Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1935-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 novembre 1935 01 novembre 1935
Description : 1935/11/01 (A38)-1935/12/31. 1935/11/01 (A38)-1935/12/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65368337
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2013
- Aller à la page de la table des matières951
- SOMMAIRE
- AGRICULTURE, ÉLEVAGE, FORÊTS
- Chronique météorologique.
- Pages
- .......... Page(s) .......... 953
- Renseignements techniques d'Indochine.
- Renseignements extérieurs intéressant l'Indochine.
- INDUSTRIE, COMMERCE, FINANCES, STATISTIQUES
- 1021 —
Interprétation du tableau. — Ce sont les tecks de Kompong-Chhnang
qui présentent la minéralisation la plus forte, ensuite ceux du Siam. Ce
sont également les échantillons présentant les accroissements les plus
serrés qui sont le plus minéralisés. Cette minéralisation lorsqu'elle n'est
pas exagérée, ce qui est le cas présent, est une qualité car, principalement,
la présence de silice éloigne les insectes xylophages en rendant leur
travail trop pénible. D'autre part, la proportion maxima indiquée : 3
n'est pas susceptible de gêner le travail de sciage.
..- CONCLUSION DES OBSERVATIONS FAITES
Avant d'entamer le chapitre des essais mécaniques résumons les ré-
sultats acquis par les autres méthodes.
Le meilleur bois, d'après ce que nous avons vu, semble être le bois
à accroissements très serrés, c'est-à-dire ayant poussé dans les terrains
de qualité moyenne ou même médiocre.
En effet, nous pouvons prévoir qu'il sera plus léger, plus élastique,
plus résistant à la putréfaction (oléorésine), plus résistant aux attaques
des insectes (silice), plus homogène et à grain plus fin.
Il sera, sans doute, moins résistant au choc et à la compression. Mais
ce ne sont pas les qualités recherchées chez le teck puisqu'il est entendu
que celui-ci est un bois fissile, moyennement cassant et peu résistant à
la compression.
En résumé, les 3 qualités signalées au début de cet exposé, caractérisant
le teck et justifiant ses emplois, se trouveront au maximum dans les
tecks provenant du Laos et de Kompong-Chhnang. Malheureusement, à
Kompong-Chhnang, la limite de la médiocrité du sol est dépassée et si
lies tecks sont de bonnes qualités quant au bois, ils sont de formes mé-
diocres, atteignent au maximum 70 cm de diamètre à 1 m 50, puis meu-
rent ou deviennent creux. On ne peut donc prévoir leur utilisation que
pour de petites pièces : poutres, lattes, pièces de menuiserie, lames de
iparquet. Mais ils fourniront alors des bois de toute première qualité.
Le meilleur teck reste, jusqu'à nouvel ordre, celui du Laos. Il importe
donc : 1° — d'y effectuer des plantations sérieuses le plus tôt possible ;
2° — d'y rechercher des terrains de valeur légèrement supérieure à celle
de Kompong-Chhnang et de les planter. De semblables terrains se
trouveraient assez facilement en réserve de Sopheas (cantonnement de
Kompong-Cham). Nous essaierons aussi dans la terre grise de bonne
qualité moyenne de Trang-Bom. Malheureusement, les premiers résultats
définitifs ne se feront sentir que dans trente ou quarante ans !
Interprétation du tableau. — Ce sont les tecks de Kompong-Chhnang
qui présentent la minéralisation la plus forte, ensuite ceux du Siam. Ce
sont également les échantillons présentant les accroissements les plus
serrés qui sont le plus minéralisés. Cette minéralisation lorsqu'elle n'est
pas exagérée, ce qui est le cas présent, est une qualité car, principalement,
la présence de silice éloigne les insectes xylophages en rendant leur
travail trop pénible. D'autre part, la proportion maxima indiquée : 3
n'est pas susceptible de gêner le travail de sciage.
..- CONCLUSION DES OBSERVATIONS FAITES
Avant d'entamer le chapitre des essais mécaniques résumons les ré-
sultats acquis par les autres méthodes.
Le meilleur bois, d'après ce que nous avons vu, semble être le bois
à accroissements très serrés, c'est-à-dire ayant poussé dans les terrains
de qualité moyenne ou même médiocre.
En effet, nous pouvons prévoir qu'il sera plus léger, plus élastique,
plus résistant à la putréfaction (oléorésine), plus résistant aux attaques
des insectes (silice), plus homogène et à grain plus fin.
Il sera, sans doute, moins résistant au choc et à la compression. Mais
ce ne sont pas les qualités recherchées chez le teck puisqu'il est entendu
que celui-ci est un bois fissile, moyennement cassant et peu résistant à
la compression.
En résumé, les 3 qualités signalées au début de cet exposé, caractérisant
le teck et justifiant ses emplois, se trouveront au maximum dans les
tecks provenant du Laos et de Kompong-Chhnang. Malheureusement, à
Kompong-Chhnang, la limite de la médiocrité du sol est dépassée et si
lies tecks sont de bonnes qualités quant au bois, ils sont de formes mé-
diocres, atteignent au maximum 70 cm de diamètre à 1 m 50, puis meu-
rent ou deviennent creux. On ne peut donc prévoir leur utilisation que
pour de petites pièces : poutres, lattes, pièces de menuiserie, lames de
iparquet. Mais ils fourniront alors des bois de toute première qualité.
Le meilleur teck reste, jusqu'à nouvel ordre, celui du Laos. Il importe
donc : 1° — d'y effectuer des plantations sérieuses le plus tôt possible ;
2° — d'y rechercher des terrains de valeur légèrement supérieure à celle
de Kompong-Chhnang et de les planter. De semblables terrains se
trouveraient assez facilement en réserve de Sopheas (cantonnement de
Kompong-Cham). Nous essaierons aussi dans la terre grise de bonne
qualité moyenne de Trang-Bom. Malheureusement, les premiers résultats
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