Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 octobre 1901 01 octobre 1901
Description : 1901/10/01 (A4,N40). 1901/10/01 (A4,N40).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65367950
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
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- SOMMAIRE DU N° 40
- .......... Page(s) .......... 847
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- .......... Page(s) .......... 909
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 915
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- .......... Page(s) .......... 917
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- .......... Page(s) .......... 922
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- .......... Page(s) .......... 924
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- Observations météorologiques de la station de Quang-tchéou-wan (Chine) pendant le 2e semestre 1901.
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois d'août 1901.
- 919 —
Mais les difficultés de l'approvisionnement sont telles qu'à peu près tout le coton
produit par le Cambodge et drainé par les directeurs chinois vers leur usine
n'a pas été suffisant pour l'alimentation d'un trimestre, malgré une quantité
de près de 40,000 kilos venus de l'Annam pendant le 1er trimestre 1901 (1)
M. Devraigne, professeur d'horticulture en mission, de qui nous tenons ces
l'enseignements, émet les observations suivantes :
1° Pour assurer une marche régulière de l'usine, il faudrait connaître, par des
marchés passés avec les producteurs, la quantité de coton brut que l'on aura à
traiter pendant la campagne ;
20 Déterminer l'arrivée à l'usine du coton par rapport à la consommation
journalière.
Or, il se produit des sauts brusques dans les livraisons du coton à l'usine.
Certains jours, de nombreux sampans apportent la marchandise qu'il faut
emmagasiner, malgré les craintes de fermentation, nuisible au rendement et
d autres jours, l'usine chôme faute d'approvisionnement.
L'exploitation industrielle de Ksach-Kandal, même dirigée par les Chinois, se
heurte aux mœurs, aux habitudes des Cambodgiens qui n'utilisent guère que des
alluvions du fleuve (chamcars) pour y cultiver le coton avec le minimum d'efforts.
La surface exploitée est généralement en rapport avec le nombre d'individus
composant la famille et cette règle dans la mise en valeur du sol est également
suivie pour les autres cultures. Il résulte de cette situation que l'on ne peut
Jamais connaître la quantité de coton brut disponible et que la récolte d'une
année ne peut en rien faire présager les ensemencements de la saison prochaine.
Quant à l'exploitation du sol par les colons français, elle est pénible à cause
de la main-d'œuvre qui est très rare et peu constante. Il est cependant bon de
noter deux systèmes employés actuellement pour l'embauchage des copUes pt :
qui donnent de bons résultats. Un colon, malgré le salaire journalier de 0 $ 32
qu'il offrait aux Cambodgiens, ne pouvant trouver le nombre de travailleurs qui
lUI était nécessaire, eut recours à un surveillant chargé d'assul'eda main.,.d't:eura ,;
auquel il donne la prime de 1 cent par homme et par jour. Aujourd'hui, VeNplqil
tation de ce colon comprend trois surveillants qui cQJJ;lIIJ.aÇ\dent!là,: pfivfciijiHÉIq
300 coolies et les défections sont presque nulles, !;
Chez un autre colon, c'est un gérant indlge, Q\1i,: !fl)lbf\4ç." , l,r<\QlilJt0, e.Qp
donnant une avance d'une année de spj^e ^M wftejfnjiipr n
d'œuvre assurée. :! "I!,' "il!: "'01(\:1>1: b
En résumé, la marche de 'p.A'f},¡4e);;pcÀ7aIJ.l)¡:;tLmii,sqr;i,Jemrfa(f,',
cultivées en coton au Çai^o^. é^iep^ ,ift,m- ,Cani^4g^s
Propageaient cettçj^f^riç^pç^e^tç^jps,^, 1 n.ni-> ni.
'i''111■ 1;'! •II;<| x'tmiiioti tf tin; .,,',j'II',' 1: .tI nirn;i| Jt*»;
Reconstitution de plantations d arachides.en Annam,,—.. Une:,
interressante tentative a Mi actuellement repon feWrmaa.fiHaflg;;.:
ngai. l s agit de ramener un peu de PosP'é['ité tlans un a
tituant les cultures abandonnées par les habitants a a e 1 Y. u
(1) A noter que le Tonkin a pris pout ses besoins au Cambodge, en 1900, une quantité de 279,545 kilos.
Mais les difficultés de l'approvisionnement sont telles qu'à peu près tout le coton
produit par le Cambodge et drainé par les directeurs chinois vers leur usine
n'a pas été suffisant pour l'alimentation d'un trimestre, malgré une quantité
de près de 40,000 kilos venus de l'Annam pendant le 1er trimestre 1901 (1)
M. Devraigne, professeur d'horticulture en mission, de qui nous tenons ces
l'enseignements, émet les observations suivantes :
1° Pour assurer une marche régulière de l'usine, il faudrait connaître, par des
marchés passés avec les producteurs, la quantité de coton brut que l'on aura à
traiter pendant la campagne ;
20 Déterminer l'arrivée à l'usine du coton par rapport à la consommation
journalière.
Or, il se produit des sauts brusques dans les livraisons du coton à l'usine.
Certains jours, de nombreux sampans apportent la marchandise qu'il faut
emmagasiner, malgré les craintes de fermentation, nuisible au rendement et
d autres jours, l'usine chôme faute d'approvisionnement.
L'exploitation industrielle de Ksach-Kandal, même dirigée par les Chinois, se
heurte aux mœurs, aux habitudes des Cambodgiens qui n'utilisent guère que des
alluvions du fleuve (chamcars) pour y cultiver le coton avec le minimum d'efforts.
La surface exploitée est généralement en rapport avec le nombre d'individus
composant la famille et cette règle dans la mise en valeur du sol est également
suivie pour les autres cultures. Il résulte de cette situation que l'on ne peut
Jamais connaître la quantité de coton brut disponible et que la récolte d'une
année ne peut en rien faire présager les ensemencements de la saison prochaine.
Quant à l'exploitation du sol par les colons français, elle est pénible à cause
de la main-d'œuvre qui est très rare et peu constante. Il est cependant bon de
noter deux systèmes employés actuellement pour l'embauchage des copUes pt :
qui donnent de bons résultats. Un colon, malgré le salaire journalier de 0 $ 32
qu'il offrait aux Cambodgiens, ne pouvant trouver le nombre de travailleurs qui
lUI était nécessaire, eut recours à un surveillant chargé d'assul'eda main.,.d't:eura ,;
auquel il donne la prime de 1 cent par homme et par jour. Aujourd'hui, VeNplqil
tation de ce colon comprend trois surveillants qui cQJJ;lIIJ.aÇ\dent!là,: pfivfciijiHÉIq
300 coolies et les défections sont presque nulles, !;
Chez un autre colon, c'est un gérant indlge, Q\1i,: !fl)lbf\4ç." , l,r<\QlilJt0, e.Qp
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En résumé, la marche de 'p.A'f},¡4e);;pcÀ7aIJ.l)¡:;tLmii,sqr;i,Jemrfa(f,',
cultivées en coton au Çai^o^. é^iep^ ,ift,m- ,Cani^4g^s
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Reconstitution de plantations d arachides.en Annam,,—.. Une:,
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ngai. l s agit de ramener un peu de PosP'é['ité tlans un a
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(1) A noter que le Tonkin a pris pout ses besoins au Cambodge, en 1900, une quantité de 279,545 kilos.
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