Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
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Le poivre exporté en France. Diminution importante, 355.000 fr.- au lieu de 965.000 fr. Cette diminution n'est que momentanée et nous pouvons affirmer d'ores et déjà que pour le 1er semestre 1901 le chifire de l'exportation des poivres sera au moins égal à celui du semestre 1900. Cette moins-value du lL'r trimestre provient de ce que de fortes quantités de poivre sont restées en magasin ; les producteurs ou commissionnaires comptaient, pour s'en débar- rasser; sur une hausse du cours de ces denrées. Il est probable d ailleurs que la récolte de 1901 laissera en Indo-Chine des stocks disponibles.
Cette récolte a été d'une bonne moyenne comme rendement général, quoique inférieure à celle de 1900 qui avait été supérieure a la moyenne ; elle jettera sur le marché des quantités plus considérables, car les jeunes plantations de poivriers de Phu-Quoc, Prée Umbell, Kampot et Péam commencent à produire.
(1 ) La production des poivres ne peut que s'accroître, étant donnée l'extension on81dérable qu'ont pris les poivrières en Cochinchine (Hatien) et surtout au Cambodge (Kdmpot).
inri'r • situation n'est pas sans danger, car le débouché des poivres n'est pas indéfini. Déjà, en 1899, nous avons fait remarquer (Bulletin économique n°16,p.549 que la Cochinchine et le Cambodge arrivaient à fournir presque toute la consommation métropolitaine qui oseille autour (le -2,800,000 kilos et que dès cette la c?nsommatioll métropolitaine qui oscille autour de 2,800,000 kilos et que dè§,ette époque, le chiffre des stocks existants sur les marchés régulateurs de ce étt t ^Hdves. Hambourg, le Havre, Rotterdam, Trieste, Marseille et Bordeaux) était de deux millions environ supérieur à la consommation de ces mêmes mar- chés Cp 0ur pouvoir donner aux poivres de la Cochinchine et du Cambodge une extension indéfinie , il faudrait qu'ils pussent concurrencer sur leurs propres marchés ceux de 1 eUieheiu-v, Cochin, Java, Péninsule Malais. Siam, etc. Or, comme ils ne joui ''06 11 de la détaxe de 50 p. dont la France leur accorde le bénéfice, la spéCu']atiûn peut paraître hasardeuse. N. D. L. R.
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