Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1935-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 novembre 1935 01 novembre 1935
Description : 1935/11/01 (A38)-1935/12/31. 1935/11/01 (A38)-1935/12/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65368337
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2013
- Aller à la page de la table des matières951
- SOMMAIRE
- AGRICULTURE, ÉLEVAGE, FORÊTS
- Chronique météorologique.
- Pages
- .......... Page(s) .......... 953
- Renseignements techniques d'Indochine.
- Renseignements extérieurs intéressant l'Indochine.
- INDUSTRIE, COMMERCE, FINANCES, STATISTIQUES
MACHINES ÉLÉVATOIRES SIMPLES UTILISABLES
f®16 EN AGRICULTURE INDIGÈNE
La Rédaction du Bulletin Economique, soucieuse d'assurer la diffusion
de documents intéressant directement l'Agriculture indochinoise, a réuni
sous ce titre une série d'articles publiés par M. R. HENRY, Ingénieur du
Génie Rural, dans la Feuille mensuelle de re'nseignements de l'Office
indochinois du Riz.
La mise au point de ces machines a valu à leur constructeur, auprès
du public indigène cochinchinois, une véritable popularité.
La présence dans cet article, de calculs, d'ailleurs simples, étant sus-
ceptible de rebuter certains lecteurs, nous signalons à ceux-ci qu'il leur
est possible de se dispenser de leur étude, en prenant simplement con-
naissance des résultats auxquels ils conduisent.
N. D. L. R.
INTRODUCTION
La question de l'eau a toujours été primordiale en agriculture. Dès
les temps les plus reculés, prospérité agricole et maîtrise de l'eau paru-
rent intimement liées. Sur la seule promesse de pouvoir irriguer, Moïse,
ingénieur hydraulicien des Pharaons, entraînait tout un peuple vers des
régions désertiques (épisode de la Terre Promise).
Toutes les civilisations antiques, l'Egyptienne, la Grecque et la
Romaine attachèrent une importance considérable au problème agricole
de l'eau. Il n'est pas un bas-relief de ces époques où l'artiste entreprenant
l'illustration de l'Agriculture n'ait représenté les machines à élever l'eau
au même titre que la charrue ou la faucille.
De nos jours, que ce soit en France, au Maroc, en Egypte, aux Indes
ou en Californie, les surfaces ne devant leur prospérité qu'à l'irrigation
ne se comptent plus.
Aussi, est-ce un sujet d'étonnement que de voir en Cochinchine, l'In-
digène s'attaquer si rarement au problème de l'eau : peu de terres endi-
guées, quelques vannes, jamais de machines élévatrices, quoique les
fléaux de la riziculture soient tous justiciables d'un bon aménagement
hydraulique. Enumérons, en effet, les aléas principaux dont les rizicul-
teurs de Cochinchine se plaignent toujours :
I. — Sécheresse tuant les ma.
II. — Sécheresse au repiquage.
III. — Sécheresse après le repiquage.
IV. — Plants noyés par les crues de septembre.
Y. — Tiêm non causé par les insectes ni par les maladies crypto-
gamiques (les plantes jaunissent et souvent meurent sans
causes apparentes).
VI. — Terres alunées.
VII. — Pucerons.
f®16 EN AGRICULTURE INDIGÈNE
La Rédaction du Bulletin Economique, soucieuse d'assurer la diffusion
de documents intéressant directement l'Agriculture indochinoise, a réuni
sous ce titre une série d'articles publiés par M. R. HENRY, Ingénieur du
Génie Rural, dans la Feuille mensuelle de re'nseignements de l'Office
indochinois du Riz.
La mise au point de ces machines a valu à leur constructeur, auprès
du public indigène cochinchinois, une véritable popularité.
La présence dans cet article, de calculs, d'ailleurs simples, étant sus-
ceptible de rebuter certains lecteurs, nous signalons à ceux-ci qu'il leur
est possible de se dispenser de leur étude, en prenant simplement con-
naissance des résultats auxquels ils conduisent.
N. D. L. R.
INTRODUCTION
La question de l'eau a toujours été primordiale en agriculture. Dès
les temps les plus reculés, prospérité agricole et maîtrise de l'eau paru-
rent intimement liées. Sur la seule promesse de pouvoir irriguer, Moïse,
ingénieur hydraulicien des Pharaons, entraînait tout un peuple vers des
régions désertiques (épisode de la Terre Promise).
Toutes les civilisations antiques, l'Egyptienne, la Grecque et la
Romaine attachèrent une importance considérable au problème agricole
de l'eau. Il n'est pas un bas-relief de ces époques où l'artiste entreprenant
l'illustration de l'Agriculture n'ait représenté les machines à élever l'eau
au même titre que la charrue ou la faucille.
De nos jours, que ce soit en France, au Maroc, en Egypte, aux Indes
ou en Californie, les surfaces ne devant leur prospérité qu'à l'irrigation
ne se comptent plus.
Aussi, est-ce un sujet d'étonnement que de voir en Cochinchine, l'In-
digène s'attaquer si rarement au problème de l'eau : peu de terres endi-
guées, quelques vannes, jamais de machines élévatrices, quoique les
fléaux de la riziculture soient tous justiciables d'un bon aménagement
hydraulique. Enumérons, en effet, les aléas principaux dont les rizicul-
teurs de Cochinchine se plaignent toujours :
I. — Sécheresse tuant les ma.
II. — Sécheresse au repiquage.
III. — Sécheresse après le repiquage.
IV. — Plants noyés par les crues de septembre.
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