Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 août 1901 01 août 1901
Description : 1901/08/01 (A4,N38). 1901/08/01 (A4,N38).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65367935
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
- 682 —
fameuse colline de Bông-miêu : la colline du champ d'or, qui a
donné son nom à tout i'ensemble de la mine et au sommet de
laquelle se trouvent les affleurements qui ont justifié son nom.
L'usine avec ses broyeurs et ses brocards, est installée à flanc de
coteau à côté.d'une cascade de soixante mètres de chute, formée par
un petit affluent du Sông-vàng et qui fournit la force motrice.
Un câbla aérien de 1200 mètres de longueur relie l'usine aux
affleurements de Nui-kêm, situés au flanc de la colline de ce nom,,
appelée aussi Boc-ba
ETUDE DU GISEMENT
Les mines d'or de Bàng-mièu étaient sûrement connues des
anciens, ainsi que le prouvent les nombreux puits et galeries encore
existants; mais la façon même dont ces galeries ont été percées, dont
ces puits ont été foncés, démontre assez clairement qu'il n'y a
jamais eu d'exploitation bien suivie.
Ils paraissent avoir été faits un peu au hasard, sans direction
unique, @ et semblent presque tous remonter à la même époque,
puis ils ont dû être abandonnés assez rapidement, il y a au moins
une vingtaine d'années, on ignore exactement pour quelles raisons?
après une exploitation relativement sommaire (1).
D'après les traces qui restent, ces premiers occupants extrayaient
de préférence les parties tendres très ferrugineuses du minerai; ils
le broyaient ensuite après triage, au moyen de pierres arrondies
sur de grosses dalles d'une roche amphibolique, amenées on ne j
sait d'où, puis lavaient à la bâtée le minerai pulvérisé, à l'eau
des ravins dans le voisinage desquels on retrouve encore ces tabler
de broyage primitives.
(1) L'exploitation des mines de Bông-miêu remonte à une époque assez 1
culée et Bông-miêu figure dans un tableau d'emsemble des mines de l'Annam 4
payant tribut au roi.
D'après les renseignements, très contradictoires d'ailleurs, recueillis sur 1
lieux, on aurait d'abord extrait du plomb argentifère. La galène que l'on trouve
en certains points avec la pyrite semble confirmer cette assertion.
La végétation qui a poussé à la place même des anciens travaux d'explolta
tions et l'état même de ces travaux, permet de faire remonter à cinquante a
environ l'époque à laquelle ces mines auraient été abandonnées..
La légende dit, d'autre part, que c'est lors du débarquement des Français a
Tourane en 1858 et sur l'ordre du roi que l'exploitation aurait cessé.
N. D, L. 6.
fameuse colline de Bông-miêu : la colline du champ d'or, qui a
donné son nom à tout i'ensemble de la mine et au sommet de
laquelle se trouvent les affleurements qui ont justifié son nom.
L'usine avec ses broyeurs et ses brocards, est installée à flanc de
coteau à côté.d'une cascade de soixante mètres de chute, formée par
un petit affluent du Sông-vàng et qui fournit la force motrice.
Un câbla aérien de 1200 mètres de longueur relie l'usine aux
affleurements de Nui-kêm, situés au flanc de la colline de ce nom,,
appelée aussi Boc-ba
ETUDE DU GISEMENT
Les mines d'or de Bàng-mièu étaient sûrement connues des
anciens, ainsi que le prouvent les nombreux puits et galeries encore
existants; mais la façon même dont ces galeries ont été percées, dont
ces puits ont été foncés, démontre assez clairement qu'il n'y a
jamais eu d'exploitation bien suivie.
Ils paraissent avoir été faits un peu au hasard, sans direction
unique, @ et semblent presque tous remonter à la même époque,
puis ils ont dû être abandonnés assez rapidement, il y a au moins
une vingtaine d'années, on ignore exactement pour quelles raisons?
après une exploitation relativement sommaire (1).
D'après les traces qui restent, ces premiers occupants extrayaient
de préférence les parties tendres très ferrugineuses du minerai; ils
le broyaient ensuite après triage, au moyen de pierres arrondies
sur de grosses dalles d'une roche amphibolique, amenées on ne j
sait d'où, puis lavaient à la bâtée le minerai pulvérisé, à l'eau
des ravins dans le voisinage desquels on retrouve encore ces tabler
de broyage primitives.
(1) L'exploitation des mines de Bông-miêu remonte à une époque assez 1
culée et Bông-miêu figure dans un tableau d'emsemble des mines de l'Annam 4
payant tribut au roi.
D'après les renseignements, très contradictoires d'ailleurs, recueillis sur 1
lieux, on aurait d'abord extrait du plomb argentifère. La galène que l'on trouve
en certains points avec la pyrite semble confirmer cette assertion.
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