Presse et revues
115 pages
Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1901 01 septembre 1901
Description : 1901/09/01 (A4,N39). 1901/09/01 (A4,N39).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536794k
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
— 781 -
surface possible ; après 75 jours d'exposition, l'huile ne présente
aucune odeur de rance quoiqu'une légère absorption de l'oxygène
de l'air ait eu lieu.
Les expériences effectuées sur troisgrammes d'huile extraite à chaud
et trois grammes d'huile obtenue à froid donnent des résultats iden-
tiques; l'oxygène absorbé dans les deux cas s'élève à 0 gr. 004 pour
les deux échantillons d'huile, ce qui donnerait une augmentation de
0.13 p. .> pour la surface expérimentée; au milieu du quatrième
mois, l'huile extraite à froid a pris une très légère odeur de rance,
tandis que l'huile préparée à chaud ne présente cette odeur que
vers la seconde moitié du cinquième ; ce temps expiré, l'augmenta-
tion dans les conditions ci-dessus pour l'huile préparée à froid, est
de 0 gr. 051 soit 1.70 p. j o alors que pour l'huile préparée à
chaud, cette augmentation n'est que Ogr. 023 soit 0. 766 p. %• En
continuant ces expériences, l'absorption de l'oxygène devient plus"
rapide surtout pour l'huile préparée à froid qui, au commencement
du septième mois, forme un vernis presque incolore, dans le fond
de la capsule, tandis que l'huile obtenue à chaud est simplement
devenue plus visqueuse; pendant le mois suivant, aucun phéno-
mène nouveau ne se passe, l'huile préparée à chaud augmente de
viscosité, ce qui laisse à supposer que dans un laps de temps peu
Soigné, elle se solidifierait à son tour. Si l'on verse du sulfure de
carbone dans les deux capsules, l'huile extraite à chaud restée vis-
queuse se colore en rouge cerise après trente heures de contact,
tandis que celle solidifiée se dissout par l'agitation dans le réactif,
sans qu'aucune coloration n'apparaisse, même après huit heures de
contact.
Ces résultats opposés à ceux énoncés par M. Lefcuvre, qui pro-
bablement n'a pu continuer ses expériences pendant un temps assez
long, permettent de conclure que, dans les conditions les plus favo-
rables à l'oxydation et par suite les plus défavorables à la conserva-
LIon, l'huile extraite à chaud résistera mieux que l'huile obtenue à
froid.
b Cette huile est utilisée aux Moluques comme comestible et com-
b estible ; dans les Indes anglaises, on emploie comme combustible
ne huile retirée du sterculia balanghas, le cavalam de Rheede, dont
e fruit est connu sous le nom de malabar, à fleurs également fétides.
En Indo-Chine, cette huile n'est pas utilisée ou tout au moins
son usage est des plus restreints; cependant, ainsi qu'il nous a été
surface possible ; après 75 jours d'exposition, l'huile ne présente
aucune odeur de rance quoiqu'une légère absorption de l'oxygène
de l'air ait eu lieu.
Les expériences effectuées sur troisgrammes d'huile extraite à chaud
et trois grammes d'huile obtenue à froid donnent des résultats iden-
tiques; l'oxygène absorbé dans les deux cas s'élève à 0 gr. 004 pour
les deux échantillons d'huile, ce qui donnerait une augmentation de
0.13 p. .> pour la surface expérimentée; au milieu du quatrième
mois, l'huile extraite à froid a pris une très légère odeur de rance,
tandis que l'huile préparée à chaud ne présente cette odeur que
vers la seconde moitié du cinquième ; ce temps expiré, l'augmenta-
tion dans les conditions ci-dessus pour l'huile préparée à froid, est
de 0 gr. 051 soit 1.70 p. j o alors que pour l'huile préparée à
chaud, cette augmentation n'est que Ogr. 023 soit 0. 766 p. %• En
continuant ces expériences, l'absorption de l'oxygène devient plus"
rapide surtout pour l'huile préparée à froid qui, au commencement
du septième mois, forme un vernis presque incolore, dans le fond
de la capsule, tandis que l'huile obtenue à chaud est simplement
devenue plus visqueuse; pendant le mois suivant, aucun phéno-
mène nouveau ne se passe, l'huile préparée à chaud augmente de
viscosité, ce qui laisse à supposer que dans un laps de temps peu
Soigné, elle se solidifierait à son tour. Si l'on verse du sulfure de
carbone dans les deux capsules, l'huile extraite à chaud restée vis-
queuse se colore en rouge cerise après trente heures de contact,
tandis que celle solidifiée se dissout par l'agitation dans le réactif,
sans qu'aucune coloration n'apparaisse, même après huit heures de
contact.
Ces résultats opposés à ceux énoncés par M. Lefcuvre, qui pro-
bablement n'a pu continuer ses expériences pendant un temps assez
long, permettent de conclure que, dans les conditions les plus favo-
rables à l'oxydation et par suite les plus défavorables à la conserva-
LIon, l'huile extraite à chaud résistera mieux que l'huile obtenue à
froid.
b Cette huile est utilisée aux Moluques comme comestible et com-
b estible ; dans les Indes anglaises, on emploie comme combustible
ne huile retirée du sterculia balanghas, le cavalam de Rheede, dont
e fruit est connu sous le nom de malabar, à fleurs également fétides.
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