Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 août 1901 01 août 1901
Description : 1901/08/01 (A4,N38). 1901/08/01 (A4,N38).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65367935
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
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bornes qui insistent en faveur d'épandages réduits de 5.000 à 10.000
kilos enrichis de phosphates. La graine de lupin est utilement répan-
due dans la rizière inondée où elle pourrit. J'ai recueilli un exemple
de cette fumure dans une rizière vieille de 4 ans, on avait donné
210 kilos à l'hectare, et le coût avait atteint 21 francs. On ne fume,
d'ailleurs, je l'ai déjà signalé, que les rizières de 2e année et sui-
vantes, dites rizières vieilles.
Depuis quelques années, un mouvement assez actif se manifeste
on faveur des engrais chimiques et depuis 1892 des expériences
sont poursuivies en Lombardie sous les auspices et sous la direction
de l'Institut agronomique Dot. Andréa Ponti, de Milan, fondé par
le chevalier Ettorc Ponti pour honorer la mémoire de son père.
Cette fondation, approuvée par décret royal du 19 février 1901, est
annexée à l'Ecole supérieure royale d'Agriculture de Milan.
pe son côté, le « Primo sindicato agrario cooperativo » de Milan,
Présidé par l'éminent M. Chiodi et dirigé par le plus actif et le plus
obligeant des hommes, dont nous aurons peut-être un jour la
I.Slte à Saigon, M. le Dott. Gustavo Stella, qu'on a justement appelé
âme du syndicat, excite l'émulation des riziculteurs.
Il a réussi, avec la sanction et l'appui matériel et moral du Gouve-
nement, à organiser, à l'issue même de la désastreuse année de 1896,
entre les agriculteurs lombards, nn concours à la suite duquel
prent distribuées diverses médailles d'or, d'argent et de bronze.
Il n est pas douteux que, venant s'ajouter à l'action du Gouverne-
ment, tous ces efforts honorables auxquels collaborent à l'Institut
agronomique de Milan, les maîtres les plus brillants tels MM. V.
Pe> Menozzi, G. Molon, V. Niccoli, etc. n'arrivent incessamment à
Proposer aux praticiens des formules précises pour la meilleure ligne
a suivre dans l'exploitation des rizières.
l Néanmoins, du rapport de la ,Commission qui eût à juger entre
les concurrents de 1897, il ressort qu'un certain désarroi régnait
Il ce moment dans les méthodes. En effet. les rizièresles mieux fumées
jusque là avaient été durement éprouvées l'année précédente, et il
résulté quelque effarement de la constatation, paraissant désormais
acquise, que le brusone se manifeste de préférence dans les rizières les
mieuxfumées. Telsalorsavaientréduitleurs fumures ou cessé defumer
e en Paissaient. L'un était risqué à doubler la dose de ces fumures
et avait pas à s'en plaindre ; un autre s'était tenu aux seuls engrais
Illonlacaux et ne s'en trouvait pas mal, pour le moment. Un seul
bornes qui insistent en faveur d'épandages réduits de 5.000 à 10.000
kilos enrichis de phosphates. La graine de lupin est utilement répan-
due dans la rizière inondée où elle pourrit. J'ai recueilli un exemple
de cette fumure dans une rizière vieille de 4 ans, on avait donné
210 kilos à l'hectare, et le coût avait atteint 21 francs. On ne fume,
d'ailleurs, je l'ai déjà signalé, que les rizières de 2e année et sui-
vantes, dites rizières vieilles.
Depuis quelques années, un mouvement assez actif se manifeste
on faveur des engrais chimiques et depuis 1892 des expériences
sont poursuivies en Lombardie sous les auspices et sous la direction
de l'Institut agronomique Dot. Andréa Ponti, de Milan, fondé par
le chevalier Ettorc Ponti pour honorer la mémoire de son père.
Cette fondation, approuvée par décret royal du 19 février 1901, est
annexée à l'Ecole supérieure royale d'Agriculture de Milan.
pe son côté, le « Primo sindicato agrario cooperativo » de Milan,
Présidé par l'éminent M. Chiodi et dirigé par le plus actif et le plus
obligeant des hommes, dont nous aurons peut-être un jour la
I.Slte à Saigon, M. le Dott. Gustavo Stella, qu'on a justement appelé
âme du syndicat, excite l'émulation des riziculteurs.
Il a réussi, avec la sanction et l'appui matériel et moral du Gouve-
nement, à organiser, à l'issue même de la désastreuse année de 1896,
entre les agriculteurs lombards, nn concours à la suite duquel
prent distribuées diverses médailles d'or, d'argent et de bronze.
Il n est pas douteux que, venant s'ajouter à l'action du Gouverne-
ment, tous ces efforts honorables auxquels collaborent à l'Institut
agronomique de Milan, les maîtres les plus brillants tels MM. V.
Pe> Menozzi, G. Molon, V. Niccoli, etc. n'arrivent incessamment à
Proposer aux praticiens des formules précises pour la meilleure ligne
a suivre dans l'exploitation des rizières.
l Néanmoins, du rapport de la ,Commission qui eût à juger entre
les concurrents de 1897, il ressort qu'un certain désarroi régnait
Il ce moment dans les méthodes. En effet. les rizièresles mieux fumées
jusque là avaient été durement éprouvées l'année précédente, et il
résulté quelque effarement de la constatation, paraissant désormais
acquise, que le brusone se manifeste de préférence dans les rizières les
mieuxfumées. Telsalorsavaientréduitleurs fumures ou cessé defumer
e en Paissaient. L'un était risqué à doubler la dose de ces fumures
et avait pas à s'en plaindre ; un autre s'était tenu aux seuls engrais
Illonlacaux et ne s'en trouvait pas mal, pour le moment. Un seul
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