Presse et revues
115 pages
Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 août 1901 01 août 1901
Description : 1901/08/01 (A4,N38). 1901/08/01 (A4,N38).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65367935
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
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des montagnes de Cardamomes, à des fêtes religieuses pendant les-
quelles les sorciers invoquent les esprits de la forêt et leur deman-
dent de protéger la récolte.
Les fleurs des « kra vanh » et des «kra ko » se ressemblent,
mais on distingue facilement la première variété à sa feuille plus
large et plus parfumée.
Les fruits des « kra-vanh » et des « kra-ko » se forment vers la
fin de mai et au commencement de juin ; la cueillette a lieu en
Jlll et juillet. On cueille les fruits avant maturité complète évitant
ainsi que les capsules éclatent et que les graines tombent à terre.
Pour préparer le « kra-vanh » et, le rendre commerçant,
on le fait sécher sur un treillis en bambou tressé très serré et placé
Sur pilotis à un mètre environ au-dessus du sol. Un feu est allumé
au-dessous,
, On laisse ainsi les fruits jusqu'au moment où ils commencent à
être très chauds ; puis on les recouvre soigneusement d'un mortier
de terre bien détrempé et on leur fait subir, ainsi enveloppés, un
nouveau séchage d'une durée de trois heures.
Une fois retirés du feu, les fruits sont dégagés de leur enveloppe,
leur couleur varie alors du jaune pâle au jaune plus foncé tirant sur
le violet. Le cardamome jaune pàle est le plus recherché.
Pour le « kra-ko », les indigènes ne prennent pas les mêmes pré-
Cautions, ils le font simplement sécher au soleil ; quand il est livré
au commerce, il possède une teinte gris sale presque noire.
C'est d'ailleurs la seule préparation que subit le cardamome en
Annam et probablement au Laos.
d' La production du cardamome au Cambodge peut facilement
epasser 200 piculs, lorsque la récolte n'est contrariée par aucun
contre temps. (En 1899,216 piculs furent recueillis; en 1900, le
chiffre fut de moitié moindre par suite de ravages exercés par des
Iilulots et des insectes et aussi à cause de l'irrégularité des pluies).
"il est regrettable que les Pois qui sont chargés de la récolte ne
inquiètent pas des soins qu'ils pourraient donner à la plante pour
augttienter sa production: un sarclage de tous les végétaux parasites
qui nuisent à sa croissance et la suppression des nombreux rejets
qui Poussent des rhizomes et se développent au détriment de la
:t?te Principale, seraient certainement des movens propres à
"r à ce résultat,
Les rejets coupés pourraient être transplantés et, au lieu de rester
des montagnes de Cardamomes, à des fêtes religieuses pendant les-
quelles les sorciers invoquent les esprits de la forêt et leur deman-
dent de protéger la récolte.
Les fleurs des « kra vanh » et des «kra ko » se ressemblent,
mais on distingue facilement la première variété à sa feuille plus
large et plus parfumée.
Les fruits des « kra-vanh » et des « kra-ko » se forment vers la
fin de mai et au commencement de juin ; la cueillette a lieu en
Jlll et juillet. On cueille les fruits avant maturité complète évitant
ainsi que les capsules éclatent et que les graines tombent à terre.
Pour préparer le « kra-vanh » et, le rendre commerçant,
on le fait sécher sur un treillis en bambou tressé très serré et placé
Sur pilotis à un mètre environ au-dessus du sol. Un feu est allumé
au-dessous,
, On laisse ainsi les fruits jusqu'au moment où ils commencent à
être très chauds ; puis on les recouvre soigneusement d'un mortier
de terre bien détrempé et on leur fait subir, ainsi enveloppés, un
nouveau séchage d'une durée de trois heures.
Une fois retirés du feu, les fruits sont dégagés de leur enveloppe,
leur couleur varie alors du jaune pâle au jaune plus foncé tirant sur
le violet. Le cardamome jaune pàle est le plus recherché.
Pour le « kra-ko », les indigènes ne prennent pas les mêmes pré-
Cautions, ils le font simplement sécher au soleil ; quand il est livré
au commerce, il possède une teinte gris sale presque noire.
C'est d'ailleurs la seule préparation que subit le cardamome en
Annam et probablement au Laos.
d' La production du cardamome au Cambodge peut facilement
epasser 200 piculs, lorsque la récolte n'est contrariée par aucun
contre temps. (En 1899,216 piculs furent recueillis; en 1900, le
chiffre fut de moitié moindre par suite de ravages exercés par des
Iilulots et des insectes et aussi à cause de l'irrégularité des pluies).
"il est regrettable que les Pois qui sont chargés de la récolte ne
inquiètent pas des soins qu'ils pourraient donner à la plante pour
augttienter sa production: un sarclage de tous les végétaux parasites
qui nuisent à sa croissance et la suppression des nombreux rejets
qui Poussent des rhizomes et se développent au détriment de la
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"r à ce résultat,
Les rejets coupés pourraient être transplantés et, au lieu de rester
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