Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 octobre 1901 01 octobre 1901
Description : 1901/10/01 (A4,N40). 1901/10/01 (A4,N40).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65367950
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
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- SOMMAIRE DU N° 40
- .......... Page(s) .......... 847
- .......... Page(s) .......... 865
- .......... Page(s) .......... 885
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- .......... Page(s) .......... 904
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- .......... Page(s) .......... 909
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 915
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- .......... Page(s) .......... 917
- .......... Page(s) .......... 918
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- .......... Page(s) .......... 920
- .......... Page(s) .......... 921
- .......... Page(s) .......... 922
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- .......... Page(s) .......... 924
- .......... Page(s) .......... 925
- Observations météorologiques de la station de Quang-tchéou-wan (Chine) pendant le 2e semestre 1901.
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois d'août 1901.
- 921 —
L'ortie de Chine au Laos. — L'ortie textile, connue sous le nom
d'ortie de Chine et quelquefois de ramie blanche, est l'espèce dont les feuilles
sont argentées en dessous, c'est-à-dire le bœhmeria nivea, le nom de ramie étant
surtout réservé au bœhmeria utilis ayant des feuilles à dessous verdâtre.
L'ortie de Chine, comme d'ailleurs la ramie, est appelée gai par les Annamites;
au Cambodge elle est désignée sous le nom de thmey et au Laos sous celui de
pane.
La culture de l'ortie de Chine au Laos est exclusivement pratiquée par les Khas,
sur les pentes du plateau des Bolovens, sur les contreforts de la chaîne annami-
tique et particulièrement dans le massif montagneux qui sépare le bassin de la
Se-sane de celui de la Se-bang-khan.
Dans la province de Stung-treng, cette culture est assez développée et donne
lieu à une certaine exportation sur le Cambodge.
Voici sommairement la façon dont les indigènes procèdent :
Les plantations sont établies en terrain un peu élevé, à flanc de coteau ou
sur les plateaux, le sol doit être peu compact. Le seul engrais usité est la cendre
provenant de la combustion des arbres et broussailles de la forêt, car de même
que pour les rizières, les Khas emploient le barbare système des « rays ».
La plante très vigoureuse ne souffre pas de la sécheresse et supporte la saison
sèche sans être arrosée.
En juillet, époque du commencement de la saison des pluies dans cette partie
du Laos, la plantation est effectuée à l'aide de rhizômes provenant de vieux pieds
âgés d'environ 4 ans.
La première année, une seule récolte a lieu à la fin de la saison des pluies
Pendant la deuxième et la troisième année, deux et même trois récoltes sont
obtenues. Celles de la deuxième année sont plus abondantes. Un champ est géné-
ralement abandonné après la quatrième année, le sol qui n'a reçu aucun engrais
se trouvant très appauvri à l'expiration de cette période.
Pendant toute la végétation, le Kha se contente de couper et de brùler, à
certaines époques, les herbes et autres plantes parasites.
Lorsque le moment de la récolte est arrivé, les branches sont coupées à
quelques centimètres du sol et dépouillées de leurs feuilles qui sont abandonnées
sur le terrain. Les tiges mises en bottes sont transportées au village où s'opère
la séparation de la partie ligneuse. Les lanières obtenues sont séchées au soleil
et l'apées à sec avec un couteau ; la filasse est blanchie en la faisant d'abord
bouillir puis ensuite macérer dans un lail de chaux et enfin en la lavant à l'eau
froide.
Les fibres ont une longueur qui varie de lra à lm 50.
Un hectare peut donner par récolte de 20 à 25 piculs de filasse.
La fabrication de cordages et des nombreux filets de chasse et de pêche en
usage chez les indigènes absorbe une grande partie de la récolte ; la fraction
disponible, sous forme de filasse, est exportée sur le Cambodge.
En 1898, le Bas-Laos en a exporté 904 piculs, soit 54.240 kilos qui, calculés
au prix moyen d'achat de 9 piastres le picul, représentent la somme totale de
8.136 $.
Sur ces 904 piculs, 115 ont été dirigés sur la rive droite du Mékong.
L'ortie de Chine au Laos. — L'ortie textile, connue sous le nom
d'ortie de Chine et quelquefois de ramie blanche, est l'espèce dont les feuilles
sont argentées en dessous, c'est-à-dire le bœhmeria nivea, le nom de ramie étant
surtout réservé au bœhmeria utilis ayant des feuilles à dessous verdâtre.
L'ortie de Chine, comme d'ailleurs la ramie, est appelée gai par les Annamites;
au Cambodge elle est désignée sous le nom de thmey et au Laos sous celui de
pane.
La culture de l'ortie de Chine au Laos est exclusivement pratiquée par les Khas,
sur les pentes du plateau des Bolovens, sur les contreforts de la chaîne annami-
tique et particulièrement dans le massif montagneux qui sépare le bassin de la
Se-sane de celui de la Se-bang-khan.
Dans la province de Stung-treng, cette culture est assez développée et donne
lieu à une certaine exportation sur le Cambodge.
Voici sommairement la façon dont les indigènes procèdent :
Les plantations sont établies en terrain un peu élevé, à flanc de coteau ou
sur les plateaux, le sol doit être peu compact. Le seul engrais usité est la cendre
provenant de la combustion des arbres et broussailles de la forêt, car de même
que pour les rizières, les Khas emploient le barbare système des « rays ».
La plante très vigoureuse ne souffre pas de la sécheresse et supporte la saison
sèche sans être arrosée.
En juillet, époque du commencement de la saison des pluies dans cette partie
du Laos, la plantation est effectuée à l'aide de rhizômes provenant de vieux pieds
âgés d'environ 4 ans.
La première année, une seule récolte a lieu à la fin de la saison des pluies
Pendant la deuxième et la troisième année, deux et même trois récoltes sont
obtenues. Celles de la deuxième année sont plus abondantes. Un champ est géné-
ralement abandonné après la quatrième année, le sol qui n'a reçu aucun engrais
se trouvant très appauvri à l'expiration de cette période.
Pendant toute la végétation, le Kha se contente de couper et de brùler, à
certaines époques, les herbes et autres plantes parasites.
Lorsque le moment de la récolte est arrivé, les branches sont coupées à
quelques centimètres du sol et dépouillées de leurs feuilles qui sont abandonnées
sur le terrain. Les tiges mises en bottes sont transportées au village où s'opère
la séparation de la partie ligneuse. Les lanières obtenues sont séchées au soleil
et l'apées à sec avec un couteau ; la filasse est blanchie en la faisant d'abord
bouillir puis ensuite macérer dans un lail de chaux et enfin en la lavant à l'eau
froide.
Les fibres ont une longueur qui varie de lra à lm 50.
Un hectare peut donner par récolte de 20 à 25 piculs de filasse.
La fabrication de cordages et des nombreux filets de chasse et de pêche en
usage chez les indigènes absorbe une grande partie de la récolte ; la fraction
disponible, sous forme de filasse, est exportée sur le Cambodge.
En 1898, le Bas-Laos en a exporté 904 piculs, soit 54.240 kilos qui, calculés
au prix moyen d'achat de 9 piastres le picul, représentent la somme totale de
8.136 $.
Sur ces 904 piculs, 115 ont été dirigés sur la rive droite du Mékong.
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