Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1935-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 novembre 1935 01 novembre 1935
Description : 1935/11/01 (A38)-1935/12/31. 1935/11/01 (A38)-1935/12/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65368337
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2013
- Aller à la page de la table des matières951
- SOMMAIRE
- AGRICULTURE, ÉLEVAGE, FORÊTS
- Chronique météorologique.
- Pages
- .......... Page(s) .......... 953
- Renseignements techniques d'Indochine.
- Renseignements extérieurs intéressant l'Indochine.
- INDUSTRIE, COMMERCE, FINANCES, STATISTIQUES
— 1017 —
Les moyennes d'accroissement sont :
sur la photographie n° 11 : 2 dixièmes de m/m
- n° 12 : 3 -
- n° 14 : 5 -
Sur les photographies nos 13 et 15 un accroissement n'est pas compris
tout entier sur la photographie.
En considérant ces divers épreuves, on constate immédiatement deux
choses :
1°) plus le teck a poussé lentement, plus il contient de vaisseaux à
l'unité de surface,
2°) et plus il a de proportion de parenchyme.
Sur la photographie 11 on compte 252 vaisseaux et 166 seulement sur
la photographie 15. Encore les vaisseaux sont-ils beaucoup plus petits
en 15 qu'en 11. Sur la photographie 13 qui provient donc du même
arbre que la photographie 11, on ne trouve plus que 124 vaisseaux, en
moyenne, encore plus petits que ceux de 15. Ce résultat semble un peu
paradoxal : un bois qui pousse rapidement devrait avoir besoin d'une
circulation d'eau plus intense qu'un bois qui pousse lentement. On
comprendrait, par suite, qu'il ait plus de vaisseaux et que ceux-ci soient
plus largement ouverts. Mais tout d'abord si un bois qui pousse plus vite
a moins de vaisseaux au millimètre carré qu'un bois qui pousse lente-
ment, il n'en reste pas moins vrai qu'il a plus de vaisseaux dans une zone
annuelle, puisque celle-ci atteint par endroits jusqu'à 2 cm d'épaisseur
au lieu de quelques dixièmes de millimètre. Or c'est uniquement dans
les dernières zones que se passera le phénomène de la circulation. Le
bois de cœur est, lui, totalement mort et n'est plus l'objet que de faibles
circulations, de direction centripète, destinées à lui apporter les matières
utiles à sa duraminisation. D'autre part, ce fait s'explique de la façon
suivante: lorsqu'un arbre présentant, comme le teck, un arrêt dans la
végétation (ce que prouvent les cernes annuels) est dans des conditions
d'excellente végétation son accroissement en diamètre se fait de la façon
suivante : à la fin de la saison qui a provoqué l'arrêt de la végétation,
en l'occurrence saison sèche et avant même la chute des premières
pluies, l'arbre prévenu par quelques signes, encore mystérieux pour
nous, rentre en période de végétation. Or, à cette épqque, il ne peut
encore rien puiser dans le sol puisqu'il n'a pas encore plu. Il fabrique
des jeunes feuilles et il se prépare un tissu conducteur pour être prêt
à absorber et élaborer en sève les pluies futures. Ce travail, il le fait
au dépens des réserves qu'il a accumulées pendant la période de végé-
tation antérieure. Mais il faut, évidemment, aller à l'économie et les
Les moyennes d'accroissement sont :
sur la photographie n° 11 : 2 dixièmes de m/m
- n° 12 : 3 -
- n° 14 : 5 -
Sur les photographies nos 13 et 15 un accroissement n'est pas compris
tout entier sur la photographie.
En considérant ces divers épreuves, on constate immédiatement deux
choses :
1°) plus le teck a poussé lentement, plus il contient de vaisseaux à
l'unité de surface,
2°) et plus il a de proportion de parenchyme.
Sur la photographie 11 on compte 252 vaisseaux et 166 seulement sur
la photographie 15. Encore les vaisseaux sont-ils beaucoup plus petits
en 15 qu'en 11. Sur la photographie 13 qui provient donc du même
arbre que la photographie 11, on ne trouve plus que 124 vaisseaux, en
moyenne, encore plus petits que ceux de 15. Ce résultat semble un peu
paradoxal : un bois qui pousse rapidement devrait avoir besoin d'une
circulation d'eau plus intense qu'un bois qui pousse lentement. On
comprendrait, par suite, qu'il ait plus de vaisseaux et que ceux-ci soient
plus largement ouverts. Mais tout d'abord si un bois qui pousse plus vite
a moins de vaisseaux au millimètre carré qu'un bois qui pousse lente-
ment, il n'en reste pas moins vrai qu'il a plus de vaisseaux dans une zone
annuelle, puisque celle-ci atteint par endroits jusqu'à 2 cm d'épaisseur
au lieu de quelques dixièmes de millimètre. Or c'est uniquement dans
les dernières zones que se passera le phénomène de la circulation. Le
bois de cœur est, lui, totalement mort et n'est plus l'objet que de faibles
circulations, de direction centripète, destinées à lui apporter les matières
utiles à sa duraminisation. D'autre part, ce fait s'explique de la façon
suivante: lorsqu'un arbre présentant, comme le teck, un arrêt dans la
végétation (ce que prouvent les cernes annuels) est dans des conditions
d'excellente végétation son accroissement en diamètre se fait de la façon
suivante : à la fin de la saison qui a provoqué l'arrêt de la végétation,
en l'occurrence saison sèche et avant même la chute des premières
pluies, l'arbre prévenu par quelques signes, encore mystérieux pour
nous, rentre en période de végétation. Or, à cette épqque, il ne peut
encore rien puiser dans le sol puisqu'il n'a pas encore plu. Il fabrique
des jeunes feuilles et il se prépare un tissu conducteur pour être prêt
à absorber et élaborer en sève les pluies futures. Ce travail, il le fait
au dépens des réserves qu'il a accumulées pendant la période de végé-
tation antérieure. Mais il faut, évidemment, aller à l'économie et les
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