Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1901 01 septembre 1901
Description : 1901/09/01 (A4,N39). 1901/09/01 (A4,N39).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536794k
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
— 745 —
D'autres ne - coagulent jamais avant l'ébullition, la séparation
dans ce cas est provoquée par la vaporisation du liquide ; le produit
est inférieur.
Le caoutchouc de Balala que l'on tire du mimusops globosa est
obtenu, au Vénézuela et à la Trinité, en faisant bouillir le latex.
M. Chevalier indique la chaleur comme amenant la coagulation
rapide, même avant l'ébullition, du latex du landolphia heudelotii
(Casamance, Guinée française), si l'on a soin de le remuer en même
temps ; mais il se produit de nombreuses inclusions de sérum. Pour
obvier à cet inconvénient, M. Hamet a imaginé un appareil per-
mettant de traiter le latex par la vapeur d'eau sous pression à 100
Ou 130° centigrades, température que peut supporter le caoutchouc.
M. Jumelle, dans un article sur un landolphia de Madagascar,
connu sous le nom indigène de piralahy (Revue des cultures colo-
niales du 20 août 1899, no 35), ne préconise pas l'ébullition pour
traiter le latex de cette variété et donne ce fait comme digne de
remarque, car pour la plupart des latex de landolphia qu'il a pu
expérimenter, ce procédé lui a toujours paru le meilleur et le plus
rapide. La coagulation complète n'ayant lieu que lorsque toute
1 eau est évaporée, le caoutchouc contient naturellement toutes les
substances qui étaient dissoutes dans le sérum et la gomme ainsi
obtenue est noire.
Signalons ici un curieux mode de coagulation mis en pratique
Par les indigènes du Kassaï (Congo belge): ils recueillent le suc au
r et à mesure qu'il se présente et s'en enduisent la poilrine et les
ras; le caoutchouc se coagule aussitôt en minces pellicules qui
SOt enlevées de la peau et roulées en boules. Ce mode, quoique
1 ILI, procure un caoutchouc excellent coté de 10 à 11 francs
le kilo (liane landolphia). Un noir travaillant continuellement, ne
peut recueillir plus d'un kilogramme de caoutchouc en une journée.
3° PAR L'ENFUMAGE
L enfumaoe est l'une des meilleures méthodes de coagulation
sinon. la meilleure; c'est sans contredit son emploi dans la pré-
earation du caoutchouc de Para qui donne à ce produit une si
nde valeur.
soa l'enfumage, on peut considérer que la coagulation s'opère
sous l'influence de la chaleur à laquelle vient s'ajouter l'action
ernents antiseptiques, tels que la créosote, qui, introduits dans la
D'autres ne - coagulent jamais avant l'ébullition, la séparation
dans ce cas est provoquée par la vaporisation du liquide ; le produit
est inférieur.
Le caoutchouc de Balala que l'on tire du mimusops globosa est
obtenu, au Vénézuela et à la Trinité, en faisant bouillir le latex.
M. Chevalier indique la chaleur comme amenant la coagulation
rapide, même avant l'ébullition, du latex du landolphia heudelotii
(Casamance, Guinée française), si l'on a soin de le remuer en même
temps ; mais il se produit de nombreuses inclusions de sérum. Pour
obvier à cet inconvénient, M. Hamet a imaginé un appareil per-
mettant de traiter le latex par la vapeur d'eau sous pression à 100
Ou 130° centigrades, température que peut supporter le caoutchouc.
M. Jumelle, dans un article sur un landolphia de Madagascar,
connu sous le nom indigène de piralahy (Revue des cultures colo-
niales du 20 août 1899, no 35), ne préconise pas l'ébullition pour
traiter le latex de cette variété et donne ce fait comme digne de
remarque, car pour la plupart des latex de landolphia qu'il a pu
expérimenter, ce procédé lui a toujours paru le meilleur et le plus
rapide. La coagulation complète n'ayant lieu que lorsque toute
1 eau est évaporée, le caoutchouc contient naturellement toutes les
substances qui étaient dissoutes dans le sérum et la gomme ainsi
obtenue est noire.
Signalons ici un curieux mode de coagulation mis en pratique
Par les indigènes du Kassaï (Congo belge): ils recueillent le suc au
r et à mesure qu'il se présente et s'en enduisent la poilrine et les
ras; le caoutchouc se coagule aussitôt en minces pellicules qui
SOt enlevées de la peau et roulées en boules. Ce mode, quoique
1 ILI, procure un caoutchouc excellent coté de 10 à 11 francs
le kilo (liane landolphia). Un noir travaillant continuellement, ne
peut recueillir plus d'un kilogramme de caoutchouc en une journée.
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L enfumaoe est l'une des meilleures méthodes de coagulation
sinon. la meilleure; c'est sans contredit son emploi dans la pré-
earation du caoutchouc de Para qui donne à ce produit une si
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sous l'influence de la chaleur à laquelle vient s'ajouter l'action
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