Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 octobre 1901 01 octobre 1901
Description : 1901/10/01 (A4,N40). 1901/10/01 (A4,N40).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65367950
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
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- SOMMAIRE DU N° 40
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- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 915
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- .......... Page(s) .......... 924
- .......... Page(s) .......... 925
- Observations météorologiques de la station de Quang-tchéou-wan (Chine) pendant le 2e semestre 1901.
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois d'août 1901.
— 848 -
Toutefois, les statistiques n'enregistrent que les marchandises
débarquées et emmagasinées à Singapore ou à Penang. Il n'est tenu
aucun relevé de l'énorme mouvement de transit, c'est-à-dire des
marchandises qui, n'étant l'objet d'aucune transaction locale,
passent tout simplement d'un 'navire sur un autre. A plus forte
raison ignore-t-on les chiffres représentant les marchandises qui
traversent les Détroits sans transbordement. En 1899, un statisticien
curieux a relevé 1,750,000,000 caisses et colis reçus à Singapore,
pour transmission à Bangkok, Java, Sumatra, la Birmanie, Macassar
et autres destinations.
Les industries locales de Singapore sont les suivantes : conserves
d'ananas, tanneries, fabriques de biscuits et de savons, moulins à
sagou et à riz, fabriques de briques, scieries, teintureries, manufac-
tures de chaises, fabriques d'huile de coco. Mais deux grandes et
florissantes industries dépassent toutes les autres en importance par
les capitaux engagés, le nombre des Européens qu'elles emploient et
les résultats financiers : ce sont, d'abord, la fonderie d'étain de Poulo-
Brani, qui fournit les trois quarts de la consommation du monde
entier et ensuite les docks et ateliers de construction et de réparation
de navires de la Compagnie de Tanjong Pagar, propriétaire de quatre
cales sèches, de sept kilomètres de wharves, d'immenses magasins
et entrepôts.
NAVIGATION
Le mouvement des entrées pendant l'année 1900 comprend 8,699
bàtiments et un tonnage de 7,250,000 tonnes.
L'augmentation a été, par comparaison avec 1899, de 54 unités
et de 658,000 tonnes.
Les sorties ayant été sensiblement égales, on peut estimer à près
de 15 millions de tonnes le mouvement total de la navigation, le
port de Singapore occupant le cinquième rang après Liverpool,
Londres, Hambourg et New-York.
La navigation de petit cabotage représente 35,000 jonques et
petits vapeurs, moitié à l'entrée, moitié à la sortie, et un tonnage
global de 1,750,000 tonnes.
Les provenances de l'Indo-Chine française ont été représentées par
149 entrées, avec un tonnage de 227,600 tonnes, en augmentation
sur 1899 de 16 unités et de 36,900 tonnes. A la sortie, on relève
Toutefois, les statistiques n'enregistrent que les marchandises
débarquées et emmagasinées à Singapore ou à Penang. Il n'est tenu
aucun relevé de l'énorme mouvement de transit, c'est-à-dire des
marchandises qui, n'étant l'objet d'aucune transaction locale,
passent tout simplement d'un 'navire sur un autre. A plus forte
raison ignore-t-on les chiffres représentant les marchandises qui
traversent les Détroits sans transbordement. En 1899, un statisticien
curieux a relevé 1,750,000,000 caisses et colis reçus à Singapore,
pour transmission à Bangkok, Java, Sumatra, la Birmanie, Macassar
et autres destinations.
Les industries locales de Singapore sont les suivantes : conserves
d'ananas, tanneries, fabriques de biscuits et de savons, moulins à
sagou et à riz, fabriques de briques, scieries, teintureries, manufac-
tures de chaises, fabriques d'huile de coco. Mais deux grandes et
florissantes industries dépassent toutes les autres en importance par
les capitaux engagés, le nombre des Européens qu'elles emploient et
les résultats financiers : ce sont, d'abord, la fonderie d'étain de Poulo-
Brani, qui fournit les trois quarts de la consommation du monde
entier et ensuite les docks et ateliers de construction et de réparation
de navires de la Compagnie de Tanjong Pagar, propriétaire de quatre
cales sèches, de sept kilomètres de wharves, d'immenses magasins
et entrepôts.
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Le mouvement des entrées pendant l'année 1900 comprend 8,699
bàtiments et un tonnage de 7,250,000 tonnes.
L'augmentation a été, par comparaison avec 1899, de 54 unités
et de 658,000 tonnes.
Les sorties ayant été sensiblement égales, on peut estimer à près
de 15 millions de tonnes le mouvement total de la navigation, le
port de Singapore occupant le cinquième rang après Liverpool,
Londres, Hambourg et New-York.
La navigation de petit cabotage représente 35,000 jonques et
petits vapeurs, moitié à l'entrée, moitié à la sortie, et un tonnage
global de 1,750,000 tonnes.
Les provenances de l'Indo-Chine française ont été représentées par
149 entrées, avec un tonnage de 227,600 tonnes, en augmentation
sur 1899 de 16 unités et de 36,900 tonnes. A la sortie, on relève
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