Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 novembre 1901 01 novembre 1901
Description : 1901/11/01 (A4,N41). 1901/11/01 (A4,N41).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536796d
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
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- SOMMAIRE DU N° 41
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- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 1013
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- .......... Page(s) .......... 1015
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- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de septembre 1901.
— 1020 —
La main-d'œuvre au Laos. — Pour conduire ces radeaux de teck,
M. de Parcevaux a recruté sur place et sans l'aide de l'administration, 360 coolies
volontaires à raison de 28 piastres par homme plus la nourriture et le rapatrie-
ment à bord des Messageries Fluviales.
C'est là un important résultat dans un pays où la main-d'œuvre est, comme
nous l'avons souvent constaté, rebelle à de longs engagements ; il prouve surabor-
damment qu'on peut obtenir beaucoup de l'indigène si l'on sait lui inspirer
confiance.
II° ÉTRANGER
La mission agricole malgache en Extrême-Orient. — La mis-
sion agricole malgache envoyée en Extrême-Orient par le Gouvernement général
de Madagascar, après avoir visité successivement Ceylan, Java, Sumatra, Singa-
pore, Poulo-Penang et une partie des Indes anglaises, où elle a fait ample moisson
d'indications et de renseignements sur la culture et la préparation des produits
agricoles spéciaux à chacun de ces pays, a publié le compte-rendu de ses obser-
vations (1).
Nous résumons ci-dessous quelques informations qui nous ont paru de nature
à intéresser les planteurs de l'Indo-Chine :
Le théier à Ceylan - La culture du thé demande un climat humide à
pluies fréquentes et régulières. Toute période de sécheresse trop prolongée
diminue le rendement dans des proportions qui la rendent impossible. Mais par
contre, elle est peu exigeante sous le rapport du terrain. A Ceylan, cet arbrisseau
s'accommode fort bien des terres rouges de qualité médiocre qui constituent le sol
des régions de Caudy, de Nuvara Eliza et de Ratnapura, régions productrices par
excellence.
La culture du thé s'est substituée à celle du quinquina qui, elle-même, avait rem-
placé peu à peu les plantations de café. Son développement a été excessivement
rapide.
En 1867, elle n'occupait que quelques hectares et l'exportation neportait que sur
une dizaine de kilogrammes. Actuellement elle couvre une superficie de plus de
150,000 hectares. L'exportation dépasse annuellement 75,000 tonnes de thé dont
la récolte et la préparation exigent l'emploi de plus de 350.000 travailleurs.
Le quinquina. — A Java comme à Ceylan, le quinquina ne peut être cultivé
avec succès qu'à partir de 700 ou 800 mètres d'altitude. Le climat des zones
côtières tropicales ne lui convient pas.
Les Hollandais, qui sont arrivés à obtenir à Java des récoltes annuelles attei-
gnant près de 4,500 tonnes d'écorces sèches, sont devenus, en moins de 15 ans,
les plus importants producteurs de quinquina du monde entier. Ce résultat
exceptionnel est dû à une sélection méthodique des cinchona, qui a permis de
porter la teneur en alcaloïdes jusqu'à 17 ° o Les Anglais qui, à Ceylan, se sont
adonnés à l'exploitation exclusive des quinquinas de qualité ordinaire, ont été,
pour cette raison, obligés de renoncer peu à peu à cette culture.
(1) La mission se propose de rédiger prochainement une notice spéciale sur chaque culture étudiée.
La main-d'œuvre au Laos. — Pour conduire ces radeaux de teck,
M. de Parcevaux a recruté sur place et sans l'aide de l'administration, 360 coolies
volontaires à raison de 28 piastres par homme plus la nourriture et le rapatrie-
ment à bord des Messageries Fluviales.
C'est là un important résultat dans un pays où la main-d'œuvre est, comme
nous l'avons souvent constaté, rebelle à de longs engagements ; il prouve surabor-
damment qu'on peut obtenir beaucoup de l'indigène si l'on sait lui inspirer
confiance.
II° ÉTRANGER
La mission agricole malgache en Extrême-Orient. — La mis-
sion agricole malgache envoyée en Extrême-Orient par le Gouvernement général
de Madagascar, après avoir visité successivement Ceylan, Java, Sumatra, Singa-
pore, Poulo-Penang et une partie des Indes anglaises, où elle a fait ample moisson
d'indications et de renseignements sur la culture et la préparation des produits
agricoles spéciaux à chacun de ces pays, a publié le compte-rendu de ses obser-
vations (1).
Nous résumons ci-dessous quelques informations qui nous ont paru de nature
à intéresser les planteurs de l'Indo-Chine :
Le théier à Ceylan - La culture du thé demande un climat humide à
pluies fréquentes et régulières. Toute période de sécheresse trop prolongée
diminue le rendement dans des proportions qui la rendent impossible. Mais par
contre, elle est peu exigeante sous le rapport du terrain. A Ceylan, cet arbrisseau
s'accommode fort bien des terres rouges de qualité médiocre qui constituent le sol
des régions de Caudy, de Nuvara Eliza et de Ratnapura, régions productrices par
excellence.
La culture du thé s'est substituée à celle du quinquina qui, elle-même, avait rem-
placé peu à peu les plantations de café. Son développement a été excessivement
rapide.
En 1867, elle n'occupait que quelques hectares et l'exportation neportait que sur
une dizaine de kilogrammes. Actuellement elle couvre une superficie de plus de
150,000 hectares. L'exportation dépasse annuellement 75,000 tonnes de thé dont
la récolte et la préparation exigent l'emploi de plus de 350.000 travailleurs.
Le quinquina. — A Java comme à Ceylan, le quinquina ne peut être cultivé
avec succès qu'à partir de 700 ou 800 mètres d'altitude. Le climat des zones
côtières tropicales ne lui convient pas.
Les Hollandais, qui sont arrivés à obtenir à Java des récoltes annuelles attei-
gnant près de 4,500 tonnes d'écorces sèches, sont devenus, en moins de 15 ans,
les plus importants producteurs de quinquina du monde entier. Ce résultat
exceptionnel est dû à une sélection méthodique des cinchona, qui a permis de
porter la teneur en alcaloïdes jusqu'à 17 ° o Les Anglais qui, à Ceylan, se sont
adonnés à l'exploitation exclusive des quinquinas de qualité ordinaire, ont été,
pour cette raison, obligés de renoncer peu à peu à cette culture.
(1) La mission se propose de rédiger prochainement une notice spéciale sur chaque culture étudiée.
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