Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1935-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1935 01 juillet 1935
Description : 1935/07/01 (A38)-1935/10/31. 1935/07/01 (A38)-1935/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536832t
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2013
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- SOMMAIRE
- AGRICULTURE, ÉLEVAGE, FORÊTS
- INDUSTRIE, COMMERCE, FINANCES, STATISTIQUES
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L'EXTRACTION DES DÉRIVÉS DU HARICOT « SOYA))
L'économie du Mandchoukouo repose principalement sur l'agriculture et parti
culièrement sur la culture du haricot soya qui est, soit à l'étal naturel, soit à
l'état de dérivés, le principal objet de son exportation. Il est donc de la plus
haute importance pour ce pays et, par contrecoup, pour le Japon, d'améliorer
l'e\|iaction de ces dérivés et de leur trouver de nouveaux emplois, soit dans
l'alimentation, soit dans l'industrie. La Compagnie des Chemins de fer mandchou-
riens et plusieurs autres sociétés japonaises ont consacré des capitaux importants à
ces recherches dans le champ desquelles on peut déjà noter des résultats intéres-
sants.
La Mandchourie produit annuellement environ 6 millions de tonnes de soya,
dont la valeur est de 450 à 500 millions de yen, soit 2 milliards de francs envi-
ron. Sur cette production, environ 2 millions de tonnes sont exportées sur les pays
européens, principalement l'Allemagne, qui couvre ainsi une partie de son déficit
alimentaire, spécialement en matières grasses. Le surplus, de 4 millions de tonnes,
est traité dans le pays même pour l'extraction mécanique ou chimique de l'huile
de soya, dont Ja majeure partie est exportée sur l'Europe et les Etats-Unis, tandis
que les tourteaux résiduels sont consommés en Mandehourie et au Japon, comme
engrais el comme aliment pour le bétail.
Les efforts des ingénieurs chimistes portent actuellement sur l'amélioration du
rendement en huile, par l'emploi de solvants appropriés, sur l'épuration de l'huile,
en vue d'éviter les altérations qui la rendraient impropre à la consommation ali-
mentaire et sur l'obtention de produits industriels de plus en plus variés. Les
résultats obtenus dans ces emplois ont donné lieu à la création d'industries nou-
velles non seulement en Mandchourie, mais encore en Corée et au Japon.
De temps immémoral, l'huile de soya a été obtenue sur les lieux de culture au
moyen de presses à vis, puis de presses hydrauliques, mais les usines modernes
emploient des solvants, tels que le benzol, par lesquels l'huile contenue dans les
lèves est d'abord dissoute, puis séparée mécaniquement par centrifugation ; avec
le benzol on obtient, un rendement en huile de 15 du poids des haricots.
A ce solvant, la Compagnie du Sud-Mandchourien a substitué l'alcool éthylique,
avec lequel on arrive à un rendement de 19 à 20%. Ce procédé, étudié depuis
1926 par le 1)" ~MASAYASU SATO, du Laboratoire central du S. M. !{., a été breveté
au Japon, en Angleterre, en France, en Italie el au Danemark. En oulre d'une
augmentation de rendement en huile, il permet d'obtenir une séparation plus
aisée du solvant, par simple refroidissement et filtrage, ainsi qu'une meilleure
qualité de l'huile qui peut, sans traitement ultérieur, être utilisée pour l'alimen-
lation.
Le procédé Sato est exploité industriellement par la « Mandchouria Soya Been
engineering Co », société anonyme au capital de 1.500.000 yens souscrit par le Che-
min de fer du Sud-Mandchourien et par la « Nippon Food Stuff Engineering Co »,
filiale de la Nippon Sangyo K.K. L'usine, qui traite 80 tonnes de soya par jour et
dont la capacité doit être portée à 300 tonnes est établie dans un faubourg de Dai-
L'économie du Mandchoukouo repose principalement sur l'agriculture et parti
culièrement sur la culture du haricot soya qui est, soit à l'étal naturel, soit à
l'état de dérivés, le principal objet de son exportation. Il est donc de la plus
haute importance pour ce pays et, par contrecoup, pour le Japon, d'améliorer
l'e\|iaction de ces dérivés et de leur trouver de nouveaux emplois, soit dans
l'alimentation, soit dans l'industrie. La Compagnie des Chemins de fer mandchou-
riens et plusieurs autres sociétés japonaises ont consacré des capitaux importants à
ces recherches dans le champ desquelles on peut déjà noter des résultats intéres-
sants.
La Mandchourie produit annuellement environ 6 millions de tonnes de soya,
dont la valeur est de 450 à 500 millions de yen, soit 2 milliards de francs envi-
ron. Sur cette production, environ 2 millions de tonnes sont exportées sur les pays
européens, principalement l'Allemagne, qui couvre ainsi une partie de son déficit
alimentaire, spécialement en matières grasses. Le surplus, de 4 millions de tonnes,
est traité dans le pays même pour l'extraction mécanique ou chimique de l'huile
de soya, dont Ja majeure partie est exportée sur l'Europe et les Etats-Unis, tandis
que les tourteaux résiduels sont consommés en Mandehourie et au Japon, comme
engrais el comme aliment pour le bétail.
Les efforts des ingénieurs chimistes portent actuellement sur l'amélioration du
rendement en huile, par l'emploi de solvants appropriés, sur l'épuration de l'huile,
en vue d'éviter les altérations qui la rendraient impropre à la consommation ali-
mentaire et sur l'obtention de produits industriels de plus en plus variés. Les
résultats obtenus dans ces emplois ont donné lieu à la création d'industries nou-
velles non seulement en Mandchourie, mais encore en Corée et au Japon.
De temps immémoral, l'huile de soya a été obtenue sur les lieux de culture au
moyen de presses à vis, puis de presses hydrauliques, mais les usines modernes
emploient des solvants, tels que le benzol, par lesquels l'huile contenue dans les
lèves est d'abord dissoute, puis séparée mécaniquement par centrifugation ; avec
le benzol on obtient, un rendement en huile de 15 du poids des haricots.
A ce solvant, la Compagnie du Sud-Mandchourien a substitué l'alcool éthylique,
avec lequel on arrive à un rendement de 19 à 20%. Ce procédé, étudié depuis
1926 par le 1)" ~MASAYASU SATO, du Laboratoire central du S. M. !{., a été breveté
au Japon, en Angleterre, en France, en Italie el au Danemark. En oulre d'une
augmentation de rendement en huile, il permet d'obtenir une séparation plus
aisée du solvant, par simple refroidissement et filtrage, ainsi qu'une meilleure
qualité de l'huile qui peut, sans traitement ultérieur, être utilisée pour l'alimen-
lation.
Le procédé Sato est exploité industriellement par la « Mandchouria Soya Been
engineering Co », société anonyme au capital de 1.500.000 yens souscrit par le Che-
min de fer du Sud-Mandchourien et par la « Nippon Food Stuff Engineering Co »,
filiale de la Nippon Sangyo K.K. L'usine, qui traite 80 tonnes de soya par jour et
dont la capacité doit être portée à 300 tonnes est établie dans un faubourg de Dai-
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