 1 m. 20. Dans ces con-
ditions, il ne nous restait plus qu'à faire des essais de débit après avoir
adapté à cette vis un système de pédalage. (Le pédalage étant, on le sait,
la méthode permettant de tirer le plus d'énergie d'un homme en le fati-
guant le moins).
Systèmes de pédalage essayés : La difficulté est la suivante : les hom-
mes en pédalant font tourner un axe horizontal alors que la vis a un
axe incliné sur l'horizontale. Quatre systèmes viennent à l'esprit pour
pouvoir joindre ces 2 mouvements : la transmission à cardan ou par
arbre flexible, la transmission par pignons d'angle, la transmission par
friction, la transmission par courroie guidée.
Or, comme le note M. Than-trong-Khôi, les roues à godets annamites
tendent à disparaître et à être remplacées par des roues à chapelet chi-
noises, chaque fois que la nappe d'eau où l'on puise est soumises au mar-
nage. C'est dire qu'on préfère une machine qui réclame 4 fois plus de
coolies pour le même effet, mais qui, une fois mise en place, ne nécessite
plus aucun réglage, quelles que soient les variations de la nappe d'ali-
mentation.
Comme en Cochinchine tous les cours d'eau sont soumis au marnage,
nous avons conclu à l'avantage de la vis d'Archimède sur le Tympanum
pour l'irrigation en Cochinchine. Elle groupe et concentre en elle-même
tous les avantages : haut rendement (double de celui de la roue japo-
naise ou de la noria à godets et 8 fois supérieur à celui du chapelet chi-
nois), facilité de transport, facilité de mise en place et non réglage une
fois en place.
CONSTRUCTION DE LA VIS D'ARCHIMÈDE
Sur un axe de 8 cm. de diamètre, et 3 m. 50 de longueur, nous avons
tracé une hélice dont la distance entre chaque spire est de 0 m. 36. Puis
nous avons implanté normalement dans cet axe des bâtonnets de 3 cm. de
diamètre environ à raison de 8 bâtonnets par tour de spire. Sur ce sque-
lette d'hélice, nous avons tressé du bambou refendu et obtenu une sur-
face que nous avons enduite d'une bonne couche de mastic chinois mêlé
de sciure de bois. Lorsque ce fut sec, nous avions une surface hélicoïdale
imperméable et presque parfaite. Au lieu de faire tourner cette surface
hélicoïdale dans un cylindre, nous avons construit le canon solidaire
de l'hélice et toujours en bambou tressé enduit de mastic chinois.
Essais Ayant monté cette vis d'Archimède dans un cadre en bois,
nous l'essayâmes immédiatement en lui communiquant l'énergie à
l'aide d'une manivelle. Nous constatâmes alors que cette petite machine
peu encombrante montait l'eau à plus de 1 m. 20 et évidemment à toutes
les hauteurs intermédiaires comprises entre 0 et 1 m. 20. Dans ces con-
ditions, il ne nous restait plus qu'à faire des essais de débit après avoir
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la méthode permettant de tirer le plus d'énergie d'un homme en le fati-
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mes en pédalant font tourner un axe horizontal alors que la vis a un
axe incliné sur l'horizontale. Quatre systèmes viennent à l'esprit pour
pouvoir joindre ces 2 mouvements : la transmission à cardan ou par
arbre flexible, la transmission par pignons d'angle, la transmission par
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