Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1935-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1935 01 mai 1935
Description : 1935/05/01 (A38)-1935/06/30. 1935/05/01 (A38)-1935/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536831d
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2013
- Aller à la page de la table des matières449
- SOMMAIRE
- AGRICULTURE, ÉLEVAGE, FORÊTS
- .......... Page(s) .......... 471
- .......... Page(s) .......... 527
- .......... Page(s) .......... 527
- .......... Page(s) .......... 527
- .......... Page(s) .......... 527
- .......... Page(s) .......... 529
- .......... Page(s) .......... 530
- .......... Page(s) .......... 532
- .......... Page(s) .......... 532
- .......... Page(s) .......... 534
- - Sur une particularité de la transmission de la chaleur dans le sol, par CH. E. BRAZIER et L. EBLE,.......... Page(s) .......... 541
- .......... Page(s) .......... 541
- .......... Page(s) .......... 541
- .......... Page(s) .......... 542
- INDUSTRIE, COMMERCE, FINANCES, STATISTIQUES
- .......... Page(s) .......... 561
- .......... Page(s) .......... 610
- .......... Page(s) .......... 621
- .......... Page(s) .......... 621
- .......... Page(s) .......... 621
- .......... Page(s) .......... 621
- .......... Page(s) .......... 622
- .......... Page(s) .......... 622
- .......... Page(s) .......... 622
- .......... Page(s) .......... 623
- .......... Page(s) .......... 623
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- .......... Page(s) .......... 624
- .......... Page(s) .......... 625
- .......... Page(s) .......... 625
- .......... Page(s) .......... 625
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- 535 -
La presse technique française en a peu parlé, mais dans la presse hollandaise et
anglaise on a pu lire, de temps à autre, quelques articles sur des essais concer-
nant la filature mécanique ; et quelques essais analogues ont cependant eu lieu
en France.
Nous avons obtenu de l'ingénieur hollandais VAN DER JAGT, de La Haye, inventeur
de ce système, des renseignements concernant l'historique et les résultats des
essais qu'il a dirigés en France Pt susceptibles d'intéresser nos lecteurs.
Il est bien connu que la plus grande partie des 3 millions de tonnes de fibres
de coco qui sont actuellement produites par les broux de noix de coco est perdue.
Une très petite partie est filée à la main par les indigènes des Indes anglaises,
après un rouissage des broux variant de deux à dix-huit mois. On joint les fils
en deux plis avec lesquels on fabrique des cilhlps et des articles pour sparterie
Pour rouir, il ne faut employer que des broux de noix vertes et non mûres, mais
alors on ne peut obtenir du bon coprah de ces noix. Le problème fut toujours
de choisir entre les fibres ou le coprah, et, dans ce dernier cas, la majorité des
fibres est perdue. De plus, on ne pouvait pas, jusqu'ici filer mécaniquement les
fibres obtenues des broux rouis.
Au début de 1923, M. VAN DER JAGT, alors ingénieur-conseil des sucreries et des
plantations de sisal de Java, étant en Hollande, fut chargé d'une mission afin
d'étudier un procédé permettant d'assouplir le sisal en vue d'obtenir de la matière
pour filer des fils plus fins que ceux obtenus jusqu'à cette date.
En travaillant ce procédé, il vit la possibilité de préparer, filer et tisser méca-
niquement les fibres de coco qui avaient résisté jusqu'alors à tous les efforts tentés
dans ce sens.
Un syndicat fut formé pour financer les essais et la construction de machines
nouvelles pour la préparation des fibres. A Rotterdam, fut montée une installa
tion. Une grande usine anglaise de machines textiles construisit des machines et
participa également au financement de l'affaire. La filature réussissait, mais la
préparation des fibres manquait encore de mise au point. Aussi le tissage méca-
nique ne pouvait-il être perfectionné et on arrêta les essais à fin 1927 par man-
que de fonds.
En 1928, M. VAN DER JAGT réussissait le tissage EN Angleterre, et, à la fin de cette
même année, il entrait en relation avec une Société française qui s'intéressait à ses
procédés. La préparation des fibres était principalement étudiée et on réussissait
à retirer des broux de noix de coco, après deux heures de travail continu, des
fibres que l'on pouvait filer mécaniquement, mais, pour filer ces fibres, il fallait
des machines spéciales. Le point le plus intéressant, l'adoption de vieux métiers
à filer le jute pour filer la fibre de coco, ne réussissait pas. Au commencement
de 1930, on arrêta de nouveau les essais.
