Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
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TRAITEMENT DU MINERAI
Des prises d'essais méthodiques sont faites régulièrement chaque jour au front de taille de chaque avancement. Une partie est traitée au laboratoire, l'autre reste aux archives ou est expédiée au siège social pour servir de contrôle aux rapports envoyés par le chimiste.
Le minerai, dans la généralité des cas, est soigneusement pulvé- risé, puis mélangé dans un creuset avec des fondants appropriés, dans l'espèce, avec du borax, du bicarbonate, de la litharge et du charbon pulvérisé pour réduir la litharge. Le tout est soumis à un feu énergique.
La fusion donne, après refroidissememt, un culot et des scories; le culot est séparé des scories, puis traité par coupellation, car il ne contient généralement que du plomb, de l'or et de l'argent. On met le tout dans un creuset, dans une coupelle en cendres d'os ; puis on fond au mouflet à la fusion, le plomb est absorbé par la cendre d'os, et il ne reste plus au fond de la coupelle, qu'une perle d'un alliage d'or et d'argent qu'il n'y a plus qu'à séparer au moyen de l'acide azotique et à doser minutieusement.
Telle est la marche suivie au laboratoire pour les essais dans le cas le plus simple.
Tout le minerai actuellement extrait est pour le moment traité de la même façon à l'usine et suivant un procédé unique : Le tout venant est amené à la plate-forme supérieure de l'usine, puis il est d'abord tamisé, les menus sont envoyés directement aux appareils de broyage, les gros y sont envoyés après concassage.
Des appareils de broyage, le minerai pulvérisé est entraîné par un courant d'eau sur des tables à amalgamer ; il passe de là sur des concentrateurs.
Un tiers des condensés est alors envoyé dans des cuves à cyanu- ration, tandis que les deux autres tiers sont mis en stock dans des tonneaux, en attendant, ou bien de pouvoir être traités quand cela sera possible, ou bien d'être négociés tels quels, soit en France, soit à Hongkong.
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