Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1935-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1935 01 juillet 1935
Description : 1935/07/01 (A38)-1935/10/31. 1935/07/01 (A38)-1935/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536832t
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2013
- Aller à la page de la table des matières631
- SOMMAIRE
- AGRICULTURE, ÉLEVAGE, FORÊTS
- INDUSTRIE, COMMERCE, FINANCES, STATISTIQUES
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- 829 —
D'une façon générale ces dernières se sont montrées supérieures aux premières
Les races- Co 213, Co 285 et Co 290 furent les meilleures en 1931 et 1932. Mais
elles ont été dépassées en 1933 par quelques types nouveaux et en particulier par
Co 300 qui semble avoir des qualités remarquables, tant en ce qui concerne les
rendements qu'au point de vue de la résistance au « Pyrilla ».
Les auteurs ont étudié d'une façon approfondie la résistance des différentes
cannes au froid et les modifications apportées par les gelées dans leur composition.
D'autres observations ont porté sur les floraisons et leur influence sur la ri-
chesse saccharine, sur l'aptitude au drageonnement et son utilisation en culture,
sur les fumures, et sur les irrigations.
R, Du P.
1 TEXTILES
Baron F, Fâllon. —r Succédànes du jute (Bulletin de l'Institut Agronomique
et des Stations de Recherches de Gembloux, tome IV, n° 2, mai 1935. p. 178).
La fibre de jute est travaillée en tissus, tapis, toile cirée, velours, moquettes,
cordes tresses, etc. Mais c'est surtout à la fabrication de toiles d'emballage qu'est
utilisée la plus grande partie de la production. Un des principaux produits ma-
nufacturés est le sac à café qui est exporté de Calcutta en quantités considé-
rables. La production moyenne de l'Inde dépasse 1.250,000 tonnes de fibres. La
consommation mondiale est d'environ. 1.300.000 tonnes. Le Congo-Belge peut pro-
duire du jute du Bengale mais les rendements sont insuffisants et le prix de
revient trop élevé. La flore congolaise comprend un très grand nombre de plantes
à fibres semblables au jute, elles apparaissent en très grand nombre dans les dé-
frichements forestiers. Ce sont les Sida, Urena, Triumfetta. qui furent toutes
mises en culture au Jardin Botanique d'Eala. Les plus intéressants, à tous points
de vue (rendement et qualité) sont l'Abroma augusta, l'Urena lobata, l'Agave
rigida vàr. sasalana, le Sida rhombifolia et le Cephalonema polyandrum. Elles
peuvent donner par hectare et par an des rendements en fibres qui peuvent at-
teindre 5.000 kgr. Ces plantes mises en culture dans le Bas-Congo, en 1931, chez
les indigènes, fournirent une récolte de 43 tonnes de fibres. On obtint 200 tonnes
en 1933 et en 1934 on dépassa 300 tonnes. La preuve est donc faite, on peut cul-
tiver au Congo des fibres similaires au jute et qui sont susceptibles de remplacer
celui-ci.
Voici les espèces les plus intéressantes :
Urena lobata L.
Malvacée buissonnante, annuelle et vivace par sa racine, spontanée le long des
cours d'eau et dans tous les terrains alluvionnaires. C'est une plante de lumière
qui redoute l'excès d'humidité. La. récolte des tiges se fait vers le 6e mois.
Celles-ci après dessiccation sur le champ sont traitées par rouissage dans l'eau
courante. Fibre de couleur jaune faible, de 1 m. à 1 m. 20 de longueur. Elle re-
présente une bonne qualité de jute et est connue sur le marché le nom de jute
de Perse. Cette fibre est très employée au Brésil pour la fabrication des sacs
d'emballage ; elle a le grand avantage de ne pas donner comme le jute un mau-
vais goût au café.
D'une façon générale ces dernières se sont montrées supérieures aux premières
Les races- Co 213, Co 285 et Co 290 furent les meilleures en 1931 et 1932. Mais
elles ont été dépassées en 1933 par quelques types nouveaux et en particulier par
Co 300 qui semble avoir des qualités remarquables, tant en ce qui concerne les
rendements qu'au point de vue de la résistance au « Pyrilla ».
Les auteurs ont étudié d'une façon approfondie la résistance des différentes
cannes au froid et les modifications apportées par les gelées dans leur composition.
D'autres observations ont porté sur les floraisons et leur influence sur la ri-
chesse saccharine, sur l'aptitude au drageonnement et son utilisation en culture,
sur les fumures, et sur les irrigations.
R, Du P.
1 TEXTILES
Baron F, Fâllon. —r Succédànes du jute (Bulletin de l'Institut Agronomique
et des Stations de Recherches de Gembloux, tome IV, n° 2, mai 1935. p. 178).
La fibre de jute est travaillée en tissus, tapis, toile cirée, velours, moquettes,
cordes tresses, etc. Mais c'est surtout à la fabrication de toiles d'emballage qu'est
utilisée la plus grande partie de la production. Un des principaux produits ma-
nufacturés est le sac à café qui est exporté de Calcutta en quantités considé-
rables. La production moyenne de l'Inde dépasse 1.250,000 tonnes de fibres. La
consommation mondiale est d'environ. 1.300.000 tonnes. Le Congo-Belge peut pro-
duire du jute du Bengale mais les rendements sont insuffisants et le prix de
revient trop élevé. La flore congolaise comprend un très grand nombre de plantes
à fibres semblables au jute, elles apparaissent en très grand nombre dans les dé-
frichements forestiers. Ce sont les Sida, Urena, Triumfetta. qui furent toutes
mises en culture au Jardin Botanique d'Eala. Les plus intéressants, à tous points
de vue (rendement et qualité) sont l'Abroma augusta, l'Urena lobata, l'Agave
rigida vàr. sasalana, le Sida rhombifolia et le Cephalonema polyandrum. Elles
peuvent donner par hectare et par an des rendements en fibres qui peuvent at-
teindre 5.000 kgr. Ces plantes mises en culture dans le Bas-Congo, en 1931, chez
les indigènes, fournirent une récolte de 43 tonnes de fibres. On obtint 200 tonnes
en 1933 et en 1934 on dépassa 300 tonnes. La preuve est donc faite, on peut cul-
tiver au Congo des fibres similaires au jute et qui sont susceptibles de remplacer
celui-ci.
Voici les espèces les plus intéressantes :
Urena lobata L.
Malvacée buissonnante, annuelle et vivace par sa racine, spontanée le long des
cours d'eau et dans tous les terrains alluvionnaires. C'est une plante de lumière
qui redoute l'excès d'humidité. La. récolte des tiges se fait vers le 6e mois.
Celles-ci après dessiccation sur le champ sont traitées par rouissage dans l'eau
courante. Fibre de couleur jaune faible, de 1 m. à 1 m. 20 de longueur. Elle re-
présente une bonne qualité de jute et est connue sur le marché le nom de jute
de Perse. Cette fibre est très employée au Brésil pour la fabrication des sacs
d'emballage ; elle a le grand avantage de ne pas donner comme le jute un mau-
vais goût au café.
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