Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1935-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1935 01 janvier 1935
Description : 1935/01/01 (A38)-1935/02/28. 1935/01/01 (A38)-1935/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536829b
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
- AGRICULTURE, ÉLEVAGE, FORÊTS
- .......... Page(s) .......... 15
- .......... Page(s) .......... 25
- .......... Page(s) .......... 25
- .......... Page(s) .......... 66
- .......... Page(s) .......... 87
- .......... Page(s) .......... 89
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 93
- Sur les variations des recettes forestières effectuées en Indochine de 1927 à 1933 par CUNG-DINH-QUY.......... Page(s) .......... 98
- .......... Page(s) .......... 115
- BIBLIOGRAPHIE
- .......... Page(s) .......... 147
- .......... Page(s) .......... 147
- .......... Page(s) .......... 147
- .......... Page(s) .......... 148
- .......... Page(s) .......... 149
- .......... Page(s) .......... 149
- .......... Page(s) .......... 149
- .......... Page(s) .......... 151
- .......... Page(s) .......... 156
- INDUSTRIE, COMMERCE, FINANCES, STATISTIQUES
- .......... Page(s) .......... 169
- .......... Page(s) .......... 193
- .......... Page(s) .......... 203
- .......... Page(s) .......... 203
- .......... Page(s) .......... 203
- .......... Page(s) .......... 204
- .......... Page(s) .......... 204
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- .......... Page(s) .......... 205
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- .......... Page(s) .......... 206
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- .......... Page(s) .......... 207
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— 71 —
Les familles qui se livrent à cette petite industrie, se transmettent de
père en fils le matériel et les procédés de fabrication.
A Hanoi, la préparation du fromage de soja est localisée dans trois ou
quatre villages de la périphérie bâtis au voisinage de mares. L'eau de
ces mares, filtrée, est préférée à l'eau de la canalisation de la ville de
Hanoi, non seulement parce qu'elle ne coûte rien, mais aussi à cause de
son degré hydrotimétrique très peu élevé, condition essentielle pour
une bonne fabrication.
Ayant eu l'occasion de visiter une de ces petites industries familiales,
nous avons pu suivre les divers stades de la transformation des graines
de soja en dâu-phu.
Les graines de soja sont mises à tremper dans des bassines remplies
d'eau. Au bout .de trois heures environ, le ramollissement des graines
est suffisant pour qu'on puisse en enlever les téguments par simple
lavage. Les graines, ainsi débarrassées de leur enveloppe, sont broyées
au moyen d'une meule de pierre d'un modèle primitif. La farine ob-
tenue est délayée sous un courant d'eau. Par agitation au moyen d'une
palette en bois, on obtient rapidement une suspension blanchâtre que
l'on passe à travers un linge pour en séparer les éléments plus grossiers.
Cette suspension ainsi filtrée fait place à une émulsion qui n'est autre
que le lait de soja cru. Le tourteau restant après broyage des graines est
utilisé pour la nourriture des animaux. ,
Le lait de soja cru est un liquide blanc-jaunâtre ayant une odeur
spéciale de légumine et une saveur sui-généris légèrement aigrelette.
Abandonné à lui-même, il se sépare au bout de quelques heures en deux
couches bien distinctes : l'une inférieure, blanche, pâteuse, semblable à
du lait caillé ; l'autre supérieure, liquide, transparente, de couleur jaune-
verdâtre, ressemblant un peu à, du petit-lait. Ce lait de soja cru, ou
~nu:&c-du-ngli9i, n'a aucun emploi, sauf, quelquefois, pour nourrir les
bufflons.
Par chauffage pendant une demi-heure, à une température voisine de
l ébullition, on transforme ce lait cru en lait cuit, différent du précé-
dent : c'est le véritable lait de soja, ou nu:&c-'a. Il a à peu près le même
aspect que le lait cru. mais sa coloration est légèrement plus jaunâtre.
L'odeur de légumine a fait place à une odeur agréable de pain brûlé.
Son goût aussi s'est modifié, la légère acidité a disparu et, est remplacée
par une saveur sui-généris peu agréable pour les personnes habituées au
lait naturel, mais qui est appréciée par les asiatiques.
Le lait de soja cuit est beaucoup plus stable que le lait cru ; il peut
être conservé 15 à 20 heures sans « tourner ». Au bout de ce temps, il
perd son homogénéité, il tourne aussi, mais, à la différence du lait cru,
en donnant un caillot grumeleux surnageant le petit lait. Ce phénomène
est dû a une fermentation donnant naissance à des composés acidell,
Les familles qui se livrent à cette petite industrie, se transmettent de
père en fils le matériel et les procédés de fabrication.
A Hanoi, la préparation du fromage de soja est localisée dans trois ou
quatre villages de la périphérie bâtis au voisinage de mares. L'eau de
ces mares, filtrée, est préférée à l'eau de la canalisation de la ville de
Hanoi, non seulement parce qu'elle ne coûte rien, mais aussi à cause de
son degré hydrotimétrique très peu élevé, condition essentielle pour
une bonne fabrication.
Ayant eu l'occasion de visiter une de ces petites industries familiales,
nous avons pu suivre les divers stades de la transformation des graines
de soja en dâu-phu.
Les graines de soja sont mises à tremper dans des bassines remplies
d'eau. Au bout .de trois heures environ, le ramollissement des graines
est suffisant pour qu'on puisse en enlever les téguments par simple
lavage. Les graines, ainsi débarrassées de leur enveloppe, sont broyées
au moyen d'une meule de pierre d'un modèle primitif. La farine ob-
tenue est délayée sous un courant d'eau. Par agitation au moyen d'une
palette en bois, on obtient rapidement une suspension blanchâtre que
l'on passe à travers un linge pour en séparer les éléments plus grossiers.
Cette suspension ainsi filtrée fait place à une émulsion qui n'est autre
que le lait de soja cru. Le tourteau restant après broyage des graines est
utilisé pour la nourriture des animaux. ,
Le lait de soja cru est un liquide blanc-jaunâtre ayant une odeur
spéciale de légumine et une saveur sui-généris légèrement aigrelette.
Abandonné à lui-même, il se sépare au bout de quelques heures en deux
couches bien distinctes : l'une inférieure, blanche, pâteuse, semblable à
du lait caillé ; l'autre supérieure, liquide, transparente, de couleur jaune-
verdâtre, ressemblant un peu à, du petit-lait. Ce lait de soja cru, ou
~nu:&c-du-ngli9i, n'a aucun emploi, sauf, quelquefois, pour nourrir les
bufflons.
Par chauffage pendant une demi-heure, à une température voisine de
l ébullition, on transforme ce lait cru en lait cuit, différent du précé-
dent : c'est le véritable lait de soja, ou nu:&c-'a. Il a à peu près le même
aspect que le lait cru. mais sa coloration est légèrement plus jaunâtre.
L'odeur de légumine a fait place à une odeur agréable de pain brûlé.
Son goût aussi s'est modifié, la légère acidité a disparu et, est remplacée
par une saveur sui-généris peu agréable pour les personnes habituées au
lait naturel, mais qui est appréciée par les asiatiques.
Le lait de soja cuit est beaucoup plus stable que le lait cru ; il peut
être conservé 15 à 20 heures sans « tourner ». Au bout de ce temps, il
perd son homogénéité, il tourne aussi, mais, à la différence du lait cru,
en donnant un caillot grumeleux surnageant le petit lait. Ce phénomène
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