A la fin de 1931, M. VAN DER JAGT entrait en relation avec une autre firme fran-
çaise et reprenait ses recherches. Cette fois, il réussissait à adapter le métier à
filer le jute à la filature mécanique des fibres que l'on pouvait acheter à très
bon compte sur le marché de Londres. Dès lors, on n'avait plus besoin de ma-
chines spéciales ou nouvelles ni d'installations coûteuses pour préparer les fibres
sous les tropiques, mais on pouvait transformer chaque filature de jute en filature
de fibres de coco.
Jusqu'à maintenant le monopole de la préparation des fibres de coco appar.
tenait aux Indes anglaises. Par l'emploi des procédés de M. VAN-DER-JAGT, il est
actuellement possible d'obtenir des fibres de coco pouvant se filer partout où pous
sent les cocotiers. Ceci pour plusieurs raisons :
La presse technique française en a peu parlé, mais dans la presse hollandaise et
anglaise on a pu lire, de temps à autre, quelques articles sur des essais concer-
nant la filature mécanique ; et quelques essais analogues ont cependant eu lieu
en France.
Nous avons obtenu de l'ingénieur hollandais VAN DER JAGT, de La Haye, inventeur
de ce système, des renseignements concernant l'historique et les résultats des
essais qu'il a dirigés en France Pt susceptibles d'intéresser nos lecteurs.
Il est bien connu que la plus grande partie des 3 millions de tonnes de fibres
de coco qui sont actuellement produites par les broux de noix de coco est perdue.
Une très petite partie est filée à la main par les indigènes des Indes anglaises,
après un rouissage des broux variant de deux à dix-huit mois. On joint les fils
en deux plis avec lesquels on fabrique des cilhlps et des articles pour sparterie
Pour rouir, il ne faut employer que des broux de noix vertes et non mûres, mais
alors on ne peut obtenir du bon coprah de ces noix. Le problème fut toujours
de choisir entre les fibres ou le coprah, et, dans ce dernier cas, la majorité des
fibres est perdue. De plus, on ne pouvait pas, jusqu'ici filer mécaniquement les
fibres obtenues des broux rouis.
Au début de 1923, M. VAN DER JAGT, alors ingénieur-conseil des sucreries et des
plantations de sisal de Java, étant en Hollande, fut chargé d'une mission afin
d'étudier un procédé permettant d'assouplir le sisal en vue d'obtenir de la matière
pour filer des fils plus fins que ceux obtenus jusqu'à cette date.
En travaillant ce procédé, il vit la possibilité de préparer, filer et tisser méca-
niquement les fibres de coco qui avaient résisté jusqu'alors à tous les efforts tentés
dans ce sens.
Un syndicat fut formé pour financer les essais et la construction de machines
nouvelles pour la préparation des fibres. A Rotterdam, fut montée une installa
tion. Une grande usine anglaise de machines textiles construisit des machines et
participa également au financement de l'affaire. La filature réussissait, mais la
préparation des fibres manquait encore de mise au point. Aussi le tissage méca-
nique ne pouvait-il être perfectionné et on arrêta les essais à fin 1927 par man-
que de fonds.
En 1928, M. VAN DER JAGT réussissait le tissage EN Angleterre, et, à la fin de cette
même année, il entrait en relation avec une Société française qui s'intéressait à ses
procédés. La préparation des fibres était principalement étudiée et on réussissait
à retirer des broux de noix de coco, après deux heures de travail continu, des
fibres que l'on pouvait filer mécaniquement, mais, pour filer ces fibres, il fallait
des machines spéciales. Le point le plus intéressant, l'adoption de vieux métiers
à filer le jute pour filer la fibre de coco, ne réussissait pas. Au commencement
de 1930, on arrêta de nouveau les essais.
A la fin de 1931, M. VAN DER JAGT entrait en relation avec une autre firme fran-
çaise et reprenait ses recherches. Cette fois, il réussissait à adapter le métier à
filer le jute à la filature mécanique des fibres que l'on pouvait acheter à très
bon compte sur le marché de Londres. Dès lors, on n'avait plus besoin de ma-
chines spéciales ou nouvelles ni d'installations coûteuses pour préparer les fibres
sous les tropiques, mais on pouvait transformer chaque filature de jute en filature
de fibres de coco.
Jusqu'à maintenant le monopole de la préparation des fibres de coco appar.
tenait aux Indes anglaises. Par l'emploi des procédés de M. VAN-DER-JAGT, il est
actuellement possible d'obtenir des fibres de coco pouvant se filer partout où pous
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