Presse et revues
115 pages
Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1901 01 septembre 1901
Description : 1901/09/01 (A4,N39). 1901/09/01 (A4,N39).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536794k
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
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La Direction de l'Agriculture et du Commerce de l'Indo-Chine croit utile
de résumer, dans la rubrique ci-dessous, pour les colons et les administrations
publiques, divers renseignements qui lui parviennent de divers côtés, ou qu'elle
puise elle-même à des sources très différentes, qu'elle a toujours soin, autant
que possible, de choisir sérieusement et de citer.
Mais, il doit être bien entendu que les renseignements ne sont donné qu'à
titre indicatif, et ne peuvent en aucune façon engager la responsabilité de
l'administration.
Tout avis rectificatif ou complémentaire sera d'ailleurs reçu et inséré avec
reconnaissance.
Io INDO-CHINE
Les tresses à chapeaux de paille. — Le Bulletin de la Chambre de
Commerce de Belfort publie un rapport de M. Gustave Picard, fabricant de
chapeaux de paille en cette ville, dont nous croyons devoir reproduire quelques
passages en raison de l'intérêt que peut présenter pour notre colonie, l'exploitation
des feuilles de certains palmiers servant de matière première à la chapellerie.
« Deux faits d'inégale valeur ont leur retentissement sur l'industrie des cha-
peaux de paille: 1° l'abandon partiel par le Brésil de ses prétentions fiscales sur
les produits français ; 2° l'impossibilité presque absolue de se procurer te matière
première, en raison des événements de Chine. ,
« D'une importance incomparablement plus grande pour cette industrie, a été
l'insurrection des Boxers ; une véritable crise commerciale en a été la conséquence.
« Pour la fabrication des chapeaux de paille, la matière première est, non pas
la paille brute (dont la transformation en tresse, hors du pays d'origine, serait
trop onéreuse par suite de la cherté de la main-d'œuvre européenne) mais bien
la paille dite tressée, arrivant directement de la Chine. Or, c'est précisement
dans les grands centres de production que les hostilités ont débuté; les marchés
de Tien-tsin, Tchee-foo, Shanghaï, ont été désorganisés dès le principe, et les
Anglais établis dans le pays, ont uns la main sur le stock disponible.
« A la vérité, on fabrique en Suisse, en Italie, en Belgique des tresses de
Paille, mais il n'y a pas là un remède à la crise. La tresse de Chine par sa
texture, par son adaptation à certaines spécialités, par son prix de revient surtout,
laisse loin derrière elle les objets similaires. C'est le seul article de grande
consommation, dont le public ait l'habitude et le seul qu'il achète. a
Déjà, en août 1898, M. Coanet, fabricant de chapeaux de paille à Nancy, signa-
La Direction de l'Agriculture et du Commerce de l'Indo-Chine croit utile
de résumer, dans la rubrique ci-dessous, pour les colons et les administrations
publiques, divers renseignements qui lui parviennent de divers côtés, ou qu'elle
puise elle-même à des sources très différentes, qu'elle a toujours soin, autant
que possible, de choisir sérieusement et de citer.
Mais, il doit être bien entendu que les renseignements ne sont donné qu'à
titre indicatif, et ne peuvent en aucune façon engager la responsabilité de
l'administration.
Tout avis rectificatif ou complémentaire sera d'ailleurs reçu et inséré avec
reconnaissance.
Io INDO-CHINE
Les tresses à chapeaux de paille. — Le Bulletin de la Chambre de
Commerce de Belfort publie un rapport de M. Gustave Picard, fabricant de
chapeaux de paille en cette ville, dont nous croyons devoir reproduire quelques
passages en raison de l'intérêt que peut présenter pour notre colonie, l'exploitation
des feuilles de certains palmiers servant de matière première à la chapellerie.
« Deux faits d'inégale valeur ont leur retentissement sur l'industrie des cha-
peaux de paille: 1° l'abandon partiel par le Brésil de ses prétentions fiscales sur
les produits français ; 2° l'impossibilité presque absolue de se procurer te matière
première, en raison des événements de Chine. ,
« D'une importance incomparablement plus grande pour cette industrie, a été
l'insurrection des Boxers ; une véritable crise commerciale en a été la conséquence.
« Pour la fabrication des chapeaux de paille, la matière première est, non pas
la paille brute (dont la transformation en tresse, hors du pays d'origine, serait
trop onéreuse par suite de la cherté de la main-d'œuvre européenne) mais bien
la paille dite tressée, arrivant directement de la Chine. Or, c'est précisement
dans les grands centres de production que les hostilités ont débuté; les marchés
de Tien-tsin, Tchee-foo, Shanghaï, ont été désorganisés dès le principe, et les
Anglais établis dans le pays, ont uns la main sur le stock disponible.
« A la vérité, on fabrique en Suisse, en Italie, en Belgique des tresses de
Paille, mais il n'y a pas là un remède à la crise. La tresse de Chine par sa
texture, par son adaptation à certaines spécialités, par son prix de revient surtout,
laisse loin derrière elle les objets similaires. C'est le seul article de grande
consommation, dont le public ait l'habitude et le seul qu'il achète. a
Déjà, en août 1898, M. Coanet, fabricant de chapeaux de paille à Nancy, signa-
